samedi 5 mai 2012

N'oubliez pas de déduire vos produits d'épargne retraite !!!


La déclaration 2011 est arrivée. Elle est pré-remplie en ce qui concerne les revenus salariaux déclarés par les employeurs et en ce qui concerne les revenus des produits financiers classiques. C'est rarement le cas pour le PERP.

Les sommes versées sur un Perp, à la Préfon, au COREM sont déductibles du revenu imposable dans la limite d’un plafond de déduction. Cette déduction est limitée à 10 % des revenus professionnels plafonnés à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale soit 28 281 euros pour une personne seule au titre des revenus de 2011. Pour les personnes ayant de faibles revenus ou ne disposant pas de revenus professionnels, la limite de déduction est fixée à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 3 535 euros au titre des revenus 2011. Depuis 2007, le PERP a été familiarisé ; ainsi, un couple ayant un PERP peut doubler le montant de la déduction fiscale. Par ailleurs, si l’enveloppe fiscale n’a pas été totalement utilisée, elle est reportable sur l’une des trois années suivantes.

Sont prises également en compte certaines cotisations pour le calcul de l'enveloppe épargne retraite. Il faut ainsi mentionné la part patronale et salariale versée à titre obligatoire sur un régime supplémentaire d’entreprise dit de l’article 83, ou sur un plan d’épargne pour la retraite d’entreprise (PERE) ainsi que l’abondement versé par l’entreprise sur votre plan d’épargne collectif pour la retraite (PERCO) ainsi que les sommes versées sur un contrat « article 83 » ou sur un Perco qui sont issues de jours de congé inscrits sur un compte épargne temps (CET) ou celles qui proviennent de jours de congés non pris.

Sont également à prendre en compte les sommes versées sur un contrat Madelin ou Madelin agricole pour la fraction qui excède 15 % de la quote-part du bénéfice imposable.

Le rachat de trimestres auprès des régimes de base e des régimes complémentaires est déductible en totalité, de votre revenu imposable. Voir l'article sur Capital.fr de Nathalie Cheysson-Kaplan

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