mardi 31 mai 2011

Les dispositifs de redistribution au sein du système de retraite français

Le 25 mai dernier, le COR avait décidé d'examiner la question sensible des redistributions au sein du système de retraite français. Sont regroupés sous ce terme, les avantages familiaux, le minimum contributif et autres minimas, les trimestres non validés, les allocations en faveur de certains assurés. Les dispositifs de redistribution sont financés essentiellement par le FSV et par la Caisse nationale d'allocations familiales.

voir le dossier complet du COR

 

lundi 30 mai 2011

François Hollande s’engage pour la retraite à 60 ans

François Hollande a annoncé le dimanche 29 mai que les Français ayant "cotisé 41 années doivent pouvoir partir à 60 ans (...) avec une retraite à taux plein", la condition étant qu'ils aient cotisé 41 années.

"Ce qui est écrit (dans le programme PS) et que je défendrai est que ceux qui ont cotisé 41 ans doivent pouvoir partir à 60 ans avec une retraite à taux plein", a-t-il mentionné sur France 5.

Pour François Hollande, candidat aux primaires socialistes, "vous aurez le droit de partir à 60 ans. Vous n'aurez pas le taux plein si vous n'avez pas fait vos 41 années de cotisation".

"La variable d'ajustement, c'est la durée de cotisation", a-t-il ajouté. "A l'avenir, il n'y aura plus d'âge légal de la retraite. Tout sera déterminé par rapport à la durée de cotisation".

Il faut que le programme du PS se limite à indiquer que "pour les retraites, nous rétablirons l'âge légal à 60 ans" et "nous abrogerons la réforme de 2010".

samedi 28 mai 2011

Retraite et dépendance

La Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), le Régime social des indépendants (RSI) et la Mutualité sociale agricole (MSA) ont adopté une délibération commune en faveur d'une politique active de prévention de la perte d'autonomie à destination des personnes âgées".



Considérant que "cette légitimité d'action pose la question de la coordination des acteurs", les trois régimes de retraite sont favorables à un renforcement de la coordination avec les départements. "Ils souhaitent être pleinement associés à la préparation et l'évaluation des schémas départementaux et convenir du principe de la reconnaissance mutuelle des évaluations (GIR) entre les caisses de retraite et les conseils généraux".

Les trois régimes soulignent que la politique qu'ils entendent mener "peut contribuer à juguler les dépenses liées à la compensation de la perte d'autonomie".

Afin d'atteindre d' une couverture optimale des différents publics sur l'ensemble des territoires", les trois régimes s'engagent à poursuivre leur partenariat sur trois axes :

- l'information et le conseil à l'attention de l'ensemble des retraités sur les différentes dimensions du bien vieillir : prévention santé, prévention relative aux comportements et règles de vie favorisant le vieillissement autonome, prévention des risques aggravés par la fragilisation sociale et prévention des risques liés à l'environnement du retraité.

- l'organisation d'actions collectives de prévention et d'ateliers collectifs de sensibilisation sur des thèmes liés au bien vieillir (mémoire, nutrition, prévention des chutes, sommeil, maintien du lien social...).

- l'accompagnement personnalisé des retraités les plus fragiles, à travers une évaluation des besoins et l'octroi d'aides individuelles au maintien à domicile. L'objectif est de prendre en compte l'ensemble des besoins liés "au vivre chez soi" : aide ménagère, portage de repas, transport accompagné, adaptation du logement...

vendredi 27 mai 2011

Combien d'habitants dans votre département d'ici 2040

L'INSEE a mis en ligne sur son site un petit logiciel de simulation d'évolution de la population d'ici 2040 par départements et régions. Il est possible de modifier les hypothèses de fécondité et voir leur impact sur la population et sur sa composition. Les informations sont tout à la fois intéressantes pour comprendre le vieillissement à venir et ludique.

Aller sur le simulateur de l'INSEE

 

Recul de l'âge de la retraite pour certains hauts fonctionnaires

Le parlement a adopté le 26 mai 2011 le projet de loi portant maintien en fonctions au-delà de la limite d'âge de fonctionnaires nommés dans des emplois à la décision du Gouvernement. En vertu de cette loi, certains hauts fonctionnaires pourront continuer à occuper leur poste au-delà de 65 ans. Ce texte aligne le régime applicable aux salariés du secteur du privé mais pour un nombre réduit de fonctionnaires.


Voir le dossier législatif sur le site de l'Assemblée nationale

Retraite, le pessimisme demeure

Selon une étude commande par HSBC sur l'avenir des retraites, les Français sont très pessimistes. Ils sont, en effet, 69% à penser que leur situation sera dégradée par rapport à celle de leurs aînés. 42% considèrent qu'ils devront faire face à des difficultés financières.

Ces résultats confirment ceux de l'enquête du Cercle des Epargnants réalisés au mois de mars dernier.

Les femmes figurent parmi les plus pessimistes. Elles associent la retraite à des difficultés financières pour 49 % d'entre elles contre 32% des hommes.

L'argent et le bonheur riment contrairement à l'adage. Ainsi, 87% des Français associent la notion de "revenus suffisants" à une perspective de retraite heureuse.

50% se considèrent insuffisamment préparés financièrement, et 68% se disent "un peu ou très inquiets".

53% des personnes sondées estiment que les pensions publiques de retraite seront insuffisantes.

38% affirment ignorer l'origine de leur principale source de revenus à la retraite.

Pour faire face à leur future difficulté, les Français considèrent qui'ils préparent mal leur future retraite.

jeudi 26 mai 2011

pénibilité et retraite, le dispositif italien

Avec la publication des décrets, la France est un des rares pays qui prend en compte la pénibilité pour fixer l'âge de départ à la retraite (60 ans si le salarié à un taux d'incapacité d'au moins 20 % ; pour un taux compris entre 10 et 20 %, le départ à 60 ans est conditionné à l'accord d'une commission).

L'Italie a également adopté en 2007 un dispositif relatif à la pénibilité. Les salariés ayant exercé des métiers pénibles durant la moitié de leur carrière pourront prendre leur retraite trois ans avant l'âge légal (60 ans) à condition d'avoir cotisé au moins 35 ans.

Les critères retenus sont :

- le travail de nuit

- le travail à la chaine

- les travaux dans les mines, les tunnels,

- l'extraction de l'amiante

- la conduite des autobus...

mercredi 25 mai 2011

Emploi des seniors, une aide pour les chômeurs de plus de 45 ans


Afin de favoriser l'emploi des salariés les plus âgés conformément à l'esprit de la loi sur la réforme des retraites de 2010, une aide, d'un montant de 2 000 euros, est accordée en cas d'embauche d'un chômeur de 45 ans et plus sous contrat de professionnalisation débutant.


Aucune condition d'effectif de l'entreprise n'est exigée. Pour obtenir l'aide,  l'employeur doit ne pas avoir  procédé dans les 6 mois précédant l'embauche à un licenciement économique sur le poste pourvu par le recrutement. Par ailleurs,  le titulaire du contrat de professionnalisation ne doit pas avoir appartenu à l'effectif de l'entreprise au cours des 6 mois précédant la date de début du contrat.


L'aide est  versée par Pôle emploi. Son montant est de 2 000 €, calculé à due proportion du temps de travail effectif pour les salariés à temps partiel. Elle est cumulable avec les aides déjà en vigueur au 17 mai 2011 pour l'embauche en contrat de professionnalisation de salariés âgés de 45 ans et plus.

mardi 24 mai 2011

Bruxelles contre l'Europe en matière de fonds de pension

La France fait de la résistance dans le domaine de la législation applicable aux fonds de pension avec comme conséquences des actions de rétorsion en provenance de la Commission européenne. Elle vient ainsi de saisir la CJUE de la discrimination fiscale subie par les fonds de pension et d'investissement étrangers, qui supportent une retenue à la source alors que les organismes similaires français en sont exonérés.

texte de la saisine

IP/11/603Bruxelles, le 19 mai 2011Fiscalité: la Commission saisit la Cour à l’encontrede la France pour discrimination fiscale à l'encontredes fonds de pension et d'investissement étrangersLa Commission européenne a décidé de saisir la Cour de justice de l’Unioneuropéenne à l’encontre de la France pour discrimination fiscale à l'encontredes fonds de pension et d'investissement étrangers, en violation des règlesde l'UE sur la libre circulation des capitaux. En particulier, la Francen'accorde aucune exonération de retenue à la source sur les dividendesdistribués par les sociétés françaises aux fonds de pension etd'investissement établis dans l'UE et dans l'espace économique européen(EEE), alors qu'elle accorde une telle exonération si les fonds de pension etd'investissement sont établis en France.La législation française (articles 119 bis et 187 du code général des impôts) prévoitque les dividendes versés aux personnes étrangères (y compris les fonds depension et d'investissement) sont soumis à une retenue à la source de 25 % (oude 15 % dans le cadre de conventions bilatérales). En revanche, les dividendesdistribués aux fonds de pension et d'investissement nationaux sont exonérés deretenue à la source.La Commission considère que cette différence de traitement restreint la librecirculation des capitaux garantie par l’article 63 du traité sur le fonctionnement del’Union européenne (TFUE) et l’article 40 de l’accord EEE.Du fait de cette discrimination, les fonds de pension et d'investissement établis dansd'autres pays de l'UE et dans l'EEE sont désavantagés par rapport à leurscontreparties établies en France, et les clients français risquent donc de bénéficierd'un choix de fonds de pension et d'investissement moins important.En 2010, la France a introduit de nouvelles dispositions législatives, en vertudesquelles les revenus d'actions distribués aux organismes sans but lucratif (ycompris les fonds de pension), qu'ils soient ou non établis en France, sont imposésau taux forfaitaire de 15 %. Toutefois, il semble qu'en l'absence de modalitésd'exécution administratives plus détaillées, ces changements n'aient pas étéappliqués dans la pratique.La Commission a adressé un avis motivé à la France le 18 mars 2010 (IP/10/300),lui enjoignant de mettre un terme à ce traitement fiscal discriminatoire.Les communiqués de presse relatifs aux procédures d’infraction dans le domaine dela fiscalité ou des douanes sont disponibles à l’adresse suivante:http://ec.europa.eu/taxation_customs/common/infringements/infringement_cases/index_fr.htmPour plus d’informations sur les procédures de l’Union européenne en matièred’infractions, voir le MEMO/11/312.2Quant aux informations générales les plus récentes sur les procédures d’infractionengagées contre des États membres, elles sont disponibles à l’adresse suivante:http://ec.europa.eu/eu_law/infringements/infringements_fr.htm

dimanche 22 mai 2011

expatriés et retraite

Pour les expatriés, la quetion de leur future retraite est un sujet d'inquiétude. Les réponses ne sont pas évidentes et le montant de la future pension dépend des arrangements pris dans les cadre du contrat de travail ainsi que des options choisies par le salarié.
Logiquement, aucune cotisation retraite n'est reversée aux régimes de retraite français sauf s'il s'agit d'un détachement. Dans ce cas, le salarié dépend de la législation française. Il peut également décider de cotiser volontairement aux caisses de retraite françaises.

En cas d'expatriation dans un pays ayant conclu une convention de sécurité sociale avec la France ou dans le cas d'un pays faisant partie de l’Union Européenne, les trimestres ccomplis seront comptabilisés comme des trimestres effectués en France. Si le pays n’a aucune convention de sécurité sociale avec la France, les trimestres travaillés à l’étranger sont perdus.

En revanche, il convient de prendre en compte les conséquences sur les retraites complémentaires.

Avant toute expatriation, il faut demander l'avis de la direction des ressources humaines voire d'un conseiller extérieur.

Allemagne en marche vers la retraite à 69 ans

Angela Merkel a invité les Etats du Sud de l'Europe à evoir leur système de retraite avec comme conséquences des réactions assez vives de la part ds gouvernements concernés.

Dans le même temps, le « Conseil des 5 sages », le principal collège d'experts indépendants qui conseille le gouvernement fédéral sur les questions économiques et sociales, a présenté mardi un rapport sur les conséquences du vieillissement démographique en Allemagne.

Les Sages demandent au Chancelier de relever une nouvelle fois l'âge d'entrée en retraite à 69 ans : « La retraite à 67 ans doit d'abord être mise en place. Mais après, il faut continuer. A partir de 2030, nous devrons adapter la loi sur l'âge de l'entrée en retraite qui devra monter possiblement jusqu'à 69 ans à partir de 2060 ».

La retraite à 67 ans concernera tous les salariés actifs à partir de 2029. Pour le passage à 69 ans, les experts gouvernementaux proposent une étape intermédiaire à 68 ans en 2045.

L'Allemagne est confronté à un vieillissement plus rapide et plus précoce que la France . Pour les experts, le recul de l'âge de la retraite est le seul moyen de continuer à pouvoir financer le système d'assurance retraite mais aussi de préserver un volume suffisant de main d'oeuvre qualifiée. Sans une modification de l'âge de la retraite, les cinq Sages estiment que la croissance économique des prochaines décennies ne pourra dépasser les 1,3 % par an.

La population active allemande (39,5 millions de personnes) devrait perdre 6,5 millions de personnes qualifiées en 2025 : « Celles-ci sont cependant irremplaçables pour l'approvisionnement de la population et le maintien de la qualité de vie », écrivent les auteurs.

Les experts estiment qu'il faudra une augmentation du travail féminin de 1,2 million de femmes avec le recours à des mesures fiscales, le travail à temps partiel ou au travail flexible.

jeudi 19 mai 2011

Discrimination en matière de retraite : une décision de la Cour de Justice de l'Union Européenne

Par une décision du 10 mai 2011, la CJUE a souligné que le fait de verser à l'un des membres d'un partenariat de vie une pension de retraite complémentaire inférieure à celle octroyée à une personne mariée peut constituer une discrimination en raison de l'orientation sexuelle.

Dans l'affaire concerné, un travailleur allemand ayant conclu un partenariat de vie avec une personne du même sexe a saisi le tribunal afin que le montant de sa pension de retraite complémentaire soit recalculé en appliquant les dispositions en vigueur pour les couples mariés.
Saisie d'une question préjudicielle par le tribunal du travail de Hambourg, la CJUE a mentionné qu'une pension de retraite complémentaire versée par un régime public constituait une rémunération au sens de l'article 157 du TFUE et entrait donc dans le champ d'application de la directive 2000/78/CE relative à l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail.

Elle a également indiqué que les situations des couples mariés et des couples liés par un partenariat de vie sont comparables au regard de la prestation concernée.

Cette pension a vocation de fournir un revenu de remplacement à une personne, et indirectement, aux personnes qui vivent avec elle.


La CJUE constate que l'intéressé aurait eu droit à une pension supérieure s'il s'était marié au lieu de conclure un partenariat de vie. Or, selon la législation allemande, le mariage est réservé à des personnes de sexes différents alors que le partenariat de vie est réservé aux personnes de même sexe. La Cour de justice en déduit l'existence d'une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle.

Cette décision de la CJUE pourrait avoir des conséquences en matière de pension de réversion en France qui est réservée exclusivement aux couples mariés. En ce qui concerne les pensions complémentaires, il n'y a pas a priori de discrimination entre couples mariés et couples liés par un PACS.

lundi 16 mai 2011

Dépendance, les pistes du Gouvernement

Les différents groupes de travail ont remis leurs conclusions avec peu de surprise à la clef. Plusieurs débats régionaux se sont tenus ou se tiendront prochainement. Les arbitrages devraient être rendus au courant du mois de juillet pour une incorporation des mesures dans le PLFSS 2012.

Sur le chiffrage, les pouvoirs publics ont retenu la fourchette hausse, autour de 30/35 milliards d’euros s’ici 2030 contre 22 milliards d’euros aujourd’hui.

Les pistes retenues :

 Amélioration de la prise en charge des classes moyennes en modifiant les règles de l’APA ;
 Suppression éventuelle d’une journée RTT ;
 Taxation du patrimoine ou CSG.

Roselyne Bachelot a indiqué que l’idée d’une assurance obligatoire confiée au privé n’était pas la voie retenue par le Gouvernement. Elle a indiqué que la création d’une éventuelle cinquième branche de la Sécurité sociale n’était pas tranchée. Le recours sur succession semble, en revanche, abandonner.

Il est envisagé une hausse de "0,1 point de CSG" qui rapporterait "1,3 milliard d’euros", "une taxation sur le patrimoine" ou encore un alignement de la Contribution sociale généralisée acquittée par les retraités sur celle des actifs, une idée "défendue par la CFDT" mais délicate à mettre en œuvre avant l’élection présidentielle.

Roselyne Bachelot a déclaré que « la transformation des capitaux d'assurance vie en rente dépendance n'est "pas une mauvaise idée ».

dimanche 15 mai 2011

"Quel Avenir pour l'Assurance-vie ?"

A l'iniative d'Yves Censi, des rencontres parlementaires associant élus et professeionnels se sont réunis le 12 mai dernier à l'Assemblée nationale. Le Cercle des Epargnants était représenté par Jérôme Jaffré, Jean-Pierre Gaillard et Philippe Crevel. A noté agelement la présence de Stéphane Dedeyan pour Generali. A l'occasion de cette réunion, Bercy a confirmé qu'il n'y aurait pas de mesures dans le collectif budgétaire visant à augmenter les prélèvements sur l'assurance-vie.

Consulter l'article de l'Argus

 

mardi 10 mai 2011

Dépendance, les pistes de réflexion

Les différents groupes de travail ont remis ou remettent leurs propositions. En matière de financement, plusieurs pistes sont envisagées dont certaines seraient très impopulaires à mettre en oeuvre surtout à un an de l'élection présidentielle.

Il a été ainsi proposé de :

- Mettre en place une deuxième journée de solidarité sur le modèle de celle mise en place en 2004. Cette dernière permet de rapporter 2 milliards d'euros par an.

- Augmenter la CSG des retraités, actuellement inférieure à celle des actifs..

- Rendre obligatoire le recours aux assurances privées encadrées par l'Etat, dès 50 ans.

- Transformer l'APA en minimum garanti qui viendrait financer le risque de dépendance des plus modestes.

- Prélever sur les successions des personnes bénéficiaires de l'APA, de façon post-mortem, le montant versé par l'Etat.

- Relever la fiscalité sur les successions de manière générale, fiscalité déjà relevée dans le cadre de la réforme de la taxation du patrimoine.

- Créer Un fonds d'urgence d'aide à domicile.

- Transformer les contrats d'assurance vie en rente-dépendance.

- Supprimer des niches fiscales sur le capital et le patrimoine.

lundi 9 mai 2011

Quel avenir pour l'assurance-vie ? Réunion du 12 mai 2011 à l'Assemblée nationale

Le Cercle des Epargnants vous convie le jeudi 12 mai 2011 à une réunion organisée par Ives Censi, vice président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale  sur le thème "Quel avenir pour l'assurance-vie ? avec la participation de François Baroin, Bernard Spitz, Jérôme Jaffré, Antoine Carré, Valérie Rosso-Debord et Philippe Crevel.


Cette réunion se déroulera :

le jeudi 12 mai de 9 H 00 à 13 H 00
salle Colbert-Assemblée nationale
126, rue de l'Université - 75007 Paris


Vous pouvez vous inscrire sur le site du Cercle

Le programme



Le régime de la pénibilité précisé par une circulaire de la Direction de la Sécurité Sociale

La Direction de la sécurité sociale a rendu public la circulaire N°DSS/SD2/2011/151 du 18 avril 2011 rel ative à la mise en oeuvre de laretraite à raison de la pénibilité. Elle sera applicable le 1er juillet 2011.

Avec l'adoption de la loi portant réforme des retraites de 2010, il y a désormais 3 grandes catégories de personnes admises à liquider une pension de retraite au titre de la pénibilité.

Sont ainsi concernés les assurés ayant une incapacité permanente
  1. d’au moins 20 % au titre d’une maladie professionnelle ;
  2. d’au moins 20 % au titre d’un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles d’une maladie professionnelle ;
  3. compris entre 10 % et 20 % au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail.
La date à laquelle le taux d’incapacité permanente a été notifié  n'est pas pris pas en compte pour  l’appréciation du droit à une retraite anticipée.
Si l’assuré justifie un taux d’incapacité permanente d’au moins 20 % au titre d’une maladie professionnelle, la reconnaissance de cette maladie suffit à ouvrir droit, sans autre condition, au bénéfice de la retraite à raison de la pénibilité.
Pour les victimes d’accidents du travail, qui justifient d’un taux d’incapacité au moins égal à 20 %, le droit n’est ouvert qu’aux seuls assurés souffrant de lésions identiques à celles indemnisées au titre d’une maladie professionnelle.
Les assurés justifiant d’un taux d’incapacité compris entre 10 et 20 % peuvent  bénéficier d’une retraite anticipée. Dans ce cas, l'assuré doit avoir été exposé, pendant au moins 17 ans, à un ou plusieurs des facteurs de risques professionnels fixés par le décret 2011-354 du 30 mars 2011 (vibrations mécaniques, travail de nuit, températures extrêmes etc.) et établir un lien direct entre l’incapacité permanente et l'exposition à ces facteurs.
Une commission est chargée de  de vérifier si l'assuré vérifie bien la condition de 17 années d’exposition à des facteurs de pénibilité.
L'assuré souhaitant liquider une pension de retraite anticipée au titre de la pénibilité doit en faire la demande auprès de la caisse chargée de la liquidation de sa pension de retraite.
Consulter la circulaire

dimanche 8 mai 2011

Entre 9 et 10 milliards d'habitants d'ici 2050 selon l'ONU

Selon un rapport révisé de l'ONU publié le 3 mai 2011, de nouvelles projections démographiques ont été publiées. La population mondiale pourrait atteindre 10,1 milliards de personnes en 2100. En 2050, la population mondiale devrait s'élever à 9,3 milliards, soit une augmentation d'environ 2,3 milliards de personnes sur les quarante prochaines années.

L'évoultion des taux de fécondité peuvent influer sur les projections à long terme. Ainsi, la projection la plus élevée prévoit que la population mondiale atteindrait les 10,6 milliards d'individus en 2050 et les 15,8 milliards en 2100. La projection basse du taux de fertilité mondiale prévoit qu'en 2050 la planète compterait 8,1 milliards de personnes et que le nombre d'habitants diminuerait progressivement pour atteindre 6,2 milliards en 2100.

Pour les experts, la variable médiane est la plus plausible. Cette projection prévoit que la population mondiale atteindra 9,3 milliards personnes en 2050 et 10,1 milliards en 2100.

Selon le rapport, 42% de la population mondiale vit dans des pays à faible taux de fertilité où les femmes n'ont pas assez d'enfants pour que chaque femme soit remplacée par une fille. Les pays à fort taux de fertilité sont principalement en Afrique (39) mais également en Asie (9), en Océanie (6) et en Amérique Latine (4). Les pays les moins fertiles sont l'ensemble des pays européens, 19 pays sur 51 en Asie, 14 pays sur 39 sur le continent américain, deux en Afrique (Mauritanie et Tunisie) et un seul en Océanie (Australie).

Selon les experts de l'ONU, seuls les pays ayant un taux de fertilité élevé auront une population en augmentation après 2100. Les projections médianes prévoient que les pays à faible fertilité atteindront leur pic aux alentours de 2030 avant de progressivement décliner.

vendredi 6 mai 2011

Premier débat sur la dépendance

Le premier des quatre débats interrégionaux est prévu à Nantes le lundi 9 mai prochain. Le thème du débat est « société et vieillissement » et permettra de présenter les résultats de l’étude qualitative menée par TNS Sofres sur la perception de la dépendance.

Les experts exposeront leurs réflexions et engageront des échanges avec des citoyens constitués en groupes de paroles, ainsi qu’avec les participants présents dans la salle.

lundi 2 mai 2011

Retraite, la pilule amère

Les sondages se suivent et se ressemblent confirmant tout à la fois l'inquiétude persistante des Français vis-à-vis de la retraite et la difficile acceptation de la réforme de 2010.

Selon un sondage réalisé par Ipsos pour l'UMR et Liaison Sociale, 79% des Français qui souhaitent qu'elle soit à nouveau débattue à la présidentielle.

52% des personnes interrogées souhaitent "tout à fait" que les mesures votées en octobre 2010 "fassent à nouveau l'objet de débats" lors de la prochaine campagne présidentielle de 2012 tandis que 27% répondent "oui plutôt". Les sondés ne sont que 12% à répondre "non, pas du tout".

La réforme est mal acceptée car les deux sentiments qui leur viennent spontanément à l'esprit à propos de la réforme, la colère (54%) et la résignation (52%) arrivent en tête devant l'indifférence (26%), la satisfaction (14%) et le soulagement (12%).



Les personnes interrogées sont inquiètes à 68% de leur niveau de vie à la retraite (contre 30% de confiantes), mais ce pourcentage atteint 78% quand on interroge uniquement les actifs.

Comme pour le sondage du Cercle des Epargnants, environ la moitié des Français déclarent épargner pour leur retraite. selon Ipsos, ils répondent par l'affirmative à 49%. Parmi les 47% qui ne l'ont pas fait, 20% se disent qu'ils devraient ou auraient dû le faire.

Le sondage a été réalisé du 8 au 9 avril 2011 auprès d'un échantillon de 1.014 personnes (méthode des quotas) interrogées par téléphone.

Lettre N°58 Cercle des Epargnants Mai 2011

Au sommaire de la lettre du mois de mai :
- Un monde sans mémoire
- l'emploi des seniors et des juniors : même combat
- le taux d'épargne aux Etats-Unis et en France - les retraités français, des bienheureux ?
 

 





Au sommaire de la lettre du mois de mai :
- Un monde sans mémoire
- l'emploi des seniors et des juniors : même combat
- le taux d'épargne aux Etats-Unis et en France - les retraités français, des bienheureux ?

Lire la lettre