lundi 31 décembre 2012

Epargne et retraite : nouveautés 2013


Après l'augmentation des prélèvements sociaux à 15,5 % en 2012 et du forfait social de 8 à 20 %, la fin d'année aura été moins pénible pour les produits d'épargne retraite dont la fiscalité n'a pas été modifiée par les lois de finances. Le Conseil constitutionnel a même réservé une bonne nouvelle aux rentiers de régimes à prestations définies en supprimant la taxe à acquitter sur les pension. Si les produits comme le PERP,les contrats Madelin n'ont pas été modifiés, les retraités devront acquitter en 2013 une contribution de 0,3 %. Par ailleurs, le rapport du Conseil d'Orientation des Retraites a souligné que le Gouvernement devrait prendre des mesures qui auront des incidences sur le montant des pensions distribuées.

samedi 29 décembre 2012

La taxe sur les retraites chapeaux acquittée par les retraités supprimée par le Conseil constitutionnel


Taxe sur les retraites chapeau partiellement annulée Sur l'article 3, instituant une nouvelle tranche marginale à 45 % de l'impôt sur le revenu, le Conseil a validé cette mesure mais par ricochet a annulé l'article L.137-11-1 du code de la Sécurité sociale qui instituait une taxe sur les rentes des retraites à prestations définies dites également retraites chapeaux. Cet article qui avait fait l'objet de plusieurs modifications étaient fortement contesté depuis son introduction notamment par l'association ADRESE. Le Conseil a en effet considéré que la tranche de 45 % avait pour conséquence de porter l'imposition marginale des retraites complémentaires dites « chapeau » à 75,04 % pour celles perçues en 2012 et à 75,34 % pour celles perçues à compter de 2013. Le Conseil a jugé ce nouveau niveau d'imposition, en ce qu'il fait peser sur les retraités concernés une charge excessive au regard de cette faculté contributive contraire à l'égalité devant les charges publiques. Il a donc censuré, à l'article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale, la dernière tranche marginale d'imposition portant sur ces retraites, ramenant ainsi la taxation marginale maximale à 68,34 %.

La marche vers l'égalité des pensions de retraite entre les hommes et les femmes


Une étude de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse souligne qu'en moyenne les pensions des femmes sont inférieures à celle des hommes d'in tiers mais que cette inégalité se réduit du fait de l'amélioration des carrières des femmes dont le taux d'activité est identique voire pour certaines générations supérieur à celui des hommes qui ont plus de plus en plus de mal à s'insérer dans le monde du travail. La différence de pension résulte des interruptions de carrière intervenant avec la venue des enfants. Pour les générations des années 40, cette interruption atteignait 2,5 années.

Les majorations de durée d'assurance, de deux années par enfant ne permettent pas de compenser le manque à gagner auquel il faut ajouter des salaires moins élevés que les hommes et des progressions de carrière plus difficiles.

Pour les femmes nées dans les années 60, les conditions de départ seront meilleures à condition que le système de retraite ne pâtisse pas trop de la situation économique et démographique. En conservant le mode de calcul actuel, les femmes actives auront accumulé une durée d'assurance supérieure à leurs aînées de six ans. Cette progression résulte de l'amélioration du taux d'activité féminin de génération en génération. Près de 80 % des femmes nées en 1965 travaillaient à l'âge de 35 ans, contre seulement 65 % de leurs aînées de la génération 1945. Les mères bénéficiant toujours de deux années d'assurance supplémentaires par enfant, la différence de durée cotisée avec les hommes s'est estompée.

Du fait des différences de salaires, les écarts de pension sont plus importants au niveau des complémentaires car le régime de base plafonné à 50 % du plafond de la sécurité sociale nivelle les écarts. Lire la synthèse de l'étude

mardi 25 décembre 2012

La sortie en capital du PERP



Les titulaires du PERP ont la possibilité de sortir en capital à hauteur de 20 % au moment de la liquidation. Ils peuvent alors opter un prélèvement libératoire de 7,5 % après application d'un abattement de 10 %. L’administration fiscale a précisé que cette option n’est possible que si le capital fait l’objet d’un versement unique et si l’intégralité des droits est liquidée ou si le solde des droits ne peut plus l’être que sous forme de rente. A défaut, le capital sera intégré au revenu imposable. Il faut souligner que tous les contrats ne permettent pas la sortie partielle en capital. La logique du PERP est la sortie en rente. Initialement, la sortie en capital avait été rendue possible pour les petits montants de rente annuelle et en cas de situations exceptionnelles (handicap, minimas sociaux...)

vendredi 21 décembre 2012

Retour sur le rapport du Conseil d'Orientation des Retraites


Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a publié mercredi 19 décembre son onzième rapport dédié aux perspectives financières des régimes aux horizons 2020, 2040 et 2060. Selon le COR, le solde financier du système de retraite serait déficitaire d’environ 20Md€ en 2020 (- 20,8Md€ dans le scénario le plus optimiste, -24,9Md€ dans le plus pessimiste). Du fait des incertitudes économiques, les fourchettes des projections s’élargissent avec le temps : quasi équilibre en 2040 dans le meilleur des cas, déficit supérieur à 74Md€ dans le moins favorable.

Lire la note du Cercle sur le rapport

jeudi 20 décembre 2012

Les projections financières du Conseil d'Orientation des Retraites


Le Conseil d'Orientation des Retraites a officiellement présenté son rapport sur les perspectives financières des régimes de retraite jusqu'en 2060.

Comme il a été précédemment mentionné, ce rapport souligne la nette dégradation des comptes de l’assurance-vieillesse du fait du ralentissement économique et de la poursuite du vieillissement de la population.  S'il ne préconise pas une solution en particulier, il dresse les différentes pistes possibles pour assurer l'équilibre sachant qu'en 2060 du fait de l'évolution démographique, la situation s'améliorera.  Parmi les pistes, le COR met en avant soit la diminution des pensions, le report de l'âge effectif de départ à la retraite ou l'augmentation des cotisations.

Il apparaît nettement que le report de l'âge effectif de départ à la retraite est la mesure la plus efficace. Elle peut prendre la forme soit d'un allongement de la durée de cotisation qui pourrait ainsi atteindre 43 ans autour de 2023.

Les marges de manoeuvre du Gouvernement sont étroites surtout s'il entend améliorer les dispositifs liés à la pénibilité et progresser sur le chemin de l'égalité homme/femme en matière de pension.  Le Gouvernement pourrait opter pour une réforme systémique mais cela poserait la question de l'alignement de la fonction publique sur le secteur privé. La réforme systémique viserait, en effet, à instituer un régime unique par points avec pourquoi pas la prise en compte, comme en Suède, de l'espérance de vie à la retraite.

Lire l'ensemble du rapport du Conseil d'Orientation des Retraites

Atlantico.fr : interview de Philippe Crevel sur la réforme des retraites


Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants a été interviewé par Atlantico au sujet des projections financières présentées par le Conseil d'Orientation des Retraites le 19 décembre et sur les pistes possibles de réformes de notre système de retraite.

retrouver l'interview

mercredi 19 décembre 2012

Retraite, il y aura bien une nouvelle réforme en 2013


Pierre Moscovici, Ministre de l 'Economie et des Finances, a confirmé, mercredi 19 décembre, que le Gouvernement travaillera en 2013 sur une réforme des retraites compte tenu des dernières simulations financières du Conseil d'Orientation des Retraites. Il a ajouté que cette réforme serait différente de celle de 2010 sans préciser quels paramètres seraient modifiés.

mardi 18 décembre 2012

L'étonnante transition démographique en Algérie


A quelques heures de la visite de François Hollande en Algérie, une étude détaillée sur la démographie algérienne est disponible. Cette étude souligne que l'Algérie a connu une mutation rapide de sa démographie du début des années 70 aux années 2000 avec un passage de son taux de fécondité de 7 à 2. Il est à souligner que cette diminution a été obtenue sans que l'action des pouvoirs publics y soit pour quelque chose. De même, la remontée depuis le milieu des années 2000 du taux de fécondité qui aujourd'hui est de 2,9 s'est effectué dans un climat de maîtrise des naissances. La situation politique, économique et religieuse a certainement implicitement influencé les comportements.

Lire l'étude publiée par l'INED

16 % des Français fâchés avec l'écriture


Selon une enquête de l'INSEE sur les Franaçis et la vie quotidienne, en 2011, 16 % des personnes de 18 à 65 ans résidant en France éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit, et pour 11 % ces difficultés sont graves ou fortes. Point rassurant pour notre système éducatif, les personnes âgées de 18 à 29 ans ont de meilleurs résultats que les générations plus âgées en lecture et en compréhension orale. Les hommes éprouvent plus de difficulté que les femmes à l'écrit.

Dans le domaine du calcul, la calculatrice et l'effet de l'âge pèsent en revanche , la part des personnes très à l'aise baisse par rapport à 2004.

lundi 17 décembre 2012

Retraite, l'heure des choix arrive et nous n'allons pas rire

La réforme des retraites pour 2010 reposait sur des hypothèses économiques qui sont devenues caduques avec le ralentissement marqué de l’économique qui se caractériser par une faible progression de la masse salariale, de faibles gains de productivité et donc par des ressources en stagnation pour les régimes de retraite.

La réforme de 2010 supposait un retour à l’équilibre des régimes de base pour 2017. La mesure clef était le report de l’âge légal de 60 à 62 ans et de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans.

Selon les premières informations fournies par le Conseil d'Orientation des Retraites, d'ici 2020, le déficit des régimes de base évolueraient entre 20 et 25 milliards d'euros. En cas de maintien du taux de chômage au-dessus de 7 %, le déficit pourrait même atteindre 105 milliards d'euros d'ici 2060.

Pour revenir à l'équilibre d'ici 2020, le COR propose plusieurs pistes. Il faudrait soit relever les cotisations de 1,1 point ou baisser le rapport entre la pension moyenne et le salaire moyen de 5 % ou reculer l'âge effectif de départ à la retraite de 6 mois.

Cotisations, la voie difficile Compte tenu du niveau des prélèvements en France, les marges de manœuvre sont nuls ou presque. En outre, il convient de souligner que l’assurance-maladie et la dépendance sont également sujettes à réclamer une augmentation de CSG ou de prélèvements.

L’âge de départ à la retraite, le Gouvernement n’est pas chaud

Il faudrait que l'âge effectif soit de 63,5 ans pour les actifs du privé et de 59,2 ans pour la fonction publique. Ce relèvement peut passer soit par la durée de cotisation ou par l'âge légal. Ainsi, la durée de cotisation qui évolue de puis 2003 en fonction de l’espérance de vie à la retraite pourrait passer pour les futures générations à 42 voire 43 ans. Cette mesure pénalise moins les actifs ayant commencé à travailler tôt que le report de l’âge légal de départ à la retraite.

Pour reculer l’âge effectif de départ à la retraite, l’autre moyen est de jouer sur l’âge légal et l’âge de la retraite à taux plein. Nos partenaires ont tendance à fixer l’âge légal autour de 65 ans (Italie, Espagne) et ont adopté des lois afin de reculer l’âge de la retraite à taux plein au-delà de cet âge. Le report à 68 ans est programmé au Royaume-Uni. L’objectif est de pénaliser les départs précoces en prévoyant l’obtention de la retraite à taux plein au-delà d’un certain âge.

La baisse des pensions, une mesure impopulaire

Plusieurs méthodes sont possibles pour diminuer le taux de remplacement des pensions. Les pouvoirs publics peuvent désindexer les droits à retraite et les pensions de l’inflation ce qui rapporterait plusieurs milliards d’euros. Une autre solution consisterait à prendre en compte non plus les quinze meilleures années mais l’ensemble de la carrière ce qui limiterait les droits à pension. Une telle réforme poserait un problème d’équité avec la fonction publique dont les pensions sont calculées sur la base des 6 derniers mois. Une autre manière de réduire les pensions serait d’instituer des abattements en fonction de l’âge de départ sous forme de décote pour pénaliser les actifs partant avant un certain âge. D'ici 2040, l'équation est encore plus dure, il faudrait relever les cotisations de 5 à 6,2 points ou baisser à nouveau le rapport entre pension moyenne et revenu moyen de 20 % ou relever de 4 années en 2040 et 5 années en 2060 l'âge effectif de départ à la retraite.

L’idée de la réforme systémique, séduisante mais un chantier de haut vol

Compte tenu des blocages inhérents à toute réforme des retraites en France, l’option de la réforme systémique peut être une solution d’autant plus que le Gouvernement semble s’interdire de jouer sur l’âge légal.

La réforme systémique ne résout en rien le problème de financement mais permettrait de rebattre les cartes et surtout d’harmoniser tous les régimes en y intégrant la fonction publique.

La réforme systémique pourrait s’inspirer du modèle suédois qui repose sur un régime par points en comptes notionnels.

Un compte individuel de retraite virtuel est attribué à chaque actif sur lequel sont versées de manière fictive ses cotisations retraite. Ces cotisations peuvent être transformées en points comme dans nos régimes complémentaires.

Durant la période d’activité, les cotisations ou les points accumulés sont actualisés (taux de rendement) en fonction de l’indice des prix, de la masse salariale ou en fonction d’un autre indice.

Au moment de la liquidation de sa retraite, les cotisations ou les points sont transformés en rente en prenant en compte l’espérance de vie de la cohorte concernée (coefficient de conversion).

Un tel dispositif permet de lisser plus finement les effets du vieillissement que notre système actuel. Il autorise une plus grande liberté par rapport à l’âge légal. Ceux qui souhaitent partir tôt le peuvent mais leur retraite est moindre que ceux qui partent plus tard (ce qui est déjà un peu le cas dans notre système actuel).

Ce système est surtout beaucoup plus simple car il repose sur la fusion de tous les régimes de base et complémentaires. Notre système actuel comprend de multiples dispositifs complexes de compensation entre les caisses.

Le régime en comptes notionnels permettrait l’alignement du régime de la fonction publique et des régimes spéciaux

Une telle mutation pose des problèmes de transition et génère des coûts de migration. Il faudrait des mesures d’ajustements pour en atténuer l’impact.

Par ailleurs, pour garantir un réel équilibre du régime de retraite, il faudrait fixer un montant maximum de la richesse nationale alloué aux retraites ce qui pourrait conduire comme en Suède à des baisses automatiques de pension en cas de recul du PIB.

Les objectifs de la réforme des retraites de 2013


A quelques jours de la présentation des simulations financières du Conseil d'Orientation des Retraites, le Gouvernement laisse filtrer ses objectifs en matière de retraite.

Si bien évidemment, l'objectif numéro un sera d'empêcher une dérive des comptes, le Gouvernement tentera d'habiller les mesures les plus impopulaires par quelques avancées sur des sujets qui lui tienne à coeur.

Ainsi, il entend clarifier les mécanismes de solidarité et de leur affectation au FSV, à assurer l’égalité homme/femme (pensions des femmes de 20 à 40 % sont actuellement inférieures à celle des hommes) et réformer la prise en compte de la pénibilité. Les droits familiaux et la réversion pourraient connaître d'amples changements.

vendredi 14 décembre 2012

2013, les départs à la retraite devraient exploser


Avec la montée en puissance de la réforme des retraites de 2010, le nombre de départs à la retraite va atteindre un point bas en 2012 avec 578 000 personnes concernées. ce faible nombre s'explique par le passage à 60 ans et 9 mois de l'âge légal pour la génération de 1952 entraînant le report de 200 000 départs. En revanche, le flux de départs anticipés du fait de l'entrée en vigueur du décret du 2 juillet 2012 au 1er novembre s'élèvera à 17 800 et contribuera au doublement des flux de départs anticipés à 80 000.

En 2013, le nombre de départs devrait atteindre 718 000 en progression de 24 % avec 145 000 départs anticipés. Les dispositifs de 2010 et 2012 devraient générer 100 000 départs anticipés dont les deux tiers au titre du dernier dispositif. 20 % des nouveaux retraités de 2013 le seront par un dispositif de retraite anticipé.

Le surcoût pour le régime général de retraite est de 450 millions d'euros des départs anticipés version 2012.

Les charges de retraite au titre du régime général atteindraient 4,7 %.

jeudi 13 décembre 2012

Les Canadiens veulent épargner pour leur retraite


Pour préparer leur future retraite, les Canadiens optent à 70 % pour l'épargne. Les Canadiens qui ne sont pas encore à la retraite veulent par ailleurs se désendetter pour préparer leur future retraite (66 %), selon le sondage annuel sur les REER de RBC, Les autres priorités pour préparer la retraite sont de calculer ce que seront leurs dépenses fixes (45 %) et élaborer un portefeuille de placements (39 %) sont les autres mesures les plus souvent citées par les répondants qui se préparent à la retraite.

Selon le sondage de cette année, plus de Canadiens sont inquiets par l'équilibre entre l'épargne pour les priorités immédiates et l'épargne à plus long terme (81 % en 2012, comparativement à 77 % en 2011).

Plus de la moitié (55 %) des Canadiens détiennent un plan d'épargne retraite REER, une proportion semblable à 2009 (54 %) et en baisse par rapport à 2011 (60 %). Parmi ceux qui prévoient faire une cotisation ponctuelle à leur REER, 27 % l'ont déjà fait en janvier ou février 2012 ; un répondant sur quatre (25 %) prévoit le faire en février 2013. La cotisation moyenne prévue pour l'année d'imposition 2012 est de 4 025 $, le plus bas niveau en quatre ans. Parmi les Canadiens qui détiennent un REER, 73 % prévoient y cotiser un montant au moins égal à celui de 2011 ; près de la moitié (46 %) des 18 à 34 ans affirment que le montant de leur cotisation pour 2012 sera plus élevé. Seulement un cotisant sur trois (32 %) verse des cotisations périodiques dans le cadre d'un programme. Les fonds communs de placement demeurent le type de placement REER le plus courant (46 %) pour l'année d'imposition 2012, plus que les certificats de placement garanti (24 %) et les comptes d'épargne (22 %).

mercredi 12 décembre 2012

Augmentation des cotisations pour l'assurance-vieillesse des professions libérales


Comme prévu dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les taux de cotisation du régime d’assurance vieillesse des professions libérales sont relevés dès le 1er janvier 2013. Une seconde hausse est programmée pour 2014. Ainsi, le taux sera de 9,75 % pour la première tranche du revenu (jusqu’à 85 % du plafond annuel de la sécurité sociale, fixé à 31 477 euros en 2013) et de 1,81 % pour la seconde tranche (comprise entre 85 % et 5 fois le plafond annuel de la sécurité sociale), contre respectivement 8,63 % et 1,6 % en 2012.

Ce même projet de loi prévoit un seconde augmentation pour 2014 avec un passage des taux respectifs à 10,1 % et à 1,87 %.

INED : une étude sur l'évolution de la démographie française


Magali Mazuy, France Prioux et Magali BarBieri ont pour le compte de l'INED publié une étude très intéressante sur "l’évolution démographique récente en France.Quelques différences entre les départements d’outre-mer et la France métropolitaine"

Vous pouvez la consulter sur le site de l'INED

Le Conseil d'Orientation des Retraites dessine le futur de nos retraites


Le Conseil d'Orientation des Retraites s'est réuni le 11 décembre afin d'amorcer l'examen d'une partie du rapport du COR sur les projections financières à l'horizon 2060. Ce travail se poursuivra la semaine prochaine à l'occasion de la réunion du 19 décembre. Ces projections financières sont attendues car elles serviront de base à la négociation sur les retraites prévue par le Gouvernement en 2013. Ce rapport prendra en compte la dégradation de la situation économique qui influe fortement sur les comptes des régimes par répartition.

mardi 11 décembre 2012

Un guide pour la retraite des expatriés


La question de la retraite est un sujet d'inquiétude pour de nombreux actifs mais tout particulièrement pour les expatriés qui ont pu connaître plusieurs types de régimes. Le GP Info Retraite met à leur disposition un guide très complet.

Consulter le guide

dimanche 9 décembre 2012

La réforme des complémentaires pourrait entamer de 5 % le montant des pensions


Le MEDEF a proposé plusieurs pistes de réformes pour assurer l'équilibre des régimes complémentaires de retraite dont le gel des pensions et l'instauration d'un abattement de 10 % pour ceux qui partiraient avant 65 ou 67 ans. Il apparaît que la perte de pension pourrait être d'au moins 5 % selon les simulation réalisées.

Lire l'article de l'EXPRESS.fr

vendredi 7 décembre 2012

Préfon, un an de sursis pour les rachats exceptionnels


Les adhérents au régime de la fonction publique devaient voir disparaître cette année le plafond de supplémentaire de déduction.

Avec l’adoption de la loi Fillon et les lois de finances qui ont suivi, la Préfon a vus on régime fiscal se banaliser. Il est désormais aligné sur celui de l’épargne retraite et en particulier sur celui du PERP. Néanmoins, il existe des dispositions particulières applicables aux cotisations de rachat versées à Préfon-Retraite par les cotisants affiliés avant le 1er janvier 2005, ainsi que pour les cotisants affiliés après le 31/12/2004 et ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent public en activité au moment de leur adhésion. Ces cotisants peuvent déduire, en plus des cotisations ouvrant à la déduction plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limité de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale, des cotisations de rachat dont le nombre est ainsi fixé par la loi :

Jusqu’à 4 années par an, en 2007, 2008 et 2009
Jusqu’à 2 années par an, en 2010, 2011 et 2012

Dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances rectificative, l'Assemblée nationale a adopté un amendement qui proroge cette possibilité jusqu'au 31 décembre 2013.

jeudi 6 décembre 2012

L'AFG lance son combat en faveur de l'épargne longue


Le 5 décembre, l'AFG a présenté ses propositions en faveur de l'épargne longue. L'AFG souhaite un développement de l'épargne investie en actions. L'organisation propose ainsi la mise en place de fonds communs d'investissement productif de long terme (produits investis à plus de 66 % en titre entreprises et avec un minimum en actions). Elle réclame un élargissement du PERP  avec la possibilité d'intégration de titre en direct. Aujourd'hui, le PERP peut comporter des unités de compte.

 L'AFG reprend la proposition du rapport Gallois avec la création d'un PEA PME. Elle  demande également le relèvement à 200 000 euros du plafond du PEA dont le plafond est actuellement de 132 000 euros. En matière d'assurance-vie, l'association souhaiterait une incitation fiscale différentielle en faveur des unités de compte actions. 

Elle réclame que les FIP et les FCPI ne soient pas intégrés au plafonnement des niches fiscales et soient traités comme les SOFICA. 

Les investissements des entreprises dans des fonds PME devraient bénéficier d'un taux d'impôt incitatif.

L'AFG réclame, par ailleurs le retour à 8 % du forfait social dont le taux a été relevé à 20 % cet été pour le sproduits d'épargne retraite. 


Les plafonds fiscaux de l'épargne retraite en 2013


Prochainement, un arrêté fixera le montant du plafond de la sécurité sociale. à 3 086 euros par mois conformément à l'annonce qui avait été faite sur ce site au mois d'octobre. Le montant 2013 est en hausse de 1,8 % par rapport au plafond mensuel de 2012. En prenant comme base ce chiffre, il est possible d’estimer les plafonds 2013 du PERP et des contrats Madelin. La déduction du PERP est limitée à 10 % des revenus professionnels plafonnés à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale soit 29 625 euros pour une personne seule au titre des revenus de 2013 Pour les personnes ayant de faibles revenus ou ne disposant pas de revenus professionnels, la limite de déduction est fixée à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 3 703 euros au titre des revenus 2013. les cotisations versées dans le cadre des Contrats Madelin sont déductibles à hauteur de 10 % du bénéfice imposable dans la limite de huit fois le PASS, soit 29 625 euros, plus 15 % sur la fraction du bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS , soit une déduction maximale de 74 063 euros. Pour les professionnels dont le bénéfice imposable de 2012 est inférieur ou égal à 37 032 euros, la déduction est égale au minimum à 10 % du PASS, soit 3703 euros.

mardi 4 décembre 2012

Les motivations des départs à la retraite


La Direction des Etudes, des Evaluations et des Statistiques du Ministère des Affaires sociales  a publié une étude sur les motivations des personnes partant à la retraite.

Parmi les principaux motifs figurent évidemment la situation personnelle face à l'emploi. Les personnes aux chômage en âge de pouvoir prendre leur retraite sont conduits à liquider leurs pensions plus fortement que ceux qui ont un emploi. Il faut également prendre en compte le rapport à son emploi, la satisfaction ou pas de travailler. L'autre grand facteur est sans surprise, l'état de santé.

lire l'étude de la DREES

samedi 1 décembre 2012

La lettre du mois de décembre du Cercle es Epargnants



Au sommaire de la lettre N° 77 du mois de décembre 2012 du Cercle des Epargnants :

Lire la lettre N°77