lundi 29 novembre 2010

Les expatriés et travailleurs frontaliers victimes de la nouvelle convention fiscale franco-suisse

Environ 100 000 Français travaillent en Suisse. Or ces derniers sont concernés par l'avenant du 29 août 2009 à la convention fiscale franco-suisse. Cet avenant a été ratifié par la Farnce après l'adoption de la loi du 12 octobre 2010 ; il avait été approuvé par la Conseil féédral suisse le 18 juin 2020. Du fait de ceta venant, les pensions versées à compter de 2011 par la Suisse sous forme de versement en capital ne bénéficieront plus de la double exonération. désormais, elles seront imposées en Suisse sauf si la France met en place un mécanisme d'imposition des pensions en capital. dans ce cas, la Farnce pourra récupérer le droit d'imposer.

La loi sur les retraites et les professions libérales

Les professionnels libéraux pourront désormais, en vertu de l'article 58 de loi portant réforme des retraites de 2010,calcler leurs cotisations retraites provisionnelles sur la base de elusr revenus estimés de l'année plutôt qu'en fonction des revenus obtenus l'avant dernière année.

cette mesure permet de mieux ajuster le paiement des cotisations aux revenus des libéraux. les commerçants, les industriels et les commerçants bénéficiaient déjà de ce dispositif.

une pénalité de retrard de 10 % sera appliquée sur l'insuffisance de versement des acomptes provisionnels quand le revenu définitif est supérieur de plus de 33 % à celui estimé.

Par ailleurs, les libéraux et les avocats ayant un enfant handicapé et bénéficiant d'une allocation d'éducation ou de la prestation de compensation obtiennent comme les autres assurés d'une majoration de elur durée d'assurance d'un trimestre par période d'éducation de 30 mois et dans la limite de 8 trimestres.

Jusqu'au 1er janvier 2016, la loi ouvre une possibilité de rachat de certaines périodes auprès du régime de base d'assurance vieillesse des professions libérales.

les périodes rachetables sont les périodes d'activité ayant donné lieu avant le 1er janvier 2004 à une exonération de cotisation obligatoire au titre des deux premières années d'exercide de la profession. Un décret fixera les modalités d'application de ce rachat.

Enfin, les TNS ayant suoscrit un contrat Madelin pourront désormais cumuler leurs revenus professionnels avec les compléments issus de ce contrat dans les mêmes conditions que les retraites de base et complémentaires.

Complémentaire unifiée pour les commerçants, les artisans et les industriels

La loi sur les retraites de 2010 au-delà des question relatives au report de l’âge légal a modifié le régime de la retraite complémentaire des aritisans, industriels et commerçants.

Ainsi, en vertu de l’article 57 de la loi, à compter du 1er ja,vier 2013, il est créé un régime unique de retraite complémentaire obligatoire des professions artisanales, industrielles et commerçantes. Ce nouveau régime reprend les droits et obligations des régimes existants selon des modalités qui seront fixées par le Conseil d’admiistration du RSI et approuvé par arrêté.

A compter du 1er janvier 2013, toute personne relevant des professions mentionnées ci-dessus sera d’office adhérent du nouveau régime.

samedi 27 novembre 2010

L'enjeu du débat sur les complémentaires

Pour les cadres, les régimes complémentaires sont dans les faits les principaux régimes pour leur retraite en fournissant 55 % des ressouces de leur pension.

L’évolution du rendement des retraites complémentaires n’est donc pas neutre sur l’avenir du niveau de vie des retraités de demain.

Les régimes complémentaires, AGIRC et ARRCO ont déclaré un résultat technique cumulé de - 1,3 milliard d’euros en 2009. En 2010, le déficit cumulé pourrait atteindre les 2,5 milliards d’euros et les 2,8 milliards d’euros en 2011. Cette dégradation des comptes est imputable à la stagnation de la masse salariale et à l’augmentation du nombre de retraités.

Juridiquement, l’Agirc et l’Arrco n’ont pas le droit d’être en déficit. Les deux régimes sont obligés de compenser leurs pertes en puisant dans les réserves constitués depuis plusieurs années.

Les réserves des deux régimes atteignent 80,6 milliards d’euros fin 2009. Pour l’Agirc, les réserves s’élèvent à de 18,7 milliards d’euros fin 2009 et représentent l’équivalent d’une année de prestations versées.

L’Arrco dispose de réserves s’élevant à 61,9 milliards d’euros à la fin de 2009 ce qui représente à peine deux ans de dépenses.

Au rythme actuel, les réserves auront disparu en 2015 dans le cas de l’Agirc et en 2020 dans le cas de l’Arrco.

Depuis l’instauration de la retraite à 60 ans en 1982 pour le régime général, les régimes complémentaires ont institué une tuyauterie originale. L’âge de départ légal y est resté fixé à 65 ans. Pour permettre aux salariés de percevoir leur pension complète à 60 ans, un mécanisme spécifique géré par l’Association pour la gestion du fonds de financement de l’Agirc et de l’Arrco (AGFF) a été institué. Les retraites complémentaires entre 60 et 65 ans grâce au produit d’une cotisation dite AGFF.

La remontée de l’âge légale à 62 ans va diminuer le montant de la compensation prise en charge par la l’AGFF. Le MEDEF souhaiterait diminuer le montant de la cotisation quand les syndicats sonta attachés à enrayer la baisse du rendement du point des régimes complémentaires (30 % depuis 1993).

Tels sont les enjeux des négociations qui devront déboucher sur l’élaboration d’un nouvel accord, l’actuel ayant été prorogé jusqu’au 30 juin 2011.

vendredi 26 novembre 2010

Retraites complémentaires : les syndicats se donnent un peu de temps avant de réformer

Les partenaires sociaux ont reconduit le jeudi 25 novembre 2010 jusqu’au 30 juin 2011 l’accord AGFF permettant de financer les pensions complémentaires versées entre 60 et 65 ans. Cet accord venait à échéance le 31 décembre de cette année. Sans la prorogation de cet accord, le montant des pensions aurait été amputé d’environ 22 % pour les salariés venant à liquider leurs droits.

Les syndicats considèrent que le retour à l’équilibre des régimes complémentaires n’est pas garanti malgré le report de l’âge de départ à la retraite. Ils jugent les hypothèses de chômage trop optimistes.

De ce fait, les partenaires sociaux ont demandé de nouveaux chiffrages en retenant plusieurs hypothèses (chômage à 4,5 et à 7 %).

Le Medef s’oppose à toute augmentation des cotisations quand les syndicats souhaitent arrêter la baisse du rendement des régimes complémentaires qui est passé de 10 % en 1993 à moins de 7 % en 2010.

Sont également en débat les majorations accordés aux parents ayant eu des enfants...

jeudi 25 novembre 2010

Retraite : les effets de la réforme dès 2011

Dès 2011, la remontée de l'âge de la retraite de quatre mois concernera 15 % des assurés devant partir à la retraite. En 2012, ce sont 40 % des départs à la retraite qui seront retardés. En 2018, le report à 62 ans sera effectif, de ce fait 75 % des assurés seront concernés. L'âge moyen de départ à la retraite devrait franchir le seuil des 62 ans en 2013 et tangenter vers 63 ans. Actuellement 60 % des assurés partent à 60 ans ou plus tôt. Pour le régime général, l'âge de départ est de 61,5 ans.

En 2035, l'âge moyen serait de 64 ans du fait de la remontée de l'âge du départ à la retraite à taux plein de 65 à 67 ans et des difficultés d'insertion des jeunes.

Du fait de la réforme, le flux de départ devrait passer de plus de 700 000 à 650 000 en 2012 et à 600 000 en 2013.

mercredi 24 novembre 2010

Dépendance, un débat à tiroirs ?

Dans le prolongement de l'interview du Présdent de la République du 16 novembre dernier, le Premier Ministre a, dans sa déclaration de politique générale du 24 novembre 2010, confirmé que la dépendance sera au menu de l'année 2011 avec six mois de débat public et un projet de loi avant la fin de l'été.

Sur les montants, il a précisé que la dépendance coûtait actuellement 22 milliards d'euros et que d'ici quelques années ce serait une trentaine de milliards d'euros.

En la matière, les simulations sont assez délicates à mener car le coût dépend du niveau de couverture, de l'évolution de l'éespérance de vie et des politiques de prévention en faveur des personnes âgées qui seront mises en place.

De même, jusqu'à maintenant, le maintien à domicile a toujours été privilégié même s'il apparaît de plus en plus que son coût est plus élevé que l'hébergement en établissement.

Sur le financement de la dépendance, le débat risque d'être houleux. Faut-il faire payer les actifs, les retraités (via la CSG) ? Faut-il saisir les successions ? Faut-il mixer système public et système privé ? Faut-il laisser aux collectivités locales un rôle dans lla dépendance qui est aussi de l(aide sociale et de proximité ?

dimanche 21 novembre 2010

Conférence sur la retraite Lyon Novembre 2010

Taxe sur les retraites chapeaux (suite et pas fin)

Le financement hors mesure d’âge de la réforme de retraites est en grande partie intégré dans le projet de financement de la sécurité sociale pour 2011.

La Commission mixte paritaire s’est réunie le 18 novembre dernier afin d’établir un texte en vu de son adoption définitive par l’Assemblée et le Sénat.

Les députés et les sénateurs se sont battus pour modifier les seuils d’application de la taxe de 14 % applicable aux rentes des articles 39.

Ils ont décidé de retenir le barème suivant :

- 0 % jusqu’à 400 euros
- 7 % de 400 à 600 euros
- 14 % au-delà de 600 euros.

Le barème est indexé sur le plafond de la sécurité sociale.

La contribution est précomptée et versé par les organismes débiteurs des rentes.

samedi 20 novembre 2010

Les mesures concernant la retraite dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011 : l'examen par le Sénat

Le Sénat a entamé la discussion de la première partie du projet de loi de finances pour 2011.

A ce titre, il a supprimé les dispositifs de plafonnement et de non déductibilité des retraites chapeaux qui avaient été institués par l'Assemblée nationale concernant les mandataires sociaux.

Concernant la taxe sur les rentes des bénéficiaires de régimes à prestations définies, le Sénat a opté pour l'instauration d'un seuil d'exonération à 1000 euros. Le taux de la taxe est fixé à 14 %.


Par ailleurs, les sénateurs ont supprimé trois mesures introduites par l’Assemblée nationale :

- le report de trois ans de l’entrée en vigueur de l’abattement d’un tiers applicable aux plus-values mobilières à raison de la durée de détention des titres ;

- l’assujettissement à la CSG dès le premier euro des plus-values immobilières et des plus-values professionnelles portant sur des immeubles bénéficiant d’un abattement de 10% à compter de la sixième année ;

- l’augmentation du plafond de la réduction d’impôt sur le revenu pour souscription au capital de PME en phase d’amorçage soit le dispositif « Madelin ».

Les sénateurs ont égaement adopté un amendement qui précise que l’augmentation d’un pourcentage du taux d’imposition des gains de levée d’option supérieurs à 152 500 € (soit 41 %) s’appliquerait aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2011.

vendredi 19 novembre 2010

Les plafonds 2011 pour la Sécurité sociale

Le plafond de la sécurité sociale est utilisé notamment pour le cacul des droits retraite et pour les enveloppes fiscales en matière d’épargne retraite.

A compter du 1er janvier 2011,

- le plafond annuel sera fixé à 35 362 euros
- le plafond trimestriel à 8 838 euros
- le pafond mensuel à 2 946 euros

Ainisi, au titre de l’enveloppe fiscale de l’épargne retraite individuelle, un célibataire pourra déduire jusqu’à 10 % de ses revenus professionnels dans la limite de 8 fois le plafond annuel. Le montant maximal de déduction est donc de 28 281 euros.

Par ailleurs, le plafond est fixé à 10 % du PASS, soit 3535 euros pour une personne seule sans revenus professionnels ou des revenus professionnels faisant que ce plafond soit plus intéressant.

mercredi 17 novembre 2010

Retraités, tout va bien jusqu'à maintenant

L’Insee vient de publier sa nouvelle édition de son "portrait social" de la France. parmi les sujets traités, il y a la situation des retraités.

selon l’Insee, en 2008, "sur l’ensemble de la population, moins de la moitié des personnes sont actives (46 %) : 42,4 % sont en emploi et 3,6 % sont au chômage".

Toujours selon l’Insee, "les autres sont inactives : retraités (21,5 %), enfants, étudiants ou stagiaires non rémunérés (25 %), ou personnes dans l’impossibilité ou ayant fait le choix de ne pas travailler (7 %).

Les actifs occupés ont en moyenne le niveau de vie le plus élevé : 24 110 euros par an, uun niveau naturellement supérieur à celui des chômeurs (15 720 eurospar an).

Comme les études précédentes l’avaient démontré, "le niveau de vie des retraités est proche de celui des actifs (respectivement 22 520 et 23 460 euros)".

Pour les autres inactifs (hors enfants et étudiants), composés majoritairement de femmes au foyer mais aussi de personnes dans l’incapacité de travailler, l’écart avec les actifs est plus important (18 590 euros).

Le niveau de vie des retraités évolue presque au même niveau que les actifs du fait de l’arrivée à l’âge de la retraite d’anciens actifs ayant eu des carrières complètes avec des droits constitués assez importants et plus élevés que les précédentes générations.

retrouver le document de l’INSEE

lundi 15 novembre 2010

réforme des retraites : ce qui est applicable dès maintenant

Du fait de la publication au JO du 9 novembre, plusieurs dispositions du projet de loiportant réforme des retraites sont applicables depuis le 11 novembre.

Il s'agit de mesures ne nécessitant pas de décret d'application ou ne faisant pas référence à une date d'entrée en vigueur.

rentrent dans cette catégorie les mesures suivantes :

- l'information des assurés au titre des régimes obligatoires. Pour les produits d'épargne retraite, un décret est nécessaire ;
- la possibilité pour les salariés en congé pour raisons familiales d'acquérir des droits à retraite complémentaire ;
- la possibilité pour des TNS ayant un contrat Madelin de cumuler des revenus d'activité avec la rente (principe du cumul emploi/retraite) ;
- la possibilité d'affecter jusqu'à 5 jours de congès non pris pour les entreprises n'ayant pas de Compte Epargne Temps ;
- l'extension des possibilités de rachats (décès dans le cadre d'un PACS, surendettement ou conciliation judiciaire)
- versement individuel sur un article 83 ;
- sortie en capital à hauteur de 20 % pour un PERP
- l'utilisation d'un compte épargne temps pour une sortie progressive d'activité

vendredi 12 novembre 2010

Au tour des régimes de retraite complémentaire

Les partenaires sociaux se réuniront à comper du 25 novembre pour tirer les conséquences de la réforme des retraites sur les régimes complémentaires et pour négocier le renouvellement de l'accord AGFF qui arrive à échéance le 31 décembre.

A priori, les prtenaires sociaux décideront de proroger de quelques mois l'accord en cours afin de pouvoir étudier l'impact réel de la réforme sur l'équilibre des régimes complémentaires.

La réforme des retraites de 2010 impacte directement les comptes de l'AGIRC et de l'ARRCO en reportant l'âge de départ de la retraite (diminution des dépenses par report des départs, augmentation des recettes par entrée de cotisations, augmentation des droits par accumulation de points supplémentaires...).

Par ailleurs, la loi comporte trois mesures qui concernent directement les complémentaires : la possibilité de validation de droits pour ceertains congés familiaux, la mensualisation des pensions, la participation au répertoire national de la protection nationale. Sur ce dernier point, les régime complémentaires devront participer au processus d'échanges d'informations sur les droits, les prestations, les bénéficiaires afin de faciliter les évaluations et les liquidations de pension.

jeudi 11 novembre 2010

Article 39 - Retraite chapeau, le Sénat amende l'Assemblée

Concernant les Retraites d’entreprise à prestations définies (L.137-11), les sénateurs ont adopté dans le cadre de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 un amendement malgré l’avis défavorable du gouvernement qui relève les seuils d’application de la contribution sociale sur les rentes à la charge du bénéficiaire en appliquant le taux de la contribution à 7 % pour les rentes dont le montant est compris entre 500 et 700 euros par mois et à 14 % pour les rentes d’un montant supérieur à 700 euros par mois (au lieu de 300 et 500 antérieurement).

Par ailleurs, la commission des finances du Sénat a adopté dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2011 un amdenment qui vise à supprimer les dispositions introduites par l’Assemblée nationale plafonnant les indemnités de départ et les retraites d’entreprise des dirigeants et interdisant la déduction de ces sommes de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. La non déductibilité n’était pas applicable dans les faits compte tenu du caractère non individualisable des retraites chapeaux. En l’état, les dispositions de l’Assemblée étaient juridiquement contestables et étaient quasi impossibles à mettre en oeuvre.

mercredi 10 novembre 2010

Réforme des retraites : le texte est promulgué

Après la validation de la loi par le Conseil constitutionnel le 9 novembre, le Conseil n'ayant annulé que des dispositions mineures, le Président de la République a promulgué la loi qui est publiée au JO du 10 novembre.


consulter la loi portant réforme des retraites


consulter la décision du Conseil constitutionnel

lundi 8 novembre 2010

Consommer tout en épargnant pour sa retraite, c'est possible

FUTUREO propose à ses clients en partenariat avec la société e cie vie du groupe Generali et de grandes enseignes de consommation, un programme de micro-mvestissement. Ce programme associe à une carte de paiement Mastercard un contrat d'assurance-vie qui est crédité en fonction des achats effectués dans le cadre des plans de fidélité décidés par les enseignes.L'objectif est de contribuer au financement d'un complément retraite de manière indolore. Comme quoi, épargner et consommer peuvent être compatibles

dimanche 7 novembre 2010

Une France de célibataires et de veufs ?

Le vieillissement de la population s'accompagne d'une modification importante des structures familiales. Ces deux phénomènes, en partie liée, auront des conséquences importantes en particulier en matière de traitement de la dépendance. Ainsi, en 1975, 63,1 % des Français de plus de 15 ans étaient mariés, 9,5 % étaient veufs et seulement 2,3 % étaient divorcés.

En 2009, moins de la moitié des Français sont mariés. 47,4 %, le nombre de divorcés représentent 7,6 % et 37 % des Français sont célibataires.

41 % des hommes sont célibataires contre 44 % des femmes qui représentent 52 % de la population totale. 12,4 % des femmes sont veuves contre 7,8 % des hommes qui sont veufs.

Ces résultats traduisent l'espérance de vie plus longue des femmes et aussi la montée en puissance du PACS qui explique en partie la montée en puissance du nombre de célibataires.

Avec un taux de divorce qui frôle 50 %, les tendances en cours devraient se poursuivre dans les prochaines années.

la retraite en Corse

Le mensuel "Corsica" du mois de novembre consacre un article sur les retraites en Corse.

Premier constat, l'INSEE n'a pas actualisé sur le montant des retraites en Corse depuis 2001.

Les retraités représentent 23 % de la population soit au-dessus du taux national (19 %). En Corse, ce taux était de 17 %. la part des pensions dans le revenu global de l'Ile représente 27,5 % soit quatre points au-dessus de la moyenne nationale.

Deuxièmement, la pension moyenne s'élève à 1037 euros, soit un niveau en dessous de la moyenne nationale. La Corse se situe au 16ème rang des régions français.

Par ailleurs, le chiffre est en partie faussée par les retraités dits importés, des anciens fonctionnaires et des cadres supérieurs ayant choisi de s'installer en Corse pour leur retraite. Il faut également prendre en compte les Corses qui ont fait leur carrière sur le continent et qui reviennent une fois la liquidation de leurs droits effectuée.

Plus de la moitié des ayants-droits a perçu une retraite inférieure de 884 euros chaque mois.

La Corse fait partie des régions où l'écart entre les retraités du 1er et du dernier décile est le plus important.

Les femmes sont les plus pénalisées encore plus que sur le continent Près d'un retraité sur cinq en Corse bénéficie d'un dispositif de solidarité (versement de l'allocation supplémentaire vieillesse).

Avec le vieillissement de la population et la montée en puissance de la dépendance, la Corse avec plus d'acuité que les autres régions devra faire face à un défi social important. Les besoins d'hébergement et de personnels spécialisés dans l'aide aux personnes âgées seront en forte croissance même si les solidarités sont plus fortes que sur le continent.

vendredi 5 novembre 2010

Le FMI enfonce le clou sur le report de l'âge légal de départ à la retraite

Le FMI dans son dernier rapport de surveillance budgétaire multinational souligne que l'instrument le plus efficace en matière de retraite est le relèvement de l'âge de départ. "En moyenne selon les régions, relever l'âge de la retraite de deux ans augmenterait le PIB de près d'un point de pourcentage à court ou moyen terme et de 4,25 points de pourcentage à long terme, tout en réduisant le ratio de la dette sur le PIB de 30 points de pourcentage sur la même période". Le FMI a mentionné la France et la Grèce dans son rapport parmi les pays qui ont opté pour cette solution.

jeudi 4 novembre 2010

Les fonctionnaires partent plus tard à la retraite

L'âge de liquidation des droits dans la fonction publique d'Etat est de 59 et 8 mois ans en 2009 contre 58 et 10 mois l'année précédente. Dans la fonction publique territoriale, l'âge effectif de départ, en 2009, est de 58,5 ans sept mois de plus qu'en 2008.

28 % des fonctionnaires ont bénéficié au moment de leur départ à la retraite d'une surcote contre 12 % dans le privé.

Dans le secteur privé, l'âge de liquidation des droits est de 61,6 mois contre 61,2 mois auparavant. En 1990, cet âge était de 62 ans. Il était tombé à 61 ans en 2008.

les effets de l'allongement de la durée de cotisation et de la réforme de 2003 pour les fonctionnaires expliquent cette inversion de tendance. La crise incite aussi les actifs à retarder leur départ à la retraite surtout en cas de chômage du conjoint.

mercredi 3 novembre 2010

La Lettre N°52 du mois de novembre du Cercle est publiée

Au sommaire de la lettre N°52 - Novembre 2010 :

Y-a-t-il un contrat contre l’article 39 ?
L’épargne retraite et la réforme des retraites
L’évolution du taux d’épargne en Europe
Les retraites et les BRIC

retrouver l'ensemble de la lettre

Réforme des retraites : laparole est aux sages du Conseil constitutionnel

les groupes socialistes de l'Assemblée nationale et du Sénat ont le 2 novembre 2010 officiellement saisi le Conseil constitutionnel sur le projet de loi portant réforme des retraites. Les recours portent sur la rupture d'égalité des citiyens et sur le nonrespect des droits du Parlement. Le Conseil a un mois pour se prononcer.

mardi 2 novembre 2010

Cumul Emploi Retraite et la réforme 2010

Pour pouvoir cumuler en toute liberté un emploi avec sa retraite, il faut au prélable avoir accompli une carrière complète soit aujourd’hui 40,5 années et en 2020 41,5 années. A défaut d’avoir le nombre suffisant de trimestres, le retraité doit attendre l’âge de la retraite à taux plein soit 65 ans. Sinon, il peut bénéficier de l’ancien dispositif qui est beaucoup plus contraignant : plafonnement des revenus à 1,6 fois le SMIC ou du dernier salaire et délai de 6 mois avant de reprendre une activité.

Selon la CNAV, 207 000 retraités percevaient un salaire en 2008 soit 1,8 % de l’ensemble des retraités ou 4,3 % des retraités de moins de 70 ans. Entre 2006 et 2008, ce taux a progressé selon une étude du Conseil d’Orientation des Retraites de 50 %.

Après les régimes de base, les régimes complémentaires

Les premiers gagnants de la réforme des retraites : l’AGIRC et l’ARCCO

Depuis quelques mois, les salariés qui préparent leur future retraite sont dans l’attente du renouvellement de l’accord AGFF qui permet de verser à taux plein, dès 60 ans, les pensions des régimes complémentaires. Le non-renouvellement de cet accord aboutirait à réduire de 20 % le montant des complémentaires or il arrive à échéance le 31 décembre 2010. Les syndicats avaient décidé de jouer la montre dans l’attente du devenir de la réforme des retraites. Celle-ci adoptée, ils peuvent, en toute quiétude, prendre le chemin des négociations. En effet, le report de l’âge légal offre un bol d’oxygène, environ 4 milliards d’euros aux régimes complémentaires en 2018. Compte tenu de le refus du MEDEF de relever la cotisation AGFF qui finance en partie le passage de 60 à 65 ans et le souhait des syndicats de mettre un terme à la baisse du rendement (plus de 1 point en 10 ans) des régimes complémentaires, le statuquo soit de rigueur.

lundi 1 novembre 2010

L'Allemagne et l'âge de départ à la retraite

Contrairement à des idées reçues, le système allemand de retraite n'est pas le plus simple qu'il soit.

Il n'en demeure pas moins que le report de 65 à 67 ans de l'âge de départ à la retraite est déjà adopté. Il s'amorcera en 2012 pour être effectif en 2029. Une négociation devrait prochainement s'ouvrir pour revoir le calendrier et porter à 69 ans l'âge légal.

Si comme en France, le pouvoir d'achat des retraités est en moyenne correct, des doutes sur la viabilité du système se font jour d'autant plus que la population allemande à commencer à diminuer.

sur ce sujet, lire l'article de l'Alsace.fr