vendredi 30 novembre 2012

L'épargne salariale en demi teinte


Selon le baromètre de l'épargne salariale "Natixis Interépargne", les salariés français ont réduit leurs versements sur les produits d'épargne salariale durant le premiers semestre. 733 euros au premier semestre 2012, contre 753 euros un an plus tôt auraient été déposés. Cette contraction est à relier à la situation économique qui a contraint à une réduction de la participation. il est à noter que la baisse est plus faible au sein des grandes entreprises avec une réduction de 1,8 % à 1.937 euros par épargnant.

L'abondement versé par les entreprises n'a pas été impacté car il augmente en passant en moyenne de 834 euros à fin juin 2012, contre 808 euros en 2011 et 778 euros en 2010. Sur un an, la hausse est de 3,2 %.

Au sein des PEE, le montant moyen de participation investi a baissé à 1.549 euros (à juin 2012) contre 1.678 euros un an plus tôt. En revanche, l'intéressement a poursuivi sa croissance avec montant moyen investi par épargnant de 1.855 euros par épargnant à la fin du semestre, contre 1.784 euros un an plus tôt).

Les versements volontaires des salariés sur le PERCO sont de 644 euros à fin juin 2012 contre 647 euros un an plus tôt.Pour le montant moyen d'abondement, il est passé entre 2011 et 2012 de 1.489 euros à 1.476 euros.

mercredi 28 novembre 2012

L'IPS veut réformer la législation sociale des TNS



Bruno Chrétien, gérant de la société de conseil en solutions sociales pour les entreprises, Factorielles, a créé avec plusieurs partenaires (entreprises, cabinets d'avocats, experts comptables, institutions de retraite et de prévoyance) un think tank consacré à la protection sociale, l'Institut de la protection sociale. cet institut vient de présenter son premier livre blanc consacré à l'amélioration et à la simplification de la protection sociale des chefs d'entreprise. Ce rapport qui repose sur l'idée du rôle économique essentiel des TNS et que les droits social, fiscal et du travail ont été élaborés pour les grandes entreprises et non pour les PME, comprend 11 propositions élaborées avec l'appui d'un conseil scientifique.

Ainsi, l'Institut de la Protection Sociale propose de clarifier l'assiette de calcul de la déduction fiscale des contrats Madelin, de clarifier les règles pour sécuriser les prestations des contrats de prévoyance des TNS, d'unifier les dispositifs de rachats de trimestres pour les TNS, de repenser pour les TNS ce qui relève de la solidarité et de l'assurance...

Consulter le livre blanc
Consulter le site de l'IPS

La retraite, toujours y penser!!!!


Selon une enquête de Deloitte qui a interrogé 4000 personnes actives ou retraitées, l'âge moyen de préparation de la retraite est de 45 ans en France en 2012 contre 47 ans en 2011.

16 % des jeunes de 25 à 34 ans ont commencé à préparer leur retraite contre 11 % en 2011.

60 % des actifs déclarent épargner en vue de la retraite contre 58 % en 2011. la majorité des actifs affirment au moins placer 5 % de leurs revenus en vue de préparer leur retraite. Pour cela, les Français privilégient les placements courts défiscalisés ce qui n'est pas leur objectif. Néanmoins arrive en seconde position, l'assurance-vie. 9 % des sondés déclarent se tourner vers le PERP, la Préfon ou le Corem. 8 % déclarent privilégier l'épargne retraite collective (PERCO, articles 39 et 83).

lundi 26 novembre 2012

La Préfon se banalise


Les adhérents au régime de la fonction publique verront disparaître cette année le plafond de supplémentaire de déduction. Avec l'adoption de la loi Fillon et les lois de finances qui ont suivi, la Préfon a vus on régime fiscal se banaliser. Il est désormais aligné sur celui de l'épargne retraite et en particulier sur celui du PERP. Néanmoins, il existe des dispositions particulières applicables aux cotisations de rachat versées à Préfon-Retraite par les cotisants affiliés avant le 1er janvier 2005, ainsi que pour les cotisants affiliés après le 31/12/2004 et ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent public en activité au moment de leur adhésion. Ces cotisants peuvent déduire, en plus des cotisations ouvrant à la déduction plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limité de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale, des cotisations de rachat dont le nombre est ainsi fixé par la loi :


  • Jusqu’à 4 années par an, en 2007, 2008 et 2009.
  • Jusqu’à 2 années par an, en 2010, 2011 et 2012.


A compter du 1er janvier 2013, il n’y a plus de possibilité de déduction au-delà du plafond normal.

La démographie des Etats-Unis et du Canada


L'INED vient de mettre en ligne une étude très complète sur la démographie aux Etats-Unis et au Canada. Cette étude souligne l'existence de différences très fortes entre les Etats.

Lire l'étude

vendredi 23 novembre 2012

Fin de la discrimination hommes/femmes pour les contrats retraite


A compter du 21 décembre 2012, le critère de genre devra avoir disparu de la tarification des compagnies d’assurance e n vertu d’un arrêt de la Cour européenne de justice du mois de mars 2011.

Appliquée aux contrats de retraite, l’interdiction de toute discrimination entre homme et femme a pour conséquence, l'augmentation des primes pour les hommes, dont l’espérance de vie est inférieure à celle des femmes. Auparavant, les primes étaient plus bas ou les versements plus élevés.

Avant 2008, l’égalité tarifaire était déjà la règle en France, mais pour une autre raison, d’ordre prudentiel : il s’agissait d’appliquer les tarifs qui garantissaient aux versements le degré de sécurité le plus élevé, ce qui conduisait à les calculer à partir de l’espérance de vie des femmes (hypothèse la plus défavorable du point de vue du tarif des contrats).

Depuis 2008, la prise en compte de la différence de genres était autorisée.

Les produits d'épargne retraite dont la Retraite 2008 qui est 'un contrat de groupe souscrit par le Cercle auprès de Generali, disposait de tarifs différents aux hommes et aux femmes. En théorie, l’écart à combler entre les tarifs hommes/femmes avoisinerait les 15 %. Mais deux facteurs supplémentaires compliquent un peu plus les choses. Tout d’abord, si le cadre technique du contrat est l’assurance vie, les tarifs des hommes doivent être intégralement alignés sur ceux des femmes. Mais si c’est le cadre des IRP (Institutions de retraite professionnelle), les nouveaux tarifs peuvent résulter d’une moyenne, calculée en fonction de la table d’expérience du gestionnaire du contrat. Le contrat 2008 se situe dans cette catégorie. par ailleurs, la baisse du taux technique, impactera également les tarifs. cette baisse est liée à la situation des marchés financiers. Cette réforme ne modifie pas en profondeur le marché des contrats retraite. Il s'agit d'un ajustement et qui est également un retour à une situation qui prévalait avant 2008.

Retraites complémentaires : de lourdes menaces


Le MEDEF a présenté au premier jour de négociation sur le financement de l'AGIR/ARRCO son projet. Face à l'urgence de la situation, 4,6 milliards d'euros de pertes avec disparition des réserves d'ici 2016 pour l'AGIRC et 2020 pour l'ARRCO, le MEDEF a proposé un gel des pensions durant trois ans. Cette mesure permettrait d'économiser 4,2 milliards d'euros d'ici 2017. L'autre solution serait de sous-indexer les pensions (inflation moins un point par exemple). Cette solution permettrait une économie de 3,9 milliards d'euros. En outre, le MEDEF avance l'idée d'un abattement de pension de 10 % applicable à ceux qui partiraient avant l'âge de la retraite à taux plein soit 65 ans puis progressivement 67 ans.

Les syndicats de salariés n'ont pas apprécié ces propositions et réclament une augmentation des cotisations. Le MEDEF n'est pas opposé à un effort sur les ressources mais à condition que le modèle des complémentaires soit viable. Les débats risquent d'être longs et complexes...

jeudi 22 novembre 2012

Retraite, les complémentaires sur le gril


Les partenaires sociaux se réunissent afin de trouver des solutions aux régimes complémentaires de retraite dont les réserves seront liquidées d'ici 2017 pour l'AGIRC et 2020 pour l'ARRCO. Les négociations risquent d'être difficiles du fait que le patronat n'entend pas relever les cotisations et que les syndicats sont opposés à une baisse des rendements. En outre, cette négociation précède la concertation sur les retraites qui débutera début 2013 et qui portera sur l'équilibre du régime général après la publication fin décembre des dernières simulations du Conseil d'Orientation des Retraites.

mardi 20 novembre 2012

Combien sommes-nous ? l'INSEE lance le recensement 2013


Combien sommes-nous et dans quelles conditions vivons-nous ? Quel est notre travail et que faisons nous de nos loisirs.... L'INSEE aime savoir non pas pour par plaisir de créer des fichiers mais pour faciliter l'organisation de la vie économique et sociale.Autrefois les sondages visaient à interroger le plus grand nombre de Français. Avec le développement de la science des statistiques et des probabilités, les recensements s'effectuent par sondage. Ils sont ainsi moins coûteux et tout aussi précis.

< L'INSEE lance son opération "recensement 2013". Comme depuis plusieurs années, l'INSEE a abandonné les recensements complets au profit de sondage de grande ampleur. La nouveauté 2013 vient de la mise en place de sondage par Internet qui sera disponible dans 46 communes comme par exemple Chamalières (63), Coti Chaviari (2A), Coulommiers (77), Dinard (35), Mâcon (71), Saint-Denis (93) ou Saint-Etienne (42).

Le site du recensement  

dimanche 18 novembre 2012

Très chers régimes spéciaux...


Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit 6,5 milliards d'euros de crédits pour assurer le financement des régimes spéciaux de retraite. Les dotations sont en augmentation de 175 millions par rapport à 2012. L'Etat assure plus des deux tiers du financement de ces régimes.

Le projet de loi de programmation des finances publiques prévoit, en effet, 6,7 milliards de subventions en 2014 et 6,8 milliards en 2015. Il faut ajouter 1,2 milliard de Contribution tarifaire d'acheminement (CTA), taxe créée en 2004 pour financer les régimes de retraite des agents d'EDF et de GDF et payé par tous les abonnés au gaz et à l'électricité, le total des subventions s'élève à 7,7 milliards d'euros.

Les réformes des régimes spéciaux mis en oeuvre à compter de 2008 prévoient l'allongement des durées de cotisation, un report progressif de l'âge de départ à la retraite et une augmentation du taux de cotisation. Plusieurs compensations ont été adoptées à travers des majorations de salaires en fin de carrière ou des majorations de droits à la retraite. In fine, le bilan des réformes est contrasté. Si des progrès ont été réalisés pour banaliser ces régimes, il n'en demeure pas moins que le coût de ce processus est élevé et que les régimes spéciaux sont toujours financés par les contribuables.

vendredi 16 novembre 2012

Le PERCO rattrape le PERP


Du fait de la loi portant réforme des retraites de 2010, le PERCO bénéficie d'un apport non négligeable avec le fléchage de 50 % de la participation. Au 30 juin 2012, 155 000 entreprises sont équipées oit une progression de 15 % par rapport à 2011, 1 200 000 salariés sont bénéficiaires soit une progression de 35 % et l'encours est de 6 milliards d'euros en progression de 25 % sur un an. Le PERP a de son côté 2, 147 millions d'adhérents et un encours de 7,6 milliards d'euros.

Les flux d'alimentation du PERCO se sont élevés depuis le 1er janvier 2012 à 940 millions d'euros en progression de 16 % par rapport à la même période de 2011. 

Ces flux se répartissent de la manière suivante :


  • Participation : 28 % 
  • Versements volontaires des salariés : 15 % 
  • Intéressement : 20 % 
  • Abondement de l'entreprise : 37 % 


 L'encours moyen du PERCO par bénéficiaire est de 4 989 euros. 32 % des PERCO sont en gestion pilotée permettant une désensibilisation en fonction de l'âge de l'allocation d'actifs. L'âge moyen des adhérents est de 45,5 ans et le produit est plus masculin que féminin. 62 % des titulaires sont des hommes.

 Le PERCO est aujourd'hui fragilisé par la hausse du forfait social qui est passé de 8 à 20 %. En outre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit d'augmenter les taux de la taxe sur les salaires et d'élargir l'assiette en y incluant les sommes issues de la participation, de l'intéressement et de l'abondement des employeurs dans les plans d'épargne salariale.

jeudi 15 novembre 2012

les départs anticipés à la retraite

D'après la DARES,  71 600 salariés ou anciens salariés du secteur privé ont bénéficié en 2011 d'un dispositif  public leur permettant de se mettre en retrait de " la vie active".  Qu'il s'agisse des bénéficiaires d'une dispense de recherche d'emploi (DRE), d'un départ à la retraite anticipé pour carrière longue ou de salariés éligibles au dispositif de préretraites,  tous sans exceptions sont en forte diminution. Pour mémoire ils étaient 109 800 à bénéficier d'un de ces dispositifs en 2010.



En 2011, 26000 salariés actifs ont bénéficiaire de DRE  quand ils étaient 58 000 en 2010 et 107 000 en 2008. Même évolution pour le nombre d'entrées en retraite anticipée pour carrière longues passé de 110 000 entre 2004 à 2008 à 40 000 en 2011. Enfin, la préretraite publique, en extinction progressive depuis 2003 n'a concerné que 4 400 personnes.



Outre le recul l'important recul du nombre de bénéficiaires,  la DARES observe un allongement de l'âge moyen des bénéficiaires, passé de 57,1 ans en 2007 à 59,1 ans en 2011. Par ailleurs, les différents dispositifs profitent davantage aux hommes qui représentaient 61% des bénéficiaires en 2011.

Consulter l'étude de la DARES

Les Français aiment les congés


Les salariés occupant le même emploi depuis plus d'un an ont, selon l'INSEE, pris 37 jours ouvrables de congés en 2010 soit six semaines. Les salariés de moins de 30 ans prennent en moyenne 5 semaines et demi soit une semaine de moins que les salariés de plus de 50 ans. Cette différence s'explique par le fait que les salariés plus âgés disposent via l'ancienneté de jours supplémentaires et qu'ils prennent davantage l'ensemble de leurs jours de congés.

Il faut signaler qu'un salarié sur deux est en vacances dans la semaine de 9 au 15 août et entre Noël et le jour de l'an. Les Français posent des jours à proximité des jours fériés et étalent de plus en plus leurs congés. Les cadres et les professions intermédiaires prennent le plus de congés. Du fait du forfait jour et des journées supplémentaires de congés, les cadres prennent 41 jours de congés soit 6,8 semaines par an. Ce nombre atteint 7,4 semaines dans la fonction publique. Les ouvriers prennent en moyenne 5,3 semaines de congés.

Dans la fonction publique, le nombre de semaines de congés est de 7,6. Au sein de la fonction publique d'Etat, on atteint le nombre de 8 contre 7,3 dans les hôpitaux et 7,4 dans les collectivités locales.

Les TNS prennent en moyenne 5,3 semaines et demi de congés. Dans les services, le nombre de semaines prises par les TNS est de 6,8. Lire la note de l'INSEE

lundi 12 novembre 2012

Contrats Madelin, rachats et plafonds de cotisation


Pour les contrats Madelin réservés au travailleurs non salariés, au-delà des questions de déduction fiscale, il faut savoir que les versements des primes doivent être comprises entre une et quinze fois le montant de la cotisation minimale dont le montant varie parallèlement au plafond prévu à l'article L.241-3 du Code la sécurité sociale (il s'agit du plafond de la sécurité sociale).

Pour contourner cette règle, les TNS ont la possibilité d'utiliser l'article L 144-1 du Code des assurances qui permet aux adhérents de verser des primes au titre des années qui sont comprises entre la date de leur affiliation au régime de base d'assurance-vieillesse et la date d'adhésion au contrat. Le rachat d'année est une faculté pour l'assureur. L'adhérent doit donc vérifier que son contrat comporte bien cette option. L'adhérent qui choisit un versement supplémentaire dans le cadre des rachats pet verser une somme dans la limite des plafonds alors en vigueur. Il ne peut pas en revanche reporter une partie du montant de l'année de rachat sur une année ultérieure.

"Questions Retraite et Solidarité", la nouvelle lettre de la Caisse des dépôts


La Caisse des Dépôts et Consignations a décidé de publier une nouvelle lettre sur les retraites "Questions Retraite et Solidarité" .

Cette publication trimestrielle  reprend  les résultats des travaux de la Caisse des Dépôts dans les domaines de la retraite et de la protection sociale.

lire la lettre Questions Retraite et Solidarité

vendredi 9 novembre 2012

La fusion des régimes complémentaires commerçants et artisans sera effective au 1er janvier 2013


Prévu dans la cadre de la réforme des retraites de 2010, la fusion des deux deux régimes complémentaires des artisans et des commerçants sera effective le 1er janvier prochain. cette fusion entraînera une augmentation des cotisations et l'instauration de nouvelles modalités d'attribution des pensions de réversion.

Le montant des cotisations à ce nouveau régime s'élèvera à 7% sur la fraction des revenus professionnel n’excédant pas le plafond annuel de la sécurité sociale et à 8% pour la fraction comprise entre une fois et quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale.

Les conditions de liquidation seront alignées sur celles prévues dans le RSI. Autrement dit, les assurés pourront percevoir leur retraite complémentaire sans abattement, dès lors qu’ils auront obtenu leur retraite de base du RSI à taux plein.

Le régime de réversion est également modifié. Ainsi, le conjoint survivant d’un artisan ou d’un commerçant pourra prétendre au versement de la pension de réversion du nouveau régime complémentaire - 60% des droits acquis par le défunt - à partir de 55 ans, contre 60 ans jusqu’à présent dans le régime complémentaire des commerçants. La condition de durée de mariage minimum pour la percevoir (2 ans) et la condition de non remariage disparaissent. En revanche, le versement de la pension de réversion sera subordonnée à une condition de ressources : les revenus du conjoint survivant ou de son nouveau ménage ne devront pas dépasser un plafond de ressources fixé chaque année par le Conseil d’administration du RSI. Ce plafond pourrait être fixé à 2 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 72.744 € pour 2012). Soit un plafond quatre fois plus élevé que celui appliqué dans le régime de base et environ deux fois plus élevé que celui existant dans les régimes complémentaires actuels (à titre de comparaison, les pensions de réversion des régimes complémentaires des salariés sont versées quelles que soient les ressources du survivant).

jeudi 8 novembre 2012

Grèce, les retraités mis à contribution


Le parlement grec a adopté un nouveau plan portant sur 18 milliards d'euros d'économie. Les retraités ne sont pas à la fête. Le plan prévoit de reculer l'âge de départ de 65 à 67 ans. Les pensions de plus de 2000 euros perçues par les fonctionnaires seront diminuées de 15 %. L'adoption conditionne le versement de 31,5 milliards d'euros de la part des institutions internationales.

Les Français inquiets en matière de retraite


Selon une étude mondiale menée par Accenture auprès de plus de 8.000 personnes, 80% des Français se déclarent inquiets quant à leur situation financière à la retraite contre une moyenne mondiale de 82 %.

Dans les pays émergents où de forts taux de préoccupations sont rencontrés, les sondés mettent en avant la nécessité de se constituer soi-même sa retraite. Plus du tiers des Mexicains et des Russes estiment que leur retraite dépendra intégralement de leur épargne ; ce taux est de 50% en Inde.

En France, les sondés attendent moins de l'épargne retraite que dans les autres pays. 36% des personnes interrogées (contre 23% dans le monde) pensent que leur épargne ne devra pas couvrir plus de la moitié de leurs besoins. à la retraite.

57% des sondés pensent que leur retraite baissera et qu'ils devront se constituer un pécule de complément.

S'ils sont 83% à déclarer qu'il est important de commencer à épargner dès à présent, 22% seulement disent avoir une idée assez précise des montants à mettre de côté (contre 33% dans le monde).

Les Français s'estiment très mal préparés à la retraite. Pas plus de 13% d'entre eux se disent en effet confiants sur leur niveau actuel d'épargne.

Les Français avouent paradoxalement n'être prêts à investir que 11% de leurs revenus en vue de leur retraite (contre 17% au niveau mondial).

mercredi 7 novembre 2012

Les pensions des Anciens Combattants


L'Assemblée nationale a adopté lundi 5 novembre les crédits consacrés aux Anciens combattants pour 2013, en baisse de 2,4% par rapport à 2012. Néanmoins, la hausse de 4 points de la retraite du combattant décidée par la majorité précédente n'est pas remise en cause. le Ministre des Anciens Combattants a assuré le maintien de l'augmentation de 44 à 48 points de la retraite du combattant, effective depuis le 1er juillet 2012. La pension des anciens combattants a été revalorisée de de 30% en moins de dix ans.

mardi 6 novembre 2012

L'AER, l'Allocation Equivalent Retraite ne sera pas restaurée


Michel Sapin n'a pas fait suite aux demandes des syndicats de rétablir l'AER qui permet de faire la jonction entre le chômage et l'octroi de la retraite. Le Ministre des Affaires sociales a annoncé que cette question serait traitée en 2013 dans le cadre de la nouvelle concertation sur les retraites. Le Gouvernement devra prendre en compte les dernières simulations qui seront présentées par le Conseil d'Orientation des Retraites fin décembre.

samedi 3 novembre 2012

la fin de la discrimination homme/femme au détriment des hommes...


Le 21 décembre 2012 n'est pas la date de la fin du monde mais celle de la fi de la discrimination homme/femme pour un certain nombre de produits d'assurances comme les PERP ou les contrats Madelin. A compter de cette date, les rentes versées dans le cadre des contrats retraite ne pourront plus être différenciées en fonction du sexe. compte tenu de la moindre espérance de vie des hommes, cette mesure diminuera le montant de leurs rentes. Les assureurs modifieront d'ici le 21 décembre leur contrat en intégrant de nouvelles tables de mortalité.

vendredi 2 novembre 2012

Qui sont les bébés de 2011 ?


Selon l''INSEE, en 2011, 823 394 bébés sont nés en France dont 792 996 en métropole. Une baisse de 1 % a été enregistrée par rapport à 2010. Néanmoins, le niveau reste élevé. En 2010, 832 799 naissances avaient été enregistrées en France, dont 802 224 en France métropolitaine ce qui constituait le deuxième point le plus haut depuis la fin du baby-boom en 1974, derrière les 805 000 naissances enregistrées en 1981 en métropole. 55,8 % des bébés naissent hors mariage en 2011, contre 54,9 % l'année précédente et 44,7 % dix ans auparavant. En 2011, dans seulement deux régions (Île-de France 46 % et Alsace 48 %), cette proportion est au-dessous de la moitié. Dans les départements d'outre-mer, elle dépasse les trois quarts ; elle atteint même 87 % en Guyane. En 2011, pour la deuxième année consécutive, les mères âgées de 30 à 34 ans sont plus nombreuses que celles de 25 à 29 ans (269 465 contre 253 948). 54,6 % des enfants nés en 2011 ont une mère âgée de 30 ans ou plus en France métropolitaine, ils n'étaient que 27,3 % en 1981 La proportion de mères de 40 ans ou plus a éta multiplié par 4 entre 1981 et 2011, passant de 1,1 % à 4,6 %. 70,4 % des pères sont âgés d'au moins 30 ans en 2011 et la moitié des nouveau-nés ont des parents âgés tous deux d'au moins 30 ans.

Sur 1 000 accouchements, 17 ont donné des jumeaux. Lorsque la mère est âgée de 45 ans ou plus, on dénombre 62 accouchements de jumeaux pour 1 000. En 2011, il y a eu 14 125 accouchements de jumeaux et 214 accouchements de triplés.

En 2011, 97 % des naissances vivantes et 82 % des naissances d'enfants sans vie ont lieu dans un établissement spécialisé.

Les mois où la proportion de naissances en France est la plus grande sont les mois de juillet et août. Dans les départements d'outre-mer, on enregistre plus de naissances au mois de septembre.

La part des enfants nés d'une mère de nationalité étrangère est de 13,4 %, contre 10,6 % en 2001 Cette proportion, atteint 29 % à Paris, 38 % en Seine-Saint-Denis et presque la moitié en Guyane. En 2011, 110 660 bébés ont une mère étrangère : 57 % de ces mères sont de nationalité africaine, dont 35 % ressortissantes des pays du Maghreb, 17 % sont de nationalité européenne hors ex-URSS et 14 % sont de nationalité asiatique.

18,7 % des enfants nés en 2011 ont une mère née à l'étranger contre 15,2 % en 2001. Cette proportion avait diminué, passant de 18 %, son point le plus haut en 1983, à 14,4 % en 1997, mais depuis l'an 2000 elle progresse. Parmi les 154 147 naissances de mères nées à l'étranger, 60 % des mères sont nées en Afrique (dont 38 % au Maghreb), 15 % dans un pays européen autre que les pays de l'ancienne URSS et 14 % dans un pays asiatique En région parisienne, plus d'un tiers des mères sont nées à l'étranger (49 % en Seine-Saint-Denis). En Basse-Normandie, seules 6 % des mères sont dans ce cas.

La proportion d'enfants nés en France en 2011 ayant un père étranger est identique à celle d'enfants nés de mères étrangères, soit 13,4 % . Celle d'enfants de pères nés à l'étranger est un peu plus importante et s'élève à 20,1 %.

jeudi 1 novembre 2012

La lettre du mois de novembre du Cercle des Epargnants


La lettre N°76 du mois de novembre est publiée.

Au sommaire de la lettre du mois de novembre :

  • L'édito De Philippe Crevel, "quand l'épargnant se prend pour l'âne de Buridan"
  • L'assurance-vie souffre mais ne rompt pas
  • Retraite, comment éviter la Bérézina
  • 20 000 milliards de dollars
  • Le Madelin a sauvé sa peau fiscale


Lire la lettre N°76