samedi 28 novembre 2009

Les plafonds 2010 pour les pensions et l'épargne retraite

Les nouveaux plafonds de la sécurité sociale ont été publiés au Journal Officiel du 26 novembre dernier.

Au 1er janvier 2010, le plafond annuel sera de 34 620 euros en augmentation de 0,9 % par rapport à 2009. Le plafond mensuel mensuel est fixé à 2 885 euros.

Ces plafonds sont utilisés tant pour le calcul des droits en matière de retraite par répartition que pour déterminer le plafond de l'enveloppe de déduction applicable à l'épargne retraite.

Pour le calcul des droits à la retraite par répartition, le plafond de la sécurité sociale permet de déterminer le montant maximal de la pension de base que les salariés pourront obtenir de la part de la CNAV ou des autres régimes de base.

Pour les régimes complémentaires des salariés, le plafond de la sécurité sociale permet de fixer le montant des cotisations en fonction des différentes tranches de salaire.

A l'Agirc (caisse de retraite des cadres) par exemple, les cotisations sont t différentes selon que la rémunération est inférieure à quatre plafonds de la Sécurité sociale, ou est située entre quatre et huit plafonds. Au-delà de huit Pass, on ne cotise plus.
L'augmentation de 2010 permet donc aux cadres supérieurs de cotiser sur une base de 2.496 euros (312 x 8) supplémentaires par rapport à 2009.

{{Pour les Contrats Madelin}}

Il sera possible en 2010 de déduire jusqu'à 64.047 euros, contre 63.470 en 2009. Soit une économie d'impôts supplémentaire de 577 euros.

{{
Pour le PERP}}

la déduction des versements effectués sur un PERP est plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limite de huit fois le plafond annuel soit pour les revenus 2010, {{27 696 euros}} pour une personne seule ou à défaut de revenus professionnels le titulaire d'un PERP pourra déduire jusqu'à 10 % du PASS {{soit 3 462 euros}}. Entrent dans cette enveloppe fiscale également les abondements au PERCO.

Report pour la rapport 2010 du COR

Logiquement, le Conseil d'Orientation des Retraites est censé remettre son rapport avant le 1er février 2010. Selon des rumeurs, ce rapport ne pourrait être rendu public qu'au mois de mars après les régionales... Au-delà des aléas politiques, le COR a prévu de poursuivre l'examen des simulations de la mutation du régime général actuel en régime par points et en comptes notionnels au mois de janvier rendant difficile l'établissement du rapport pour le début du mois de février... A suivre...

jeudi 26 novembre 2009

Les Etats Généraux du Bien Vieillir

A l'initiative de François Sarkozy qui codirige la société LongeviTV consacré aux séniors, les "Etats Généraux du Bien Vieillir" se tiendront à Paris les 28 et 29 novembre prochains. Cette manifestation gratuite et ouverte au grand public proposera sept tables rondes de deux heures chacune faisant le point sur l’ensemble des questions clés liées à la longévité, en parallèle du Forum scientifique UNESCO-PARIS MATCH (3 heures de conférence sur : Arthrites, arthrose, ostéoporose).

Des conférences pour tous. Ces événements se dérouleront le samedi de 10h à 18h30 et le dimanche de 10h30 à 17h. L’ensemble des conférences seront en accès libre dans trois amphithéâtres de l’UNESCO, d’une capacité de 350 à 1350 places. L’UNESCO accueillera le public une heure avant le début de chaque table ronde et sera ouvert durant les deux journées du week-end. L’ensemble des conférences seront gratuites et ouvertes à tous sur inscription préalable. Près de 90 experts et personnalités, se succèderont durant 2 jours, pour apporter connaissances et témoignages au grand public :

- Dr Jean-Marie Bourre (Nutrition)
- Pr Bruno Dubois (mémoire),
- Pr Philippe Humbert (peau)
- Dr Olivier de Ladoucette (bien vieillir dans sa tête),
- Pr José Alain Sahel (vision)
- Pr Jean-Noel Fabiani (coeur)
- Pr Françoise Forette (activité),
- Pr Maxime Dougados (arthrites, arthrose, ostéoporose) pour le VIème Forum scientifique UNESCO-Paris Match

Mais également Simone Veil et son époux, Gilbert Montagné pour la vision, Jean Piat pour la mémoire, Philippe Bouvard pour l’activité, etc.

Au sein de l’UNESCO, un village sur la longévité sera organisé avec une douzaine de stands et kiosques dédiés aux différents partenaires de l’événement.

Y seront présentées des innovations technologiques et médicales en matière de nutrition, de vision, de cosmétiques, de cardiologie et des tests de mémoire par des jeux cérébraux. Des dépistages gratuits et rencontres avec des spécialistes seront également possibles.

se rendre sur le site Longevi TV

Emploi des seniors, l'heure est à la mobilisation

Le Gouvernement, en cette période de progression du chômage, mobilise les acteurs économiques et sociaux en faveur de l'emploi des seniors. Un site Internet est désormais consacré à cette problématique : aller sur le site

Par ailleurs, un bilan des actions a été réalisé :

Consulter le bilan

mercredi 25 novembre 2009

Les plans senior décortiqués

D'ici la fin de l'année, les entreprises de plus de 50 salariés auront du adopter leur plan senior. A défaut, une taxe de 1 % de ma masse salariale devra être versée à la CNAV. Les entreprises ou groupe dont l'effectif est compris entre 50 et 300 salariés ne seront pas soumis à pénalité si elles appliquent un accord de branche étendu respectant les prescriptions légales.

le plan qui est soumis à l'approbation du Préfet de région doit comporter un objectif chiffré de maintien dans l'emploi des plus de 50 ans ou de recrutement pour les plus de 55 ans. Il doit également comporter des dispositions favorables au maintien dans l'emploi et au recrutement des salariés âgés sur trois domaines d'action au moins choisi dans une liste fixée par décret et auxquels sont associés des indicateurs chiffrés.
Il doit prévoir des modalités de suivi de la mise en oeuvre du plan.

Les 6 domaines d'action fixés par décret sont :

- recrutement de salariés âgés dans l'entreprise ;
- anticipation de l'évolution des carrières professionnelles ;
- amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité;
- développement des compétences et des qualifications et accès à la formation ;
- aménagement des fins de carrière et de la transition entre activité et retraite ;
- transmission des savoirs et des compétences ainsi que du développement et du tutorat.

Retraite chapeau taxé à 30 %

La commission mixte paritaire du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2010, en charge d'établir le texte qui sera soumis en dernière lecture à l'Assemblée et au Sénat, a modifié le texte de l’article 14 concernant les retraites chapeau.

Du fait du texte retenu par la CMP, les prestations de retraite versées dans le cadre des régimes à prestations définies à droits conditionnels (article L. 137-11 du code de la sécurité sociale) dont le montant est supérieur à huit fois le plafond de la sécurité sociale seront assujetties au premier euro à une contribution additionnelle dont le taux est fixé à 30 %.

Ce dispositif s’appliquera aux retraites liquidées à compter du 1er janvier 2010.


Par ailleurs, au moment où le Gouvernement et le Parlement entendent modifier le régime des retraites chapeau, deux avocats le décortique dans le Figaro

mardi 24 novembre 2009

L'équation de tous les dangers

L'incidence financière en 2013 des gains en matière d'espérance de vie, du papy-boom et du dispositif de carrière longue est évaluée à 15,2 milliards d'euros soit 17,6 % de la masse des pensions prévues pour cette même année.

Le dispositif de carrière longue même si le nombre de départs en 2009 est en décrue du fait du durcissement des conditions et du nombre moins élevé de personnes concernées (allongement de la scolarité) génère un surcoût de 2 milliards d'euros par an.

jeudi 19 novembre 2009

Les 5 catégories d'épargnants français

Les épargnants français peuvent être classés en cinq catégories :

- la première comprend près d'un tiers des ménages. Leur épargne est exclusivement de livrets. Ils se retrouvent chez les jeunes et les personnes âgées et ont de fiables revenus. L'épargne est constituée afin de satisfaire des besoins de consommation et de précaution.

- La deuxième catégorie comprend 11 % des ménages qui détiennent des livrets mais aussi de l'assurance-vie. Il s'agit essentiellement de personnes âgées à faibles revenus. L'épargne vise à permettre le financement de besoin de transaction et à préparer la retraite.

- la troisième catégorie rassemble 17 % des ménages qui ont un portefeuille constitué de livrets et d'épargnes logement. Il s'agit de ménages de moins de 40 ans aux revenus modestes qui épargnent afin d'acquérir leur résidence principale.

- la quatrième catégorie qui regroupe le quart des ménages se caractérise par la possession de livrets, d'épargne logement, d'assurance-vie et de titres. Les ménages concernés sont dans le dernier décile de revenus et de patrimoines. Ils ont un niveau de formation supérieure.

- la dernière catégorie rassemble des ménages qui ont investi essentiellement dans les valeurs mobilières, en assurance-vie. Ces ménages ont entre 50 et 60 ans ; ils disposent de revenus importants et sont propriétaires de leur résidence principale. leurs objectifs sont la préparation de la retraite et la succession.


60 % des ménages français placent leur épargne en produits peu risqués et peu rentables sur longue période. Pour le moins il constaté que les Français intègrent la notion de cycle de vie dans leur politique d'allocation d'actifs.

mercredi 18 novembre 2009

Partir à 57 ans...

Selon la dernière étude commandée par la CNAV auprès de LH2, les Français souhaitent partir à la retraite à 57 ans mais ils jugent qu'ils seront contraints de travailler jusqu'à 64 ans. Ils considèrent que l'âge acceptable pour partir à la retraite est de 62 ans.
A travers ce sondage, la contradiction sur l'emploi des seniors est clairement exprimés. La retraite à 60 ans est considérée comme le dernier grand acquis social. Même s'il apparaît de plus en plus irréaliste à maintenir, les Français rêvent de le maintenir en état.

Ils sont 64% à juger qu'il faut "réformer pour mieux le préserver" le système de retraite actuel par répartition, tandis que 23% estiment qu'il "faut le conserver en l'état" et 7% qu'il "faut l'abandonner au profit d'un système d'épargne individuel". 47% des personnes interrogées se sont dites d'accord ("probablement" ou "certainement") pour "cotiser davantage", contre 48% pas d'accord ("certainement pas" et probablement pas"), 5% ne se prononçant pas.

42% sont d'accord pour "travailler plus longtemps", contre 52% qui y sont opposés, et 6% qui ne se prononcent pas. Enfin, 18% sont prêts à "percevoir une plus petite retraite", contre 80% qui s'y opposent, 2% ne se prononçant pas.

Sur les moyens pour pérenniser notre système de retraite, aucun consensus n'existe ce qui augure mal des futures négociations.

retrouver les résultats du sondage

mardi 17 novembre 2009

L'épargnant français face à la crise

En période de crise, les Français jouent à la fourmi en augmentant leur effort d’épargne. En 2008, ils auraient eu d’autant plus de raison à opter pour ce comportement que la baisse sans précédent des valeurs mobilières pouvait les inciter à vouloir reconstituer leur encaisse. Il faut souligner que pour la première fois depuis 30 ans le patrimoine a baissé en 2008 d’environ 3 %.

Or le taux d’épargne des Français n’a commencé à augmenter qu’à la fin de l’année 2008 en passant de 15 % du revenu disponible brut au mois d’août pour atteindre 16,7 % au mois de mai 2009 en passant par 15,8 % au mois de novembre 2008.

Cet attentisme peut s’expliquer par la méfiance que pouvait inspirer la sphère financière en pleine tourmente, puis la volonté de maintenir la consommation. Ce n’est qu’avec les garanties données par les Etats aux établissements bancaires et l’approfondissement de la crise que les Français ont accru leur effort d’épargne.

La crise a modifié leur comportement d’épargne en les conduisant à privilégier dans un premier temps les produits d’épargne sûre voire les liquidités. En 2008, pour la première fois depuis 1990, les Français ont privilégié en flux l’épargne liquide du fait de l’inversion des taux et de la chute du CAC 40 de 42,7 %.

La crise a été marquée au début par le boom du Livret A qui était rémunéré à 4 % au 1er août 2008 au moment où l’inflation s’effondrait. Le Livret A a été également dopé par le processus de libéralisation de sa distribution. Depuis le taux est de 1,25 % depuis le 1er août 2009.

De janvier 2008 à août 2009, l’encours du Livret A a progressé de 20 % passant de 123 à plus de 160 milliards d’euros.

Néanmoins, depuis le mois de mai 2009, une stabilisation et une décrue sont enregistrées. La décollecte a été, depuis le mois de mai, de 6,4 milliards d’euros.

Les comptes à terme qui avaient connu une vive progression sur les trois premiers trimestres de 2008 connaissent également une décollecte de plus de 28 milliards d’euros du 1er janvier au 31 août de cette année.

Depuis le 1er janvier, les comptes courants enregistrent un reflux alors qu’ils avaient fortement augmenté durant l’année 2008.

L’assurance-vie a pâti de la crise durant toute l’année 2008 et le début de l’année 2009 tant en raison de la méfiance générale que par la concurrence des produits d’épargne à court terme comme le Livret A. Depuis le mois de mars 2009, un renversement de tendance est constaté.

En 2008, les cotisations nouvelles versées sur les contrats d’assurance vie à adhésion individuelle et les bons de capitalisation enregistrent une baisse de 12 % par rapport à l’année 2007 pour atteindre 85milliards d’euros. Ce recul d’activité, qui concerne tous les trimestres de l’année, résulte de la poursuite en cours d’année de la dégradation de l’environnement économique et surtout financier déjà présente fin
2007.

Sur les huit premiers mois de l’année, l’assurance-vie progresse de plus de 39 milliards d’euros.

La désaffection sur les unités de compte se poursuit même si une stabilisation est constatée avec près de 5 milliards d’euros de flux net depuis le 1er janvier 2009. Le point bas en matière de cotisations pour les unités de compte a été atteint au mois de février avec une collecte de 855 millions d’euros pour une collecte mensuelle moyenne qui dépassait 3 milliards en 2007.

Les Français ont toujours tendance à aller à contretemps sur le marché des actions. Il faudra plusieurs mois afin que ce placement retrouve un intérêt pour les épargnants. Il faut néanmoins noter un léger retour tant sur les UC des contrats d’assurance-vie que sur les actions cotées (+3 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2009 sur un encours total de 102 milliards d’euros). Les OPCVM généraux sont en revanche stables à 123 milliards d’euros.

Sinon, sur moyenne période, l’assurance-vie est devenue de facto le véritable produit d’assurance retraite des Français au-delà de son rôle de couteau suisse de l’épargne. En moyenne, depuis 1997, les Français ont investi 50 milliards d’euros dans l’assurance-vie chaque année avec une pointe à 100 milliards d’euros en 2006. Sur les 1200 milliards d’euros, 200 milliards d’euros sont investis en unités de comptes.

Le PERP qui depuis sa création ne rencontre qu’un succès relatif souffre en période de crise. Sur les six premiers mois de l’année, seulement 29 000 nouveaux plans ont été ouverts soit une baisse de 38 % par rapport à la même période de 2008. Sur le premier semestre, les cotisations ont baissé de 3 % et l’encours s’élève à 2,057 milliards d’euros en progression de 2 %. Le surplace du PERP est lié au refus des Français de s’engager dans un produit tunnel en période crise. L’aliénation du capital avec un dispositif contraignant de réversion est difficilement conciliable avec le souhait des Français de disposer d’une épargne de précaution afin de faire face en particulier au risque chômage.

Au début de la crise, l’épargne réglementée a été sans nul doute la grande gagnante, aujourd’hui les Français réorientent leur épargne vers l’assurance-vie. Dans les prochains mois, la question centrale sera l’existence ou non d’un risque d’inflation. L’injection de liquidités, les tensions sur les matières premières et la baisse du dollar ainsi que le niveau excessif de l’endettement public pourraient conduire à une spirale inflationniste. Néanmoins, l’excès d’offre sur les marchés des biens du fait de la montée en puissance en continu des pays émergents et le niveau élevé en occident du chômage pèsent durablement sur les prix. De ce fait, il y a certainement aujourd’hui une surestimation du risque inflationniste. Sur les cours de bourse, il y a après l’euphorie de ces derniers mois, un courant dominant pour penser que la sortie de crise sera longue et que la bourse mettra des années à retrouver ses niveaux d’avant 2007. Il faut prendre en compte que l’accroissement des dépenses de recherche développement autour de la planète et la montée de la concurrence devraient déboucher sur d’importants gains de productivité capables de générer un surcroît de croissance.

mercredi 11 novembre 2009

Prendre sa retraite pour avoir une meilleure santé ?

Selon une enquête réalisée auprès de plus de 14 000 personnes, par des chercheurs de l'Inserm, avec des scientifiques suédois, finlandais et anglais et publiée dans la revue britannique The Lancet le lundi 9 novembre dernier, la cessation d'activité professionnelle aurait un impact positif sur l'état des personnes concernées.

Selon cette enquête, pendant les années qui précèdent le départ en retraite, la proportion de personnes déclarant un mauvais état de santé ne cesse d'augmenter pour atteindre 20 % des personnes interrogées.

Cette tendance est inversée avec la liquidation de la retraite. 14 % des personnes concernées signalent un an après la cessation d'activité professionnelle un problème de santé.

En moyenne, les sujets retrouvent après le départ à la retraite l'état de santé qu'ils déclaraient huit à dix ans plus tôt.

Ce sont les actifs confrontés aux conditions de travail les plus dures qui tout normalement enregistrent la plus forte amélioration.

Il est en particulier constaté une diminution des troubles du sommeil après le départ à la retraite.


L'état de santé perçu par les participants a été mesuré chaque année sur une échelle allant de 1 (très bon) à 8 (très mauvais). "L'état de santé perçu est en général un très bon reflet de l'état de santé réel de la personne", souligne Marcel Goldberg, chercheur à l'Inserm.

Les auteurs de l'enquête mettent en garde les lecteurs sur d'éventuelles conclusions hâtives. "Il ne s'agit pas de conclure trop vite qu'il est mauvais pour la santé de travailler après 55 ans", expliquent-ils. Mais "à l'heure où l'âge du départ en retraite est un enjeu complexe, où les débats sont nombreux sur le travail des seniors, il faut améliorer les conditions de travail, notamment chez les plus âgés", insiste Marcel Goldberg.


L'enquête a débuté en en 1989, et a concerné, à l'origine, de plus de 20 000 agents d'EDF-GDF. Les chercheurs ont suivi les agentssept ans avant et sept ans après leur départ en retraite, sur la période 1989-2007. Les trois quarts ont pris leur retraite avant 56 ans, et la quasi-totalité avant 61 ans.

lundi 9 novembre 2009

Retraite, pensez à alimenter vos PERP et vos Contrats Madelin

Les Contrats Madelin et les PERP bénéficient d'avantages fiscaux non négligeables et qui ne sont pas soumis au plafonnement des niches fiscales alors autant en profité. Les titulaires ont jusqu'au 31 décembre pour effectuer leur versement.

Pour les revenus 2009, les titulaires de PERP peuvent déduire de leurs revenus professionnels jusqu'à 27 446 euros. En ce qui concerne les contrats Madelin, la déduction est possible dans la limite de 10 % des revenus professionnels plafonné à 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale auxquels s'ajoutent 15 % du revenu compris entre 1 et 8 fois le même plafond ou 10 % du plafond de la sécurité sociale si ce montant est plus avantageux.

lundi 2 novembre 2009

La Lettre du Cercle Novembre 09

Au sommaire de la la lettre n° 40 du Cercle :
- le Rendez-Vous des Retraites de 2010
- les plans seniors
- les droits familiaux
- pauvreté et richesse chez les retraités

et l'édito de Philippe Crevel "Ne tirer pas sur l'équilibriste"


lire la lettre n°40



La révolution démographique se poursuit

L'hebdomadaire "The Economist" consacre sa une à la mutation démographique mondiale. En effet, la baisse du taux de fécondité qui a commencé à la fin du XVIIIème siècle en France avant de se diffuser au reste de l'Occident au XIXeme et au XXeme siècles se propagent à très grande vitesse dans les pays émergents. Entre 2020 et 2050, le taux de fécondité devrait tendre vers 2,1 qui est le taux de remplacement des générations.

Ainsi, pour passer de 5 à 2 enfants par femme, les Anglais auront mis 130 ans de 1800 à 1930 quand les Sud Coréens n'auront mis que 20 ans de 1965 à 1985. De 1980 à 2000, le nombre d'enfants par femme au Bangladesh est passé de 6 à 3. En Mauritanie, le même résultat a été obtenu en dix ans de 1963 à 1973.

L'Iran des Mollahs n'échappent pas à la règle. Le nombre d'enfants par femme est passé de 7 à 1,9 de 1979 à 2006 et est de 1,5 à Téhéran. En 1970, seulement 24 pays avaient un taux de fécondité inférieur à 2,1. Aujourd'hui, 70 pays sont concernés. De 1950 à 2000, le taux moyen de fécondité des pays en voie de développement a été divisé par deux passant de 6 à 3.

De ce fait, la stabilisation de la population mondiale est toujours confirmée pour 2050 voire un peu avant. Elle devrait passer e 6,8 à 9 milliards d(habitants. Certains experts pensent que le pic serait atteint avant 2050 avec une population maximale e 8,5 milliards.