mercredi 31 mars 2010

Copé et la coproduction en matière de retraite

Le groupe UMP et le groupe Nouveau Centre ont décidé en parallèle aux négociations du Gouvernement avec les partenaires sociaux de créer un groupe de travail afin d'établir des propositions parlementaires.

Un site internet a été mis en ligne à cette occasion

Plan senior, fin du délai de grâce pour les PME

Si les grandes entreprises avaient jusqu'au 31 décembre dernier pour adopter leur plan senior, les PME (moins de 300 salariés) avaient bénéficié d'un délai supplémentaire qui arrive à échéance faute de quoi elles sont susceptibles d'acquitter une taxe de 1 % de leur masse salariale.
78 accords de branches sur l'emploi des seniors et 26.000 accords ou plans d'actions en entreprise ont été conclus, a indiqué mercredi un expert du ministère de l'Emploi."On saura en avril s'il y a des entreprises de plus de 300 salariés pénalisées. Mais l'esprit de la mesure est que la pénalité rapporte zéro euro et qu'il y ait un maximum d'accords et de plans: 78 accords de branches ont été validés et 26.000 accords ou plans d'entreprises", a indiqué David Anglaret (DGEFP) lors d'un débat organisé par l'association patronale Croissance Plus à Paris.

vendredi 26 mars 2010

Autoentrepreneurs et retraite

Pour valider un trimestre de retraite, les autoentrepreneurs devront avoir dégager un revenu au moins égal à 200 heures d’équivalent SMIC. Cette règle est en vigueur pour les non-salariés. Sans chiffre d’affaire, il n’y aura pas de droit retraite. Un décret sera publié sur le sujet au mois d’avril. Jean Arthuis, Président de la Commission des Finances,du Sénat demande par ailleurs que les autoentrepreneurs soient obligés de publier annuellement leurs résultats pour éviter toute dissimulation.

jeudi 25 mars 2010

Un COR très musclé

La réunion du Conseil d'Orientation des Retraites du 24 mars a fait l'objet de débats houleux entre partenaires sociaux. La décision de réaliser des simulations sur un report à 62 ans et au-delà de l'âgé légal de départ à la retraite ainsi que sur la durée de cotisation a été contesté par la CGT et la CFDT qui ont souligné que l'option de scenarii noirs permettraient au gouvernement de présenter un scenario gris et plus acceptable. Ils ont indiqué que d'autres solutions existaient comme le relèvement des ressources ou l'élargissement des assiettes.

Le COR qui est un lie de consensus n'est pas habitué à être le théâtre de passes d'armes. La CFDT a même menacé de se désolidariser du rapport.

Il n'en demeure pas moins que la question du financement demeure pleine et entière et que les estimations d'espérance de vie de l'INSEE sont sans appel :

2009 :

- Hommes : 77,8 ans
- Femmes : 84,5 ans

2020 :

- Hommes : 79,3 ans
- Femmes : 85,7 ans

2050 :

- Hommes : 83,8 ans
- Femmes : 89 ans

mercredi 24 mars 2010

Pour une réforme équitable ?

Le nouveau ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique a pour mission de régler, d’ici la fin de l’année, le dossier des retraites qui constitue un des objectifs clef du Président Sarkozy.

Homme rigoureux tout en étant ouvert à la négociation, il s’est prononcé, en prenant ses fonctions, pour une réforme équitable. En ayant dans son escarcelle la fonction publique, certains y voient la volonté de l’exécutif de mener de front la réforme dans le secteur privé et dans le secteur public. Cette attribution permet de redonner un peu de lustre à un ministère qui voit se succéder à un rythme rapide les ministres, quatre depuis 2007, et qui ne se remet pas d’avoir perdu l’emploi qui est désormais de la compétence du Ministère de l’Economie. En récupérant la fonction publique, le Ministère du travail reprend du poids. Il faut signaler qu’Eric Woerth avait déjà en charge ce dossier aux comptes publics.

Après libre à chacun d'interpréter la signification d'une réforme équitable. Doit-elle aligner la fonction publique sur le privé ? Doit-elle prévoir une augmentation des cotisations sociales et prendre en compte la pénibilité en contrepartie d'un report au-delà de 60 ans de l'âge légal de départ à la retraite ? Faut-il modifier l'âge de la retraite à taux plein ?

A suivre...

mardi 23 mars 2010

Le COR au travail

Après la trêve électorale, la réforme des retraites redevient d'actualité. Ainsi, le Conseil d'Orientation des Retraites est amené à préciser ses hypothèses de travail. Il a prévu de réaliser des simulations en retenant comme âge légal de départ non plus 62 ou 63 ans mais 65 ans. Par ailleurs, il étudierait également la possibilité de reporter de l'âge de la retraite à taux plein qui est de 65 ans à 68 voire à 70 ans. Autre option qui devrait être étudiée, le passage de la durée de cotisation à 45 ans d'ici 2028. Jusqu'à maintenant, le COR tablait sur un passage à 43,5a ns pour 2050. Ces scenarii assez ambitieux devrait permettre aux négociateurs de trouver un accord à mi-chemin.

Il n'en demeure pas moins que le tabou des 60 ans semble être levé du moins au sein du COR...

Affaire à suivre

lundi 22 mars 2010

Les comptes notionnels expliqués par Antoine Bozio et Thomas Piketty

Sou la direction de Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS, et de Daniel Cohen, professeur à l'école normale supérieure et auteur de l'essai "la prospérité du vice", une série d'économistes français reconnus ont publié un ouvrage "16 nouvelles questions d'économies contemporaine" qui traite tous les grands sujets d'actualité : la crise financière, le mal français et l'état providence menacé. Dans cette dernière partie, la retraite fait l'objet d'un long développement avec en particulier la reprise des travaux d'Antoine Bozio et de Thomas Piketty sur la réforme systémique avec la mise en place de comptes notionnels.

Cet ouvrage qui fait suite à celui paru en 2007, 27 questions d'économie contemporaine" permet tout à la fois de prendre conscience de la richesse de la réflexion économique française et en particulier du Cepremap que dirige Daniel Cohen.

aller sur le site du CEPREMAP


acheter le livre sur le site de la FNAC

samedi 20 mars 2010

Le Sénat bosse sur la réforme des retraites

Le Sénat, en parallèle avec les travaux du COR et du Gouvernement, a mis en place une mission, la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (Mecss) afin de préparer le rendez-vous 2010 sur les retraites.

Cette mission procède à l'audition des acteurs de cette réforme ainsi que des spécialistes des questions de retraite.

pour retrouver les comptes-rendus et les vidéos

jeudi 18 mars 2010

Propositions de l'UIMM pour la réforme des retraites

La fédération de la métallurgie, l'UIMM, s'est prononcé pour la mise en place d'un régime de retraite à trois piliers, un pilier de solidarité nationale autour d'un régime par répartition, un régime professionnel et un niveau dévolu à l'épargne individuel. L'UIMM qui a repris la direction de la Commission du MEDEF en charge des retraites défend l'idée que la France devrait cesser de faire exception sur ce sujet et retenir le principe qu'il est mauvais de dépendre d'un seul pilier.

Lire l'article des Echos

mercredi 17 mars 2010

Pourquoi le rendement des complémentaires baisse ?

La baisse du rendement des complémentaires s'opère à deux niveaux, au moment de l'achat des points et au moment de la liquidation des droits.

Il convient de souligner que les cotisations aux complémentaires ne sont pas totalement prises en compte pour l'attribution de points. Il y a l'application du taux d'appel de 125. Pour 100 euros cotisés, seuls 80 sont pris en compte. Les 80 de cotisations sont transformés en point retraite dont la valeur d'achat est réévalué annuellement. Au 1er avril, la revalorisation est de 1,3 %.

A la retraite, ces points sont transformés en pension selon une valeur qui est différente de leur valeur d'achat, valeur inférieure. Celle ci ne sera revalorisée que de 0,72 % au 1er avril. Ainsi, la valeur d'achat progresse plus vite que celle de liquidation entrainant une perte de rendement... C'est ainsi depuis plusieurs années.

mardi 16 mars 2010

Complémentaire, baisse du rendement ce n'est pas fini

Le rendement tombera à 6,70 % à l’Agirc et à 6,59 % à l’Arrco. Il était encore supérieur à 8 % en 1997. Le rendement est calculé en prenant en compte la valeur d’achat d’un point et sa valeur au moment de la liquidation. Du fait des règles d’indexation, ce rendement baisse afin de limiter les pertes pour les régimes complémentaires. Le point ne sera revalorisé que de 0,72 % au 1er avril pour une inflation prévue de 1,2 %. Cette minoration est liée au fait que l’inflation 2009 a été inférieure aux prévisions.

Retraite : + 0,9 % au 1er avril

Au 1er avril prochain, les pensions devraient être revalorisées de 0,9%, le minimum vieillesse l'étant de 4,7 %.

L'inflation prévue est de 1,2 % en 2009 mais les retraites en 2009 avaient bénéficié d'une hausse calculée sur une inflation supérieure de 0,4 point à la réalité. Le Gouvernement déciderait de ce fait d'amputer de 0,3 point la hausse des prix retenue pour le calcul des pensions en 2010. 1 point d'augmentation des retraites de base génère un coût de 840 millions d'euros.
Le minimum vieillesse bénéficie conformément aux engagements du Président d'une revalorisation de 4,7 % au 1er avril, à 708,96 euros par mois contre 677,13 euros auparavant.

Un décret paru en 2009 établit la progression de cette prestation, réservée aux personnes de plus de soixante-cinq ans disposant de faibles ressources (soixante ans en cas d'inaptitude au travail), jusqu'à avril 2012 : elle atteindra alors 777,16 euros par mois, ce qui correspondra à une hausse de 25 % sur la législature.

Environ 400.000 personnes sont bénéficiaires. Le coût global représente environ 400 millions d'euros sur la législature.

lundi 15 mars 2010

Racheter des trimestres, combien ça coûte ?

Depuis la loi Fillon, les assurés ont la possibilité d'acheter des trimestres afin d'atteindre plus rapidement le nombre exigé et d'augmenter ses droits. Le prix du rachat est fonction de l'âge et du salaire.

Ce rachat permet aux personnes qui n'ont pas pu cotiser durant certaines périodes de ne pas être pénalisées lors de la retraite.
Pour racheter des trimestres, l'assuré doit être âgé de 20 à 65 ans et ne ne pas être retraité du régime général au moment de la demande.

L'assuré peut racheter des trimestres au titre de :

- des années d’études effectuées dans des établissements d’études supérieures, en France et dans un certain nombre de pays, validées par un diplôme ou l’admission dans une grande école ou une classe préparatoire,
- des années d’activité pour lesquelles vous n’avez pas pu valider 4 trimestres.

Il n'est pas possible de racheter plus de 12 trimestres.

Les démarches de rachat sont à effectuer auprès de la caisse de retraite du régime général dont dépend l'assuré.

Deux options vous sont offertes :
- racheter des trimestres pour améliorer le taux de liquidation de la retraite, dans la limite du taux plein,
- améliorer le taux de liquidation de la retraite et la durée d’assurance prise en compte.

Cette 2nde option permet d’augmenter plus rapidement le montant de la pension, mais elle est également plus chère.


Pour déterminer le prix de rachat, Les revenus d’activités des 3 dernières années civiles précédant la demande sont pris en compte, de même que l’option du règlement (comptant ou échelonné). Par ailleurs, le prix n’est pas le même selon l’option de rachat : améliorer le taux seul ou le taux et la durée d’assurance.

En 2010, le coût d'un trimestre varie de 1 057 à 2 089 € pour un assuré de 20 ans et de 2 885 à 5 688 € pour un assuré âgé de 64 ans.

site pour calculer le montant du rachat de trimestres

dimanche 14 mars 2010

Quelques conseils pour préparer sa retraite...

Les relevés de situation individuelle en matière de retraite peuvent comporter de nombreux oublis voire des erreurs. Il convient de le mentionner auprès de l'organisme mentionné sur le relevé afin qu'il réalise les corrections nécessaires.

Il vaut mieux le faire le plus rapidement.

pour plus de précision sur le sujet

vendredi 12 mars 2010

Interview de Philippe Crevel dans l'Argus de l'assurance sur le PERP

« L'ouverture du Perp a des prestations en capital j y suis oppose,
car la philosophie d un produit de retraite, e est qu'il verse une rente
viagère Mélanger sortie en capital et en rente, cela compliquerait
la gestion du produit ainsi que sa performance les épargnants n'en ressortiraient pas gagnants On pourrait plutôt envisager d aménager cette phase de rente en lui fixant des paliers différents en fonction
du cycle de vie de I assure On sait très bien que les jeunes retraites dépensent plus et réduisent ensuite leur train de vie a partir de 75 ans Les dernières années de vie sont les plus problématiques, avec l'entrée en dépendance, qui nécessite a nouveau des rentes importantes »

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mardi 9 mars 2010

La surcote, une affaire qui commence à prendre

Après des débuts difficiles, la surcote commence à concerner un nombre croissant de Français. La surcote est une majoration de la pension de base. Elle s'applique aux personnes qui continuent de travailler après 60 ans et qui ont dépassé le nombre de trimestres de cotisations nécessaires pour obtenir la retraite à taux plein (de 160 à 164 en fonction de la génération).
Elle concerne les salariés du régime général, les salariés agricoles, les
travailleurs non salariés des professions artisanales, industrielles et commerciales et les exploitants agricoles. Pour les fonctionnaires, il existe une surcote spécifique.

La surcote est une majoration de la pension de base, calculé en fonction du nombre de trimestres travaillés en plus. Depuis le 1er janvier 2009, chaque année supplémentaire rapporte 5%, soit 1,25% de plus par trimestre.

Entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2006, la surcote était fixée à 3% par an.

Les années travaillées entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2008 donnaient lieu à une surcote de 3% la première année, puis 4% par année supplémentaire et 5% au-delà de 65 ans. La surcote n'est pas plafonné mais ne s'applique qu'à la retraite de base. Les régimes complémentaires ne sont pas concernées. Ce dispositif n'entre pas en compte dans plafond maximum de la retraite de base (50 % du plafond de la sécurité sociale). Depuis le 1er avril 2009, la surcote est calculée avant la majoration de 10% pour les retraités ayant eu plus de trois enfants. Pour les retraités ayant cessé leur activité avant cette
date, la surcote inclura la majoration.

12,2% des nouveaux retraités ont cessé leur activité en bénéficiant d'une surcote au premier semestre 2009. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2004 : ils étaient alors 1,56% à prendre leur retraite avec une surcote, puis 5,38% en 2005, 5,67% en 2006, 7,6% en 2007 et 9,6% en 2008.

lundi 8 mars 2010

Le PERCO, en progression

Selon l'Association Française de Gestion, le PERCO (Plan d’Epargne pour la RetraiteCollectif) a enregistré des résultats encourageants. Au cours de l’année 2009, le nombre d’entreprises équipées a augmenté de plus de 41%. Au 31 décembre 2009, près de 111.500 entreprises proposaient l’accès au PERCO à leurs salariés. Parmi les 2,5 millions de salariés couverts, plus de 557.000 ont déjà effectué des versements, soit une progression de 26 % en un an. L’encours total géré dans les PERCO s’établit au 31 décembre 2009 à 3 milliards d’euros, en hausse
de 63 % par rapport au 31 décembre 2008.

lire le communiqué de l'AFG

jeudi 4 mars 2010

Agir Pour Ma Retraite : Mars 2010 N°2



Selon une étude de l’OCDE réalisée parmi 16 pays membres, les pensions, du fait des réformes engagées ces vingt dernières années, diminueront en moyenne de 22 % pour les hommes et de 25 % pour les femmes. La France est un des pays où la baisse est la plus marquée. Les modifications de la base de calcul, et des règles d’indexation ainsi que le passage à 25 ans expliquent, en grande partie, la diminution des pensions qui seront, dans le futur, fournies.
Toute réforme des retraites pose le problème de la répartition de la charge entre actifs et inactifs que ce soit dans les systèmes par répartition ou par capitalisation. Elle pose également la question de la place accordée au secteur public et au secteur privé. En France, 85 % de la rémunération des retraités est assurée par le secteur public. Ce taux est très largement au-dessus de la moyenne de l’OCDE ou de l’Union européenne. La tendance est au rééquilibrage en faveur des systèmes privés. Les actifs sont appelés dans tous les pays à travailler plus longtemps et à prendre en charge, sous forme d’épargne, directement ou indirectement, une part croissante de leur future retraite. Nos partenaires développent des systèmes privés à adhésion obligatoire ou facultative avec la possibilité d’affiliation automatique.
Pour atteindre le taux de remplacement moyen de l’OCDE qui est de 59 % du dernier salaire individuel, il faudrait accroître l’effort d’épargne, en France, de quatre points du salaire.
Le report de l’âge légal de départ à la retraite et celui de la retraite à taux plein aboutiraient à réduire ce déficit d’épargne.
Cette tendance au sein de l’OCDE bute en France sur le fait que la retraite ne repose que sur un pilier constitué du régime de base et des régimes complémentaires, obligatoire et reposant sur la répartition. Le second pilier qui chez nos partenaires repose sur des régimes professionnels n’existe que marginalement, en France, et enfin le troisième pilier celui de l’épargne individuelle demeure évanescent malgré la création en 2003 du PERP.
Le passage à un système de retraite par points et en comptes notionnels ne résoudrait en rien la problématique du financement des retraites. En revanche, en conduisant à une fusion de l’Agirc et de l’Arrco avec le régime général, il ouvrirait un espace pour la création d’un véritable second pilier. Sur ce point, la polémique sur les « retraites chapeau » n’aurait pas du aboutir à leur diabolisation mais à leur généralisation en reprenant le concept qui avait prévalu en 1947 avec l’instauration des complémentaires rendues obligatoires pour tous les salariés en 1972.

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La lettre du Cercle des Epargnants : mois de mars 2010





Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de mars 2010, la numéro 44 :


- Ne pas confondre assurance-vie et dette publique
- Les frais de gestion en France et chez nos partenaires
- Les résultats du PERP et du Madelin
- Pourquoi le Livret A fait une bonne année 2009 ou presque...
- Les Français, les fourmis de l'OCDE




lire la lettre

mardi 2 mars 2010

Epargne retraite, l'heure est à la réflexion

L'épargne retraite ne sera pas au coeur de la discussion des partenaires sociaux. Au contraire, le gouvernement fera tout pour éviter d'en parler. Mais, après le mois d'août, Bercy présentera le rapport sur les retraites chapeau. Il sera tentant de faire des moulinets pour affirmer que les pouvoirs publics ont décidé de mettre un terme à ce régime dérogatoire qui concerne néanmoins pas moins de 200 000 personnes.

François Fillon avait déclaré en 2009 qu'il souhaitait supprimer les retraites chapeau. A défaut d'atteindre cet objectif, les contributions ont été sensiblement augmentées dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2010. Aujourd'hui, l'heure est plutôt à la réforme. la question de la portabilité et de la transformation des retraites chapeau en régimes de retraite en cotisations définies sont à l'étude. Bercy réfléchit à une refonte de l'assurance-vie avec en perspectives la dépendance et la retraite.