lundi 31 décembre 2012

Epargne et retraite : nouveautés 2013


Après l'augmentation des prélèvements sociaux à 15,5 % en 2012 et du forfait social de 8 à 20 %, la fin d'année aura été moins pénible pour les produits d'épargne retraite dont la fiscalité n'a pas été modifiée par les lois de finances. Le Conseil constitutionnel a même réservé une bonne nouvelle aux rentiers de régimes à prestations définies en supprimant la taxe à acquitter sur les pension. Si les produits comme le PERP,les contrats Madelin n'ont pas été modifiés, les retraités devront acquitter en 2013 une contribution de 0,3 %. Par ailleurs, le rapport du Conseil d'Orientation des Retraites a souligné que le Gouvernement devrait prendre des mesures qui auront des incidences sur le montant des pensions distribuées.

samedi 29 décembre 2012

La taxe sur les retraites chapeaux acquittée par les retraités supprimée par le Conseil constitutionnel


Taxe sur les retraites chapeau partiellement annulée Sur l'article 3, instituant une nouvelle tranche marginale à 45 % de l'impôt sur le revenu, le Conseil a validé cette mesure mais par ricochet a annulé l'article L.137-11-1 du code de la Sécurité sociale qui instituait une taxe sur les rentes des retraites à prestations définies dites également retraites chapeaux. Cet article qui avait fait l'objet de plusieurs modifications étaient fortement contesté depuis son introduction notamment par l'association ADRESE. Le Conseil a en effet considéré que la tranche de 45 % avait pour conséquence de porter l'imposition marginale des retraites complémentaires dites « chapeau » à 75,04 % pour celles perçues en 2012 et à 75,34 % pour celles perçues à compter de 2013. Le Conseil a jugé ce nouveau niveau d'imposition, en ce qu'il fait peser sur les retraités concernés une charge excessive au regard de cette faculté contributive contraire à l'égalité devant les charges publiques. Il a donc censuré, à l'article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale, la dernière tranche marginale d'imposition portant sur ces retraites, ramenant ainsi la taxation marginale maximale à 68,34 %.

La marche vers l'égalité des pensions de retraite entre les hommes et les femmes


Une étude de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse souligne qu'en moyenne les pensions des femmes sont inférieures à celle des hommes d'in tiers mais que cette inégalité se réduit du fait de l'amélioration des carrières des femmes dont le taux d'activité est identique voire pour certaines générations supérieur à celui des hommes qui ont plus de plus en plus de mal à s'insérer dans le monde du travail. La différence de pension résulte des interruptions de carrière intervenant avec la venue des enfants. Pour les générations des années 40, cette interruption atteignait 2,5 années.

Les majorations de durée d'assurance, de deux années par enfant ne permettent pas de compenser le manque à gagner auquel il faut ajouter des salaires moins élevés que les hommes et des progressions de carrière plus difficiles.

Pour les femmes nées dans les années 60, les conditions de départ seront meilleures à condition que le système de retraite ne pâtisse pas trop de la situation économique et démographique. En conservant le mode de calcul actuel, les femmes actives auront accumulé une durée d'assurance supérieure à leurs aînées de six ans. Cette progression résulte de l'amélioration du taux d'activité féminin de génération en génération. Près de 80 % des femmes nées en 1965 travaillaient à l'âge de 35 ans, contre seulement 65 % de leurs aînées de la génération 1945. Les mères bénéficiant toujours de deux années d'assurance supplémentaires par enfant, la différence de durée cotisée avec les hommes s'est estompée.

Du fait des différences de salaires, les écarts de pension sont plus importants au niveau des complémentaires car le régime de base plafonné à 50 % du plafond de la sécurité sociale nivelle les écarts. Lire la synthèse de l'étude

mardi 25 décembre 2012

La sortie en capital du PERP



Les titulaires du PERP ont la possibilité de sortir en capital à hauteur de 20 % au moment de la liquidation. Ils peuvent alors opter un prélèvement libératoire de 7,5 % après application d'un abattement de 10 %. L’administration fiscale a précisé que cette option n’est possible que si le capital fait l’objet d’un versement unique et si l’intégralité des droits est liquidée ou si le solde des droits ne peut plus l’être que sous forme de rente. A défaut, le capital sera intégré au revenu imposable. Il faut souligner que tous les contrats ne permettent pas la sortie partielle en capital. La logique du PERP est la sortie en rente. Initialement, la sortie en capital avait été rendue possible pour les petits montants de rente annuelle et en cas de situations exceptionnelles (handicap, minimas sociaux...)

vendredi 21 décembre 2012

Retour sur le rapport du Conseil d'Orientation des Retraites


Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a publié mercredi 19 décembre son onzième rapport dédié aux perspectives financières des régimes aux horizons 2020, 2040 et 2060. Selon le COR, le solde financier du système de retraite serait déficitaire d’environ 20Md€ en 2020 (- 20,8Md€ dans le scénario le plus optimiste, -24,9Md€ dans le plus pessimiste). Du fait des incertitudes économiques, les fourchettes des projections s’élargissent avec le temps : quasi équilibre en 2040 dans le meilleur des cas, déficit supérieur à 74Md€ dans le moins favorable.

Lire la note du Cercle sur le rapport

jeudi 20 décembre 2012

Les projections financières du Conseil d'Orientation des Retraites


Le Conseil d'Orientation des Retraites a officiellement présenté son rapport sur les perspectives financières des régimes de retraite jusqu'en 2060.

Comme il a été précédemment mentionné, ce rapport souligne la nette dégradation des comptes de l’assurance-vieillesse du fait du ralentissement économique et de la poursuite du vieillissement de la population.  S'il ne préconise pas une solution en particulier, il dresse les différentes pistes possibles pour assurer l'équilibre sachant qu'en 2060 du fait de l'évolution démographique, la situation s'améliorera.  Parmi les pistes, le COR met en avant soit la diminution des pensions, le report de l'âge effectif de départ à la retraite ou l'augmentation des cotisations.

Il apparaît nettement que le report de l'âge effectif de départ à la retraite est la mesure la plus efficace. Elle peut prendre la forme soit d'un allongement de la durée de cotisation qui pourrait ainsi atteindre 43 ans autour de 2023.

Les marges de manoeuvre du Gouvernement sont étroites surtout s'il entend améliorer les dispositifs liés à la pénibilité et progresser sur le chemin de l'égalité homme/femme en matière de pension.  Le Gouvernement pourrait opter pour une réforme systémique mais cela poserait la question de l'alignement de la fonction publique sur le secteur privé. La réforme systémique viserait, en effet, à instituer un régime unique par points avec pourquoi pas la prise en compte, comme en Suède, de l'espérance de vie à la retraite.

Lire l'ensemble du rapport du Conseil d'Orientation des Retraites

Atlantico.fr : interview de Philippe Crevel sur la réforme des retraites


Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants a été interviewé par Atlantico au sujet des projections financières présentées par le Conseil d'Orientation des Retraites le 19 décembre et sur les pistes possibles de réformes de notre système de retraite.

retrouver l'interview

mercredi 19 décembre 2012

Retraite, il y aura bien une nouvelle réforme en 2013


Pierre Moscovici, Ministre de l 'Economie et des Finances, a confirmé, mercredi 19 décembre, que le Gouvernement travaillera en 2013 sur une réforme des retraites compte tenu des dernières simulations financières du Conseil d'Orientation des Retraites. Il a ajouté que cette réforme serait différente de celle de 2010 sans préciser quels paramètres seraient modifiés.

mardi 18 décembre 2012

L'étonnante transition démographique en Algérie


A quelques heures de la visite de François Hollande en Algérie, une étude détaillée sur la démographie algérienne est disponible. Cette étude souligne que l'Algérie a connu une mutation rapide de sa démographie du début des années 70 aux années 2000 avec un passage de son taux de fécondité de 7 à 2. Il est à souligner que cette diminution a été obtenue sans que l'action des pouvoirs publics y soit pour quelque chose. De même, la remontée depuis le milieu des années 2000 du taux de fécondité qui aujourd'hui est de 2,9 s'est effectué dans un climat de maîtrise des naissances. La situation politique, économique et religieuse a certainement implicitement influencé les comportements.

Lire l'étude publiée par l'INED

16 % des Français fâchés avec l'écriture


Selon une enquête de l'INSEE sur les Franaçis et la vie quotidienne, en 2011, 16 % des personnes de 18 à 65 ans résidant en France éprouvent des difficultés dans les domaines fondamentaux de l'écrit, et pour 11 % ces difficultés sont graves ou fortes. Point rassurant pour notre système éducatif, les personnes âgées de 18 à 29 ans ont de meilleurs résultats que les générations plus âgées en lecture et en compréhension orale. Les hommes éprouvent plus de difficulté que les femmes à l'écrit.

Dans le domaine du calcul, la calculatrice et l'effet de l'âge pèsent en revanche , la part des personnes très à l'aise baisse par rapport à 2004.

lundi 17 décembre 2012

Retraite, l'heure des choix arrive et nous n'allons pas rire

La réforme des retraites pour 2010 reposait sur des hypothèses économiques qui sont devenues caduques avec le ralentissement marqué de l’économique qui se caractériser par une faible progression de la masse salariale, de faibles gains de productivité et donc par des ressources en stagnation pour les régimes de retraite.

La réforme de 2010 supposait un retour à l’équilibre des régimes de base pour 2017. La mesure clef était le report de l’âge légal de 60 à 62 ans et de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans.

Selon les premières informations fournies par le Conseil d'Orientation des Retraites, d'ici 2020, le déficit des régimes de base évolueraient entre 20 et 25 milliards d'euros. En cas de maintien du taux de chômage au-dessus de 7 %, le déficit pourrait même atteindre 105 milliards d'euros d'ici 2060.

Pour revenir à l'équilibre d'ici 2020, le COR propose plusieurs pistes. Il faudrait soit relever les cotisations de 1,1 point ou baisser le rapport entre la pension moyenne et le salaire moyen de 5 % ou reculer l'âge effectif de départ à la retraite de 6 mois.

Cotisations, la voie difficile Compte tenu du niveau des prélèvements en France, les marges de manœuvre sont nuls ou presque. En outre, il convient de souligner que l’assurance-maladie et la dépendance sont également sujettes à réclamer une augmentation de CSG ou de prélèvements.

L’âge de départ à la retraite, le Gouvernement n’est pas chaud

Il faudrait que l'âge effectif soit de 63,5 ans pour les actifs du privé et de 59,2 ans pour la fonction publique. Ce relèvement peut passer soit par la durée de cotisation ou par l'âge légal. Ainsi, la durée de cotisation qui évolue de puis 2003 en fonction de l’espérance de vie à la retraite pourrait passer pour les futures générations à 42 voire 43 ans. Cette mesure pénalise moins les actifs ayant commencé à travailler tôt que le report de l’âge légal de départ à la retraite.

Pour reculer l’âge effectif de départ à la retraite, l’autre moyen est de jouer sur l’âge légal et l’âge de la retraite à taux plein. Nos partenaires ont tendance à fixer l’âge légal autour de 65 ans (Italie, Espagne) et ont adopté des lois afin de reculer l’âge de la retraite à taux plein au-delà de cet âge. Le report à 68 ans est programmé au Royaume-Uni. L’objectif est de pénaliser les départs précoces en prévoyant l’obtention de la retraite à taux plein au-delà d’un certain âge.

La baisse des pensions, une mesure impopulaire

Plusieurs méthodes sont possibles pour diminuer le taux de remplacement des pensions. Les pouvoirs publics peuvent désindexer les droits à retraite et les pensions de l’inflation ce qui rapporterait plusieurs milliards d’euros. Une autre solution consisterait à prendre en compte non plus les quinze meilleures années mais l’ensemble de la carrière ce qui limiterait les droits à pension. Une telle réforme poserait un problème d’équité avec la fonction publique dont les pensions sont calculées sur la base des 6 derniers mois. Une autre manière de réduire les pensions serait d’instituer des abattements en fonction de l’âge de départ sous forme de décote pour pénaliser les actifs partant avant un certain âge. D'ici 2040, l'équation est encore plus dure, il faudrait relever les cotisations de 5 à 6,2 points ou baisser à nouveau le rapport entre pension moyenne et revenu moyen de 20 % ou relever de 4 années en 2040 et 5 années en 2060 l'âge effectif de départ à la retraite.

L’idée de la réforme systémique, séduisante mais un chantier de haut vol

Compte tenu des blocages inhérents à toute réforme des retraites en France, l’option de la réforme systémique peut être une solution d’autant plus que le Gouvernement semble s’interdire de jouer sur l’âge légal.

La réforme systémique ne résout en rien le problème de financement mais permettrait de rebattre les cartes et surtout d’harmoniser tous les régimes en y intégrant la fonction publique.

La réforme systémique pourrait s’inspirer du modèle suédois qui repose sur un régime par points en comptes notionnels.

Un compte individuel de retraite virtuel est attribué à chaque actif sur lequel sont versées de manière fictive ses cotisations retraite. Ces cotisations peuvent être transformées en points comme dans nos régimes complémentaires.

Durant la période d’activité, les cotisations ou les points accumulés sont actualisés (taux de rendement) en fonction de l’indice des prix, de la masse salariale ou en fonction d’un autre indice.

Au moment de la liquidation de sa retraite, les cotisations ou les points sont transformés en rente en prenant en compte l’espérance de vie de la cohorte concernée (coefficient de conversion).

Un tel dispositif permet de lisser plus finement les effets du vieillissement que notre système actuel. Il autorise une plus grande liberté par rapport à l’âge légal. Ceux qui souhaitent partir tôt le peuvent mais leur retraite est moindre que ceux qui partent plus tard (ce qui est déjà un peu le cas dans notre système actuel).

Ce système est surtout beaucoup plus simple car il repose sur la fusion de tous les régimes de base et complémentaires. Notre système actuel comprend de multiples dispositifs complexes de compensation entre les caisses.

Le régime en comptes notionnels permettrait l’alignement du régime de la fonction publique et des régimes spéciaux

Une telle mutation pose des problèmes de transition et génère des coûts de migration. Il faudrait des mesures d’ajustements pour en atténuer l’impact.

Par ailleurs, pour garantir un réel équilibre du régime de retraite, il faudrait fixer un montant maximum de la richesse nationale alloué aux retraites ce qui pourrait conduire comme en Suède à des baisses automatiques de pension en cas de recul du PIB.

Les objectifs de la réforme des retraites de 2013


A quelques jours de la présentation des simulations financières du Conseil d'Orientation des Retraites, le Gouvernement laisse filtrer ses objectifs en matière de retraite.

Si bien évidemment, l'objectif numéro un sera d'empêcher une dérive des comptes, le Gouvernement tentera d'habiller les mesures les plus impopulaires par quelques avancées sur des sujets qui lui tienne à coeur.

Ainsi, il entend clarifier les mécanismes de solidarité et de leur affectation au FSV, à assurer l’égalité homme/femme (pensions des femmes de 20 à 40 % sont actuellement inférieures à celle des hommes) et réformer la prise en compte de la pénibilité. Les droits familiaux et la réversion pourraient connaître d'amples changements.

vendredi 14 décembre 2012

2013, les départs à la retraite devraient exploser


Avec la montée en puissance de la réforme des retraites de 2010, le nombre de départs à la retraite va atteindre un point bas en 2012 avec 578 000 personnes concernées. ce faible nombre s'explique par le passage à 60 ans et 9 mois de l'âge légal pour la génération de 1952 entraînant le report de 200 000 départs. En revanche, le flux de départs anticipés du fait de l'entrée en vigueur du décret du 2 juillet 2012 au 1er novembre s'élèvera à 17 800 et contribuera au doublement des flux de départs anticipés à 80 000.

En 2013, le nombre de départs devrait atteindre 718 000 en progression de 24 % avec 145 000 départs anticipés. Les dispositifs de 2010 et 2012 devraient générer 100 000 départs anticipés dont les deux tiers au titre du dernier dispositif. 20 % des nouveaux retraités de 2013 le seront par un dispositif de retraite anticipé.

Le surcoût pour le régime général de retraite est de 450 millions d'euros des départs anticipés version 2012.

Les charges de retraite au titre du régime général atteindraient 4,7 %.

jeudi 13 décembre 2012

Les Canadiens veulent épargner pour leur retraite


Pour préparer leur future retraite, les Canadiens optent à 70 % pour l'épargne. Les Canadiens qui ne sont pas encore à la retraite veulent par ailleurs se désendetter pour préparer leur future retraite (66 %), selon le sondage annuel sur les REER de RBC, Les autres priorités pour préparer la retraite sont de calculer ce que seront leurs dépenses fixes (45 %) et élaborer un portefeuille de placements (39 %) sont les autres mesures les plus souvent citées par les répondants qui se préparent à la retraite.

Selon le sondage de cette année, plus de Canadiens sont inquiets par l'équilibre entre l'épargne pour les priorités immédiates et l'épargne à plus long terme (81 % en 2012, comparativement à 77 % en 2011).

Plus de la moitié (55 %) des Canadiens détiennent un plan d'épargne retraite REER, une proportion semblable à 2009 (54 %) et en baisse par rapport à 2011 (60 %). Parmi ceux qui prévoient faire une cotisation ponctuelle à leur REER, 27 % l'ont déjà fait en janvier ou février 2012 ; un répondant sur quatre (25 %) prévoit le faire en février 2013. La cotisation moyenne prévue pour l'année d'imposition 2012 est de 4 025 $, le plus bas niveau en quatre ans. Parmi les Canadiens qui détiennent un REER, 73 % prévoient y cotiser un montant au moins égal à celui de 2011 ; près de la moitié (46 %) des 18 à 34 ans affirment que le montant de leur cotisation pour 2012 sera plus élevé. Seulement un cotisant sur trois (32 %) verse des cotisations périodiques dans le cadre d'un programme. Les fonds communs de placement demeurent le type de placement REER le plus courant (46 %) pour l'année d'imposition 2012, plus que les certificats de placement garanti (24 %) et les comptes d'épargne (22 %).

mercredi 12 décembre 2012

Augmentation des cotisations pour l'assurance-vieillesse des professions libérales


Comme prévu dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, les taux de cotisation du régime d’assurance vieillesse des professions libérales sont relevés dès le 1er janvier 2013. Une seconde hausse est programmée pour 2014. Ainsi, le taux sera de 9,75 % pour la première tranche du revenu (jusqu’à 85 % du plafond annuel de la sécurité sociale, fixé à 31 477 euros en 2013) et de 1,81 % pour la seconde tranche (comprise entre 85 % et 5 fois le plafond annuel de la sécurité sociale), contre respectivement 8,63 % et 1,6 % en 2012.

Ce même projet de loi prévoit un seconde augmentation pour 2014 avec un passage des taux respectifs à 10,1 % et à 1,87 %.

INED : une étude sur l'évolution de la démographie française


Magali Mazuy, France Prioux et Magali BarBieri ont pour le compte de l'INED publié une étude très intéressante sur "l’évolution démographique récente en France.Quelques différences entre les départements d’outre-mer et la France métropolitaine"

Vous pouvez la consulter sur le site de l'INED

Le Conseil d'Orientation des Retraites dessine le futur de nos retraites


Le Conseil d'Orientation des Retraites s'est réuni le 11 décembre afin d'amorcer l'examen d'une partie du rapport du COR sur les projections financières à l'horizon 2060. Ce travail se poursuivra la semaine prochaine à l'occasion de la réunion du 19 décembre. Ces projections financières sont attendues car elles serviront de base à la négociation sur les retraites prévue par le Gouvernement en 2013. Ce rapport prendra en compte la dégradation de la situation économique qui influe fortement sur les comptes des régimes par répartition.

mardi 11 décembre 2012

Un guide pour la retraite des expatriés


La question de la retraite est un sujet d'inquiétude pour de nombreux actifs mais tout particulièrement pour les expatriés qui ont pu connaître plusieurs types de régimes. Le GP Info Retraite met à leur disposition un guide très complet.

Consulter le guide

dimanche 9 décembre 2012

La réforme des complémentaires pourrait entamer de 5 % le montant des pensions


Le MEDEF a proposé plusieurs pistes de réformes pour assurer l'équilibre des régimes complémentaires de retraite dont le gel des pensions et l'instauration d'un abattement de 10 % pour ceux qui partiraient avant 65 ou 67 ans. Il apparaît que la perte de pension pourrait être d'au moins 5 % selon les simulation réalisées.

Lire l'article de l'EXPRESS.fr

vendredi 7 décembre 2012

Préfon, un an de sursis pour les rachats exceptionnels


Les adhérents au régime de la fonction publique devaient voir disparaître cette année le plafond de supplémentaire de déduction.

Avec l’adoption de la loi Fillon et les lois de finances qui ont suivi, la Préfon a vus on régime fiscal se banaliser. Il est désormais aligné sur celui de l’épargne retraite et en particulier sur celui du PERP. Néanmoins, il existe des dispositions particulières applicables aux cotisations de rachat versées à Préfon-Retraite par les cotisants affiliés avant le 1er janvier 2005, ainsi que pour les cotisants affiliés après le 31/12/2004 et ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent public en activité au moment de leur adhésion. Ces cotisants peuvent déduire, en plus des cotisations ouvrant à la déduction plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limité de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale, des cotisations de rachat dont le nombre est ainsi fixé par la loi :

Jusqu’à 4 années par an, en 2007, 2008 et 2009
Jusqu’à 2 années par an, en 2010, 2011 et 2012

Dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances rectificative, l'Assemblée nationale a adopté un amendement qui proroge cette possibilité jusqu'au 31 décembre 2013.

jeudi 6 décembre 2012

L'AFG lance son combat en faveur de l'épargne longue


Le 5 décembre, l'AFG a présenté ses propositions en faveur de l'épargne longue. L'AFG souhaite un développement de l'épargne investie en actions. L'organisation propose ainsi la mise en place de fonds communs d'investissement productif de long terme (produits investis à plus de 66 % en titre entreprises et avec un minimum en actions). Elle réclame un élargissement du PERP  avec la possibilité d'intégration de titre en direct. Aujourd'hui, le PERP peut comporter des unités de compte.

 L'AFG reprend la proposition du rapport Gallois avec la création d'un PEA PME. Elle  demande également le relèvement à 200 000 euros du plafond du PEA dont le plafond est actuellement de 132 000 euros. En matière d'assurance-vie, l'association souhaiterait une incitation fiscale différentielle en faveur des unités de compte actions. 

Elle réclame que les FIP et les FCPI ne soient pas intégrés au plafonnement des niches fiscales et soient traités comme les SOFICA. 

Les investissements des entreprises dans des fonds PME devraient bénéficier d'un taux d'impôt incitatif.

L'AFG réclame, par ailleurs le retour à 8 % du forfait social dont le taux a été relevé à 20 % cet été pour le sproduits d'épargne retraite. 


Les plafonds fiscaux de l'épargne retraite en 2013


Prochainement, un arrêté fixera le montant du plafond de la sécurité sociale. à 3 086 euros par mois conformément à l'annonce qui avait été faite sur ce site au mois d'octobre. Le montant 2013 est en hausse de 1,8 % par rapport au plafond mensuel de 2012. En prenant comme base ce chiffre, il est possible d’estimer les plafonds 2013 du PERP et des contrats Madelin. La déduction du PERP est limitée à 10 % des revenus professionnels plafonnés à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale soit 29 625 euros pour une personne seule au titre des revenus de 2013 Pour les personnes ayant de faibles revenus ou ne disposant pas de revenus professionnels, la limite de déduction est fixée à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 3 703 euros au titre des revenus 2013. les cotisations versées dans le cadre des Contrats Madelin sont déductibles à hauteur de 10 % du bénéfice imposable dans la limite de huit fois le PASS, soit 29 625 euros, plus 15 % sur la fraction du bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS , soit une déduction maximale de 74 063 euros. Pour les professionnels dont le bénéfice imposable de 2012 est inférieur ou égal à 37 032 euros, la déduction est égale au minimum à 10 % du PASS, soit 3703 euros.

mardi 4 décembre 2012

Les motivations des départs à la retraite


La Direction des Etudes, des Evaluations et des Statistiques du Ministère des Affaires sociales  a publié une étude sur les motivations des personnes partant à la retraite.

Parmi les principaux motifs figurent évidemment la situation personnelle face à l'emploi. Les personnes aux chômage en âge de pouvoir prendre leur retraite sont conduits à liquider leurs pensions plus fortement que ceux qui ont un emploi. Il faut également prendre en compte le rapport à son emploi, la satisfaction ou pas de travailler. L'autre grand facteur est sans surprise, l'état de santé.

lire l'étude de la DREES

samedi 1 décembre 2012

La lettre du mois de décembre du Cercle es Epargnants



Au sommaire de la lettre N° 77 du mois de décembre 2012 du Cercle des Epargnants :

Lire la lettre N°77  

vendredi 30 novembre 2012

L'épargne salariale en demi teinte


Selon le baromètre de l'épargne salariale "Natixis Interépargne", les salariés français ont réduit leurs versements sur les produits d'épargne salariale durant le premiers semestre. 733 euros au premier semestre 2012, contre 753 euros un an plus tôt auraient été déposés. Cette contraction est à relier à la situation économique qui a contraint à une réduction de la participation. il est à noter que la baisse est plus faible au sein des grandes entreprises avec une réduction de 1,8 % à 1.937 euros par épargnant.

L'abondement versé par les entreprises n'a pas été impacté car il augmente en passant en moyenne de 834 euros à fin juin 2012, contre 808 euros en 2011 et 778 euros en 2010. Sur un an, la hausse est de 3,2 %.

Au sein des PEE, le montant moyen de participation investi a baissé à 1.549 euros (à juin 2012) contre 1.678 euros un an plus tôt. En revanche, l'intéressement a poursuivi sa croissance avec montant moyen investi par épargnant de 1.855 euros par épargnant à la fin du semestre, contre 1.784 euros un an plus tôt).

Les versements volontaires des salariés sur le PERCO sont de 644 euros à fin juin 2012 contre 647 euros un an plus tôt.Pour le montant moyen d'abondement, il est passé entre 2011 et 2012 de 1.489 euros à 1.476 euros.

mercredi 28 novembre 2012

L'IPS veut réformer la législation sociale des TNS



Bruno Chrétien, gérant de la société de conseil en solutions sociales pour les entreprises, Factorielles, a créé avec plusieurs partenaires (entreprises, cabinets d'avocats, experts comptables, institutions de retraite et de prévoyance) un think tank consacré à la protection sociale, l'Institut de la protection sociale. cet institut vient de présenter son premier livre blanc consacré à l'amélioration et à la simplification de la protection sociale des chefs d'entreprise. Ce rapport qui repose sur l'idée du rôle économique essentiel des TNS et que les droits social, fiscal et du travail ont été élaborés pour les grandes entreprises et non pour les PME, comprend 11 propositions élaborées avec l'appui d'un conseil scientifique.

Ainsi, l'Institut de la Protection Sociale propose de clarifier l'assiette de calcul de la déduction fiscale des contrats Madelin, de clarifier les règles pour sécuriser les prestations des contrats de prévoyance des TNS, d'unifier les dispositifs de rachats de trimestres pour les TNS, de repenser pour les TNS ce qui relève de la solidarité et de l'assurance...

Consulter le livre blanc
Consulter le site de l'IPS

La retraite, toujours y penser!!!!


Selon une enquête de Deloitte qui a interrogé 4000 personnes actives ou retraitées, l'âge moyen de préparation de la retraite est de 45 ans en France en 2012 contre 47 ans en 2011.

16 % des jeunes de 25 à 34 ans ont commencé à préparer leur retraite contre 11 % en 2011.

60 % des actifs déclarent épargner en vue de la retraite contre 58 % en 2011. la majorité des actifs affirment au moins placer 5 % de leurs revenus en vue de préparer leur retraite. Pour cela, les Français privilégient les placements courts défiscalisés ce qui n'est pas leur objectif. Néanmoins arrive en seconde position, l'assurance-vie. 9 % des sondés déclarent se tourner vers le PERP, la Préfon ou le Corem. 8 % déclarent privilégier l'épargne retraite collective (PERCO, articles 39 et 83).

lundi 26 novembre 2012

La Préfon se banalise


Les adhérents au régime de la fonction publique verront disparaître cette année le plafond de supplémentaire de déduction. Avec l'adoption de la loi Fillon et les lois de finances qui ont suivi, la Préfon a vus on régime fiscal se banaliser. Il est désormais aligné sur celui de l'épargne retraite et en particulier sur celui du PERP. Néanmoins, il existe des dispositions particulières applicables aux cotisations de rachat versées à Préfon-Retraite par les cotisants affiliés avant le 1er janvier 2005, ainsi que pour les cotisants affiliés après le 31/12/2004 et ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent public en activité au moment de leur adhésion. Ces cotisants peuvent déduire, en plus des cotisations ouvrant à la déduction plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limité de 8 fois le plafond de la Sécurité sociale, des cotisations de rachat dont le nombre est ainsi fixé par la loi :


  • Jusqu’à 4 années par an, en 2007, 2008 et 2009.
  • Jusqu’à 2 années par an, en 2010, 2011 et 2012.


A compter du 1er janvier 2013, il n’y a plus de possibilité de déduction au-delà du plafond normal.

La démographie des Etats-Unis et du Canada


L'INED vient de mettre en ligne une étude très complète sur la démographie aux Etats-Unis et au Canada. Cette étude souligne l'existence de différences très fortes entre les Etats.

Lire l'étude

vendredi 23 novembre 2012

Fin de la discrimination hommes/femmes pour les contrats retraite


A compter du 21 décembre 2012, le critère de genre devra avoir disparu de la tarification des compagnies d’assurance e n vertu d’un arrêt de la Cour européenne de justice du mois de mars 2011.

Appliquée aux contrats de retraite, l’interdiction de toute discrimination entre homme et femme a pour conséquence, l'augmentation des primes pour les hommes, dont l’espérance de vie est inférieure à celle des femmes. Auparavant, les primes étaient plus bas ou les versements plus élevés.

Avant 2008, l’égalité tarifaire était déjà la règle en France, mais pour une autre raison, d’ordre prudentiel : il s’agissait d’appliquer les tarifs qui garantissaient aux versements le degré de sécurité le plus élevé, ce qui conduisait à les calculer à partir de l’espérance de vie des femmes (hypothèse la plus défavorable du point de vue du tarif des contrats).

Depuis 2008, la prise en compte de la différence de genres était autorisée.

Les produits d'épargne retraite dont la Retraite 2008 qui est 'un contrat de groupe souscrit par le Cercle auprès de Generali, disposait de tarifs différents aux hommes et aux femmes. En théorie, l’écart à combler entre les tarifs hommes/femmes avoisinerait les 15 %. Mais deux facteurs supplémentaires compliquent un peu plus les choses. Tout d’abord, si le cadre technique du contrat est l’assurance vie, les tarifs des hommes doivent être intégralement alignés sur ceux des femmes. Mais si c’est le cadre des IRP (Institutions de retraite professionnelle), les nouveaux tarifs peuvent résulter d’une moyenne, calculée en fonction de la table d’expérience du gestionnaire du contrat. Le contrat 2008 se situe dans cette catégorie. par ailleurs, la baisse du taux technique, impactera également les tarifs. cette baisse est liée à la situation des marchés financiers. Cette réforme ne modifie pas en profondeur le marché des contrats retraite. Il s'agit d'un ajustement et qui est également un retour à une situation qui prévalait avant 2008.

Retraites complémentaires : de lourdes menaces


Le MEDEF a présenté au premier jour de négociation sur le financement de l'AGIR/ARRCO son projet. Face à l'urgence de la situation, 4,6 milliards d'euros de pertes avec disparition des réserves d'ici 2016 pour l'AGIRC et 2020 pour l'ARRCO, le MEDEF a proposé un gel des pensions durant trois ans. Cette mesure permettrait d'économiser 4,2 milliards d'euros d'ici 2017. L'autre solution serait de sous-indexer les pensions (inflation moins un point par exemple). Cette solution permettrait une économie de 3,9 milliards d'euros. En outre, le MEDEF avance l'idée d'un abattement de pension de 10 % applicable à ceux qui partiraient avant l'âge de la retraite à taux plein soit 65 ans puis progressivement 67 ans.

Les syndicats de salariés n'ont pas apprécié ces propositions et réclament une augmentation des cotisations. Le MEDEF n'est pas opposé à un effort sur les ressources mais à condition que le modèle des complémentaires soit viable. Les débats risquent d'être longs et complexes...

jeudi 22 novembre 2012

Retraite, les complémentaires sur le gril


Les partenaires sociaux se réunissent afin de trouver des solutions aux régimes complémentaires de retraite dont les réserves seront liquidées d'ici 2017 pour l'AGIRC et 2020 pour l'ARRCO. Les négociations risquent d'être difficiles du fait que le patronat n'entend pas relever les cotisations et que les syndicats sont opposés à une baisse des rendements. En outre, cette négociation précède la concertation sur les retraites qui débutera début 2013 et qui portera sur l'équilibre du régime général après la publication fin décembre des dernières simulations du Conseil d'Orientation des Retraites.

mardi 20 novembre 2012

Combien sommes-nous ? l'INSEE lance le recensement 2013


Combien sommes-nous et dans quelles conditions vivons-nous ? Quel est notre travail et que faisons nous de nos loisirs.... L'INSEE aime savoir non pas pour par plaisir de créer des fichiers mais pour faciliter l'organisation de la vie économique et sociale.Autrefois les sondages visaient à interroger le plus grand nombre de Français. Avec le développement de la science des statistiques et des probabilités, les recensements s'effectuent par sondage. Ils sont ainsi moins coûteux et tout aussi précis.

< L'INSEE lance son opération "recensement 2013". Comme depuis plusieurs années, l'INSEE a abandonné les recensements complets au profit de sondage de grande ampleur. La nouveauté 2013 vient de la mise en place de sondage par Internet qui sera disponible dans 46 communes comme par exemple Chamalières (63), Coti Chaviari (2A), Coulommiers (77), Dinard (35), Mâcon (71), Saint-Denis (93) ou Saint-Etienne (42).

Le site du recensement  

dimanche 18 novembre 2012

Très chers régimes spéciaux...


Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit 6,5 milliards d'euros de crédits pour assurer le financement des régimes spéciaux de retraite. Les dotations sont en augmentation de 175 millions par rapport à 2012. L'Etat assure plus des deux tiers du financement de ces régimes.

Le projet de loi de programmation des finances publiques prévoit, en effet, 6,7 milliards de subventions en 2014 et 6,8 milliards en 2015. Il faut ajouter 1,2 milliard de Contribution tarifaire d'acheminement (CTA), taxe créée en 2004 pour financer les régimes de retraite des agents d'EDF et de GDF et payé par tous les abonnés au gaz et à l'électricité, le total des subventions s'élève à 7,7 milliards d'euros.

Les réformes des régimes spéciaux mis en oeuvre à compter de 2008 prévoient l'allongement des durées de cotisation, un report progressif de l'âge de départ à la retraite et une augmentation du taux de cotisation. Plusieurs compensations ont été adoptées à travers des majorations de salaires en fin de carrière ou des majorations de droits à la retraite. In fine, le bilan des réformes est contrasté. Si des progrès ont été réalisés pour banaliser ces régimes, il n'en demeure pas moins que le coût de ce processus est élevé et que les régimes spéciaux sont toujours financés par les contribuables.

vendredi 16 novembre 2012

Le PERCO rattrape le PERP


Du fait de la loi portant réforme des retraites de 2010, le PERCO bénéficie d'un apport non négligeable avec le fléchage de 50 % de la participation. Au 30 juin 2012, 155 000 entreprises sont équipées oit une progression de 15 % par rapport à 2011, 1 200 000 salariés sont bénéficiaires soit une progression de 35 % et l'encours est de 6 milliards d'euros en progression de 25 % sur un an. Le PERP a de son côté 2, 147 millions d'adhérents et un encours de 7,6 milliards d'euros.

Les flux d'alimentation du PERCO se sont élevés depuis le 1er janvier 2012 à 940 millions d'euros en progression de 16 % par rapport à la même période de 2011. 

Ces flux se répartissent de la manière suivante :


  • Participation : 28 % 
  • Versements volontaires des salariés : 15 % 
  • Intéressement : 20 % 
  • Abondement de l'entreprise : 37 % 


 L'encours moyen du PERCO par bénéficiaire est de 4 989 euros. 32 % des PERCO sont en gestion pilotée permettant une désensibilisation en fonction de l'âge de l'allocation d'actifs. L'âge moyen des adhérents est de 45,5 ans et le produit est plus masculin que féminin. 62 % des titulaires sont des hommes.

 Le PERCO est aujourd'hui fragilisé par la hausse du forfait social qui est passé de 8 à 20 %. En outre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit d'augmenter les taux de la taxe sur les salaires et d'élargir l'assiette en y incluant les sommes issues de la participation, de l'intéressement et de l'abondement des employeurs dans les plans d'épargne salariale.

jeudi 15 novembre 2012

les départs anticipés à la retraite

D'après la DARES,  71 600 salariés ou anciens salariés du secteur privé ont bénéficié en 2011 d'un dispositif  public leur permettant de se mettre en retrait de " la vie active".  Qu'il s'agisse des bénéficiaires d'une dispense de recherche d'emploi (DRE), d'un départ à la retraite anticipé pour carrière longue ou de salariés éligibles au dispositif de préretraites,  tous sans exceptions sont en forte diminution. Pour mémoire ils étaient 109 800 à bénéficier d'un de ces dispositifs en 2010.



En 2011, 26000 salariés actifs ont bénéficiaire de DRE  quand ils étaient 58 000 en 2010 et 107 000 en 2008. Même évolution pour le nombre d'entrées en retraite anticipée pour carrière longues passé de 110 000 entre 2004 à 2008 à 40 000 en 2011. Enfin, la préretraite publique, en extinction progressive depuis 2003 n'a concerné que 4 400 personnes.



Outre le recul l'important recul du nombre de bénéficiaires,  la DARES observe un allongement de l'âge moyen des bénéficiaires, passé de 57,1 ans en 2007 à 59,1 ans en 2011. Par ailleurs, les différents dispositifs profitent davantage aux hommes qui représentaient 61% des bénéficiaires en 2011.

Consulter l'étude de la DARES

Les Français aiment les congés


Les salariés occupant le même emploi depuis plus d'un an ont, selon l'INSEE, pris 37 jours ouvrables de congés en 2010 soit six semaines. Les salariés de moins de 30 ans prennent en moyenne 5 semaines et demi soit une semaine de moins que les salariés de plus de 50 ans. Cette différence s'explique par le fait que les salariés plus âgés disposent via l'ancienneté de jours supplémentaires et qu'ils prennent davantage l'ensemble de leurs jours de congés.

Il faut signaler qu'un salarié sur deux est en vacances dans la semaine de 9 au 15 août et entre Noël et le jour de l'an. Les Français posent des jours à proximité des jours fériés et étalent de plus en plus leurs congés. Les cadres et les professions intermédiaires prennent le plus de congés. Du fait du forfait jour et des journées supplémentaires de congés, les cadres prennent 41 jours de congés soit 6,8 semaines par an. Ce nombre atteint 7,4 semaines dans la fonction publique. Les ouvriers prennent en moyenne 5,3 semaines de congés.

Dans la fonction publique, le nombre de semaines de congés est de 7,6. Au sein de la fonction publique d'Etat, on atteint le nombre de 8 contre 7,3 dans les hôpitaux et 7,4 dans les collectivités locales.

Les TNS prennent en moyenne 5,3 semaines et demi de congés. Dans les services, le nombre de semaines prises par les TNS est de 6,8. Lire la note de l'INSEE

lundi 12 novembre 2012

Contrats Madelin, rachats et plafonds de cotisation


Pour les contrats Madelin réservés au travailleurs non salariés, au-delà des questions de déduction fiscale, il faut savoir que les versements des primes doivent être comprises entre une et quinze fois le montant de la cotisation minimale dont le montant varie parallèlement au plafond prévu à l'article L.241-3 du Code la sécurité sociale (il s'agit du plafond de la sécurité sociale).

Pour contourner cette règle, les TNS ont la possibilité d'utiliser l'article L 144-1 du Code des assurances qui permet aux adhérents de verser des primes au titre des années qui sont comprises entre la date de leur affiliation au régime de base d'assurance-vieillesse et la date d'adhésion au contrat. Le rachat d'année est une faculté pour l'assureur. L'adhérent doit donc vérifier que son contrat comporte bien cette option. L'adhérent qui choisit un versement supplémentaire dans le cadre des rachats pet verser une somme dans la limite des plafonds alors en vigueur. Il ne peut pas en revanche reporter une partie du montant de l'année de rachat sur une année ultérieure.

"Questions Retraite et Solidarité", la nouvelle lettre de la Caisse des dépôts


La Caisse des Dépôts et Consignations a décidé de publier une nouvelle lettre sur les retraites "Questions Retraite et Solidarité" .

Cette publication trimestrielle  reprend  les résultats des travaux de la Caisse des Dépôts dans les domaines de la retraite et de la protection sociale.

lire la lettre Questions Retraite et Solidarité

vendredi 9 novembre 2012

La fusion des régimes complémentaires commerçants et artisans sera effective au 1er janvier 2013


Prévu dans la cadre de la réforme des retraites de 2010, la fusion des deux deux régimes complémentaires des artisans et des commerçants sera effective le 1er janvier prochain. cette fusion entraînera une augmentation des cotisations et l'instauration de nouvelles modalités d'attribution des pensions de réversion.

Le montant des cotisations à ce nouveau régime s'élèvera à 7% sur la fraction des revenus professionnel n’excédant pas le plafond annuel de la sécurité sociale et à 8% pour la fraction comprise entre une fois et quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale.

Les conditions de liquidation seront alignées sur celles prévues dans le RSI. Autrement dit, les assurés pourront percevoir leur retraite complémentaire sans abattement, dès lors qu’ils auront obtenu leur retraite de base du RSI à taux plein.

Le régime de réversion est également modifié. Ainsi, le conjoint survivant d’un artisan ou d’un commerçant pourra prétendre au versement de la pension de réversion du nouveau régime complémentaire - 60% des droits acquis par le défunt - à partir de 55 ans, contre 60 ans jusqu’à présent dans le régime complémentaire des commerçants. La condition de durée de mariage minimum pour la percevoir (2 ans) et la condition de non remariage disparaissent. En revanche, le versement de la pension de réversion sera subordonnée à une condition de ressources : les revenus du conjoint survivant ou de son nouveau ménage ne devront pas dépasser un plafond de ressources fixé chaque année par le Conseil d’administration du RSI. Ce plafond pourrait être fixé à 2 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 72.744 € pour 2012). Soit un plafond quatre fois plus élevé que celui appliqué dans le régime de base et environ deux fois plus élevé que celui existant dans les régimes complémentaires actuels (à titre de comparaison, les pensions de réversion des régimes complémentaires des salariés sont versées quelles que soient les ressources du survivant).

jeudi 8 novembre 2012

Grèce, les retraités mis à contribution


Le parlement grec a adopté un nouveau plan portant sur 18 milliards d'euros d'économie. Les retraités ne sont pas à la fête. Le plan prévoit de reculer l'âge de départ de 65 à 67 ans. Les pensions de plus de 2000 euros perçues par les fonctionnaires seront diminuées de 15 %. L'adoption conditionne le versement de 31,5 milliards d'euros de la part des institutions internationales.

Les Français inquiets en matière de retraite


Selon une étude mondiale menée par Accenture auprès de plus de 8.000 personnes, 80% des Français se déclarent inquiets quant à leur situation financière à la retraite contre une moyenne mondiale de 82 %.

Dans les pays émergents où de forts taux de préoccupations sont rencontrés, les sondés mettent en avant la nécessité de se constituer soi-même sa retraite. Plus du tiers des Mexicains et des Russes estiment que leur retraite dépendra intégralement de leur épargne ; ce taux est de 50% en Inde.

En France, les sondés attendent moins de l'épargne retraite que dans les autres pays. 36% des personnes interrogées (contre 23% dans le monde) pensent que leur épargne ne devra pas couvrir plus de la moitié de leurs besoins. à la retraite.

57% des sondés pensent que leur retraite baissera et qu'ils devront se constituer un pécule de complément.

S'ils sont 83% à déclarer qu'il est important de commencer à épargner dès à présent, 22% seulement disent avoir une idée assez précise des montants à mettre de côté (contre 33% dans le monde).

Les Français s'estiment très mal préparés à la retraite. Pas plus de 13% d'entre eux se disent en effet confiants sur leur niveau actuel d'épargne.

Les Français avouent paradoxalement n'être prêts à investir que 11% de leurs revenus en vue de leur retraite (contre 17% au niveau mondial).

mercredi 7 novembre 2012

Les pensions des Anciens Combattants


L'Assemblée nationale a adopté lundi 5 novembre les crédits consacrés aux Anciens combattants pour 2013, en baisse de 2,4% par rapport à 2012. Néanmoins, la hausse de 4 points de la retraite du combattant décidée par la majorité précédente n'est pas remise en cause. le Ministre des Anciens Combattants a assuré le maintien de l'augmentation de 44 à 48 points de la retraite du combattant, effective depuis le 1er juillet 2012. La pension des anciens combattants a été revalorisée de de 30% en moins de dix ans.

mardi 6 novembre 2012

L'AER, l'Allocation Equivalent Retraite ne sera pas restaurée


Michel Sapin n'a pas fait suite aux demandes des syndicats de rétablir l'AER qui permet de faire la jonction entre le chômage et l'octroi de la retraite. Le Ministre des Affaires sociales a annoncé que cette question serait traitée en 2013 dans le cadre de la nouvelle concertation sur les retraites. Le Gouvernement devra prendre en compte les dernières simulations qui seront présentées par le Conseil d'Orientation des Retraites fin décembre.

samedi 3 novembre 2012

la fin de la discrimination homme/femme au détriment des hommes...


Le 21 décembre 2012 n'est pas la date de la fin du monde mais celle de la fi de la discrimination homme/femme pour un certain nombre de produits d'assurances comme les PERP ou les contrats Madelin. A compter de cette date, les rentes versées dans le cadre des contrats retraite ne pourront plus être différenciées en fonction du sexe. compte tenu de la moindre espérance de vie des hommes, cette mesure diminuera le montant de leurs rentes. Les assureurs modifieront d'ici le 21 décembre leur contrat en intégrant de nouvelles tables de mortalité.

vendredi 2 novembre 2012

Qui sont les bébés de 2011 ?


Selon l''INSEE, en 2011, 823 394 bébés sont nés en France dont 792 996 en métropole. Une baisse de 1 % a été enregistrée par rapport à 2010. Néanmoins, le niveau reste élevé. En 2010, 832 799 naissances avaient été enregistrées en France, dont 802 224 en France métropolitaine ce qui constituait le deuxième point le plus haut depuis la fin du baby-boom en 1974, derrière les 805 000 naissances enregistrées en 1981 en métropole. 55,8 % des bébés naissent hors mariage en 2011, contre 54,9 % l'année précédente et 44,7 % dix ans auparavant. En 2011, dans seulement deux régions (Île-de France 46 % et Alsace 48 %), cette proportion est au-dessous de la moitié. Dans les départements d'outre-mer, elle dépasse les trois quarts ; elle atteint même 87 % en Guyane. En 2011, pour la deuxième année consécutive, les mères âgées de 30 à 34 ans sont plus nombreuses que celles de 25 à 29 ans (269 465 contre 253 948). 54,6 % des enfants nés en 2011 ont une mère âgée de 30 ans ou plus en France métropolitaine, ils n'étaient que 27,3 % en 1981 La proportion de mères de 40 ans ou plus a éta multiplié par 4 entre 1981 et 2011, passant de 1,1 % à 4,6 %. 70,4 % des pères sont âgés d'au moins 30 ans en 2011 et la moitié des nouveau-nés ont des parents âgés tous deux d'au moins 30 ans.

Sur 1 000 accouchements, 17 ont donné des jumeaux. Lorsque la mère est âgée de 45 ans ou plus, on dénombre 62 accouchements de jumeaux pour 1 000. En 2011, il y a eu 14 125 accouchements de jumeaux et 214 accouchements de triplés.

En 2011, 97 % des naissances vivantes et 82 % des naissances d'enfants sans vie ont lieu dans un établissement spécialisé.

Les mois où la proportion de naissances en France est la plus grande sont les mois de juillet et août. Dans les départements d'outre-mer, on enregistre plus de naissances au mois de septembre.

La part des enfants nés d'une mère de nationalité étrangère est de 13,4 %, contre 10,6 % en 2001 Cette proportion, atteint 29 % à Paris, 38 % en Seine-Saint-Denis et presque la moitié en Guyane. En 2011, 110 660 bébés ont une mère étrangère : 57 % de ces mères sont de nationalité africaine, dont 35 % ressortissantes des pays du Maghreb, 17 % sont de nationalité européenne hors ex-URSS et 14 % sont de nationalité asiatique.

18,7 % des enfants nés en 2011 ont une mère née à l'étranger contre 15,2 % en 2001. Cette proportion avait diminué, passant de 18 %, son point le plus haut en 1983, à 14,4 % en 1997, mais depuis l'an 2000 elle progresse. Parmi les 154 147 naissances de mères nées à l'étranger, 60 % des mères sont nées en Afrique (dont 38 % au Maghreb), 15 % dans un pays européen autre que les pays de l'ancienne URSS et 14 % dans un pays asiatique En région parisienne, plus d'un tiers des mères sont nées à l'étranger (49 % en Seine-Saint-Denis). En Basse-Normandie, seules 6 % des mères sont dans ce cas.

La proportion d'enfants nés en France en 2011 ayant un père étranger est identique à celle d'enfants nés de mères étrangères, soit 13,4 % . Celle d'enfants de pères nés à l'étranger est un peu plus importante et s'élève à 20,1 %.

jeudi 1 novembre 2012

La lettre du mois de novembre du Cercle des Epargnants


La lettre N°76 du mois de novembre est publiée.

Au sommaire de la lettre du mois de novembre :

  • L'édito De Philippe Crevel, "quand l'épargnant se prend pour l'âne de Buridan"
  • L'assurance-vie souffre mais ne rompt pas
  • Retraite, comment éviter la Bérézina
  • 20 000 milliards de dollars
  • Le Madelin a sauvé sa peau fiscale


Lire la lettre N°76  

mercredi 31 octobre 2012

Enterrement de l'âge légal de départ à la retraite


Pascal Terrasse, député PS de l'Ardèche, estime que l'âge légal de la retraite "n'a plus de sens" et que ce qui compte est "le nombre d'annuités", dans une interview à paraître mercredi dans Le Progrès. le député PS, Pascal Terrasse, spécialiste des questions de retraite, a admis que la question de l'âge légal de départ à la retraite n'a plus de sens. Il a ainsi indiqué "Non car pour moi il n'a plus de sens. C'est le nombre d'annuités qui devra évoluer en fonction de l'allongement de la durée de la vie après la retraite", ce que "l'Institut national des études démographiques pourrait calculer régulièrement".

"Quelqu'un qui part aujourd'hui à la retraite à 60 ans a une espérance de vie d'environ 32 ans", précise-t-il, "dans vingt ans, il aura une espérance de vie de 39 ou 40 ans".

"On ne peut pas imaginer passer plus de temps à la retraite qu'en activité", a-t-il ajouté.

"Il est temps de dire que la retraite à 60 ans, c'est fini, terminé", a-t-il insisté, "la barrière d'âge doit sauter. Ce qui doit compter, c'est la durée de cotisation".

"C'est plus équitable", ajoute-t-il, et "c'est la seule manière de garantir la retraite par répartition".

Il faut souligner que depuis 2003 et la loi Fillon sur les retraites la durée de cotisation est fonction de l'espérance de vie à la retraite. La durée de cotisation doit être de 1,79 fois celle de l'espérance de vie à la retraite. C'est au nom de ce principe que la durée a été portée de 37,5 à 41,5 années. Compte tenu des projections démographiques, cette durée pourrait passer à 43 ans d'ici 2030. Il faut savoir que la durée est fixée pour chaque générations quatre ans avant l'âge légal de départ à la retraite.

mardi 30 octobre 2012

Le retour de la retraite à 60 ans, une bonne opération financière ?


Cette année, environ 18 000 retraités auront bénéficié du nouveau dispositif de départ anticipé à 60 ans. L'année prochaine, le Gouvernement attend 70 000 dossiers soit 10 % des départs à la retraite. Cette réforme devrait coûter en 2013 moins de 700 millions d'euros et en 2017, 2,7 milliards d'euros. Les hausses de cotisations retraite apporteront 150 millions d'euros de gains au régime général en 2012 et environ un milliard en 2013 soit plus que le coût de la réforme. ce gain ne permettra pas d'effacer le déficit évalué à 5 milliards d'euros.

Les Français et le big bang des retraites


Selon un sondage de l'Union mutualiste retraite (UMR) avec Liaisons Sociales Magazine publié mardi. Les Français, déclarent être inquiets pour leur niveau de vie à la retraite, jugent qu'une nouvelle réforme est "nécessaire". Ils et souhaitent un système de retraite "collectif et solidaire". Ainsi, les Français sont à 76 % inquiets pour leur pension, à 71 % pour leur niveau de vie (71%), à 58 % pour l'accès aux soins et à 57 % pour leur capacité à vivre de façon indépendante. Ces inquiétudes ont, avec la crise augmenté depuis un an. 30% des personnes interrogées se disaient confiantes sur le niveau de leur pension, contre 22% dans ce sondage.

Les femmes se déclarent plus inquiètes pour le montant de leur pension ou leur niveau de vie à la retraite (respectivement 81% et 78%), de même que les actifs hors chômeurs (83% et 78%).

Logiquement, les retraités sont moins inquiets (63% d'inquiets pour le montant de la pension, de même que pour le niveau de vie).

Selon ce sondage, 70% des personnes interrogées jugent "nécessaire" une nouvelle réforme des retraites dans les deux ans qui viennent, dont 25% "tout à faite nécessaire" et 45% "plutôt nécessaire".

Pour 37% d'entre elles en effet, la réforme Sarkozy de 2010 "n'a rien résolu du tout, pas même à court terme", tandis que 27% estiment qu'elle a résolu le problème de financement des retraites seulement "à court terme".

Plus des deux tiers des Français (69%) sont favorables à un système qui "reste collectif et solidaire afin de limiter les inégalités entre les Français et garantir à chacun une retraite minimum".

Les Français seraient-ils prêts au big bang des retraites. A priori oui car 62% des sondés souhaite une réforme en profondeur du système de retraite en France en mettant à plat tous les sujets y compris les plus délicats. 30 % sont pour es aménagements plus ponctuels.

Pour 51% des Français, le régime actuel par répartition, qui repose sur la cotisation des actifs pour financer les pensions des personnes à la retraite, "existera toujours mais aura un rôle réduit" car il sera "supplanté" par l'épargne personnelle. Près du tiers pense même que l'épargne retraite remplacera à terme le système actuel. sans surprise et en ligne avec les sondages du Cercle, Près de la moitié des sondés (49%) disent d'ailleurs avoir épargné en vue de leur retraite.

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 4 au 6 octobre 2012 auprès de 1.009 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

dimanche 28 octobre 2012

Les Allemandes travaillent de plus en plus


Longtemps, la France s'est caractérisée par un taux d'emploi des femmes élevées et surtout supérieures à celui des Allemandes. L'Institut national des études démographiques vient de publier une étude qui contredit cette vision.

Le taux d'emploi est de 66 % en 2010 chez les Allemandes de 15 à 64 ans contre 60% chez les Françaises. Cet écart augmente depuis 2002, date à laquelle le taux était respectivement de 59 % et 56 %. La situation économique, la baisse du taux de chômage et la structure démographique de l'Allemagne expliquent cette évolution.

Lire l'étude de l'INED

jeudi 25 octobre 2012

Le Conseil d'Orientation des Retraites demande une réforme des dispositifs de solidarité

le COR a distingué quatre catégories de dispositifs de solidarité :
  • les périodes assimilées
  • les droits familiaux
  • les minima de pension
  • la possibilité de partir avec la retraite à taux plein dans des conditions plus avantageuses
  • la réversion qui a fait l'objet par ailleurs d'un examen spécifique antérieur. De même, le COR n'a pas étudié le minimum vieillesse qui appartient à la sphère de l'assistance ni les dispositifs fiscaux.


Le COR souligne que les interruptions de carrière comme le chômage peuvent avoir des impacts différents en fonction de l'âge auquel ils interviennent. Ainsi, une période de chômage à 50 ans prive d'une bonne année de cotisation et a un impact plus fort qu'à 25 ans. Le COR propose qu'une meilleure prise en compte des droits retraite pourrait consister à porter un salaire en cas de période assimilée, ainsi, la personne pourrait comptabiliser le salaire d'avant l'interruption. Cette mesure a un coût.

La majoration de durée d'assurance pour enfants (MDA) permet dans les faits des départs anticipés à la retraite. Les femmes ayant eu des carrières longues n'en profitent pas. le dispositif conduit à réduire le montant de pension en droits directs. Il est proposé de mieux articuler l'AVPF et la MDA et de permettre la validation de trimestres en remplacement de trimestres réellement perdus.

Le COR a également étudié les majorations pour trois enfants. Le COR note que le système avantage les pensions les plus élevées. Il s'interroge sur la finalité du dispositif, social ou incitation aux naissances.

Concernant le minimum contributif, le COR mentionne que le dispositif pénalise ceux qui n'ont pas obtenu la retraite à taux plein.

Pour la réversion, le COR propose de la calculer au prorata de la durée effective du mariage indépendamment du fait qu'il y ait remariage ou non. Il y aurait la possibilité de cumuler des réversions proratisées en fonction de la durée des mariages.

Consulter le dossier du COR

mercredi 24 octobre 2012

Le Conseil d'Orientation des Retraites analyse les dispositifs de solidarité


Minimum vieillesse, minimum contributif, droits de réversion, autant de dispositifs qui permettent d'améliorer le montant des pensions. Avec l'évolution de la société (travail féminin, progression des droits réels...), ces dispositifs sont-ils encore légitimes et efficaces. Le COR instruit le dossier à l’occasion de sa réunion du 24 octobre, affaires à suivre...

lundi 22 octobre 2012

Les retraités allemands broient du noir


En 2030, un travailleur indépendant ayant exercé 35 années et gagné 2500 euros brut par mois ne gagnera pas plus que le minimum vieillesse allemand, soit 688 euro par mois. Un salarié ayant cotisé 40 années pour un salaire brut de 2200 euros percevra aussi l’équivalent du minimum vieillesse.

En 2012, 2,5% des retraités, soit 400 000 personnes, touchent le minimum vieillesse. De nombreux retraités se sont, de ce fait, remis au travail en ayant recours au statut de minisjobs. Depuis 2000, le nombre de minijobs a progressé de 60% chez les plus de 65 ans, soit 761 000 retraités en minijob en Allemagne. Parmi ces retraités titulaires de minijobs, 120 000 auraient plus de 75 ans.

Face à ce problème, la ministre des Affaires sociales Ursula von der Leyen a proposé une subvention de l’Etat afin d'assurer t une retraite minimum de 850 euros aux actifs aurait cotisé 35 années. A partir de 2018, le salarié devra également cotiser au moins une année à une retraite privée.

vendredi 19 octobre 2012

La retraite aux Etats-Unis sous tension

La démographie américaine a beau être plus favorable que celle des pays européens, la contrainte du vieillissement impose aux autorités publiques de prendre des mesures pour assurer la pérennité du système de retraite. Le débat sur ce sujet s'est engagé avec le processus de revalorisation annuelle des retraites fédérales, annoncée mardi. Sont concernés les 62 millions d'Américains qui bénéficient du régime par répartition.

La hausse annuelle des retraites sera limitée à 1,7 % en 2013 contre 3,6 % au titre de 2012. Par ailleurs, l'augmentation des primes de cotisation au programme d'assurance-santé des seniors, Medicare absorbera une grande partie de cette hausse.

Le système par répartition doit faire face à l'impact de l'allongement de la durée de vie. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il y avait 42 travailleurs pour un bénéficiaire. D'ici à 2033, il devrait y avoir que deux cotisants pour un bénéficiaire.

Pour régler autant que possible le problème, Mitt Romney propose d'augmenter progressivement l'âge auquel on peut toucher sa retraite pleine (actuellement, 67 ans pour les Américains nés après 1960). Le candidat républicain entend également réduire les retraites pour les plus aisés.

Barack Obama envisagerait plutôt un relèvement du plafond des revenus assujettis à cotisation.

Les deux candidats se retrouvent pour changer le mode d'indexation t de développer un nouvel indice des prix, qui tient compte des arbitrages que font les consommateurs.

Les femmes retardent l'arrivée du premier enfant


Selon l'INSEE, les femmes françaises ont leur premier enfant à 28 ans en moyenne en 2010 soit quatre ans plus tard qu'à la fin des années 60. Ce report  intervient également pour les autres enfants.  L’âge moyen des mères à l’accouchement quel que soit le rang de naissance de l’enfant atteint 30 ans en 2010. Sans surprise, plus le diplôme de la femme est élevé, plus le premier enfant arrive tard. Ce phénomène est marqué en Ile de France et dans le Sud de la France où le nombre de diplômées est plus élevé.

Lire la note de l'INSEE

jeudi 18 octobre 2012

la mobilité intergénérationnelle au sein de la population immigrée


Dans le cadre de ses travaux sur les populations issues de l’immigration, l'INED vient de publier plusieurs documents de travail dont une étude sur l'emploi, les salaires et la mobilité intergénérationnelle.

selon ce document, "les immigrés,  salariés et  originaires du Maghreb ou d’Afrique, sont massivement dans les emplois non qualifiés, ouvriers pour les hommes, employées (surtout des services directs aux particuliers) pour les femmes".

L’emploi public reste plus faible parmi les immigrés par rapport à la population majoritaire, même chez les femmes du fait des questions de nationalité et des processus de recrutement.

En revanche, "la répartition des emplois (postes et secteurs) des descendants d’immigrés  s’approche de manière  estompée de celle des  emplois occupés par les immigrés du même groupe d’origine".

Lire l'étude

base de données démographiques INSEE


L'INSEE vient de mettre en ligne les résultats du recensement 2009 en ligne; Il est possible ainsi d'avoir une vue précise sur la démographie française et une analyse par commune. Consulter la base de données

mardi 16 octobre 2012

L'accès aux médecins


L'INSEE vient de publier une étude très instructive sur nos pratiques médicales. Si en moyenne, chaque Français se situe à moins de  15 minutes d'un médecin, dans les faits, les patients peuvent choisir des praticiens se situant en dehors de leur commune. Evidemment, ce choix peut être lié à leur lieu de travail, à la commune de leur résidence secondaire ou à un choix personnel. Lire l'étude de l'INSEE

lundi 15 octobre 2012

le Qatar est le pays qui compte le plus d'immigrés


Si les Etats-Unis restent premiers pour le nombre d'immigrés sur leur territoire, avec près de 43 millions, c'est au Qatar que leur poids relatif est le plus élevé. 86 % de la population du Qatar est constituée d'immigrés.

En valeur absolu, eu deuxième rang, on trouve la Russie avec 12,2 millions d'immigrés suivie par l’Allemagne avec 10,7 millions. La France se situe au 6ème rang avec 6,7 millions d'immigrés.

En valeur relative, après le Qatar se trouvent les Emirats Arabes Unis avec 70 %, le Koweït avec 69 %. La Suisse avec 23 % se situe devant les Etats-Unis, l'Allemagne ou la France. En France, c'est en Guyane où le taux d'immigrés est le plus élevé avec 46 % de la population qui est étrangère.

vendredi 12 octobre 2012

Confirmation, les régimes de retraite complémentaires ne vont pas très bien

A la différence du régime de général, les régimes complémentaires de retraite ont constitué des réserves mais ces dernières seront insuffisantes pour faire face au vieillissement de la population. Les réserves de l'ARCCO seront consommées en 220 et celles de l'AGIRC en 2017. L'ARCCO dispose de 42 milliards d'euros de réserve et l'AGIRC de 6 milliards d'euros. Avec la dégradation de la conjoncture, les réserves s'épuiseront plus rapidement que prévues.

Les partenaires sociaux devront prendre des mesures pour éviter l'hémorragie. En l'état, à défaut de revoir en profondeur le système ou d’accroître fortement les cotisations, le retour à l'équilibre sera difficile. le report de 62 à 64 ans d'ici 2023  rapporterait 5 milliards d'euros et le gel des pensions 1,4 milliard d'euros d'ici 2017. Les partenaires sociaux s'étaient engagés à ne pas réduire le rendement des retraites complémentaires d'ici 2017. Les engagements n'ont comme vocation que d'engager que ceux qui les écoutent...

jeudi 11 octobre 2012

Fin d'année chargée pour le Conseil d'Orientation des Retraites

Le Gouvernement a promis une concertation en 2013 sur les retraites. D'ici là, le Conseil d'Orientation des Retraites aura affiné ses modèles pour étudier l'évolution financière de nos régimes de retraite. L'ordre du jour d'ici la fin de l'année est chargée.

A la séance du 24 octobre 2012, le COR se penchera sur les dispositifs de solidarité en matière de retraite. Le mercredi 21 novembre, il abordera les thèmes de la pénibilité, de la transition emploi-retraite et abordera un sujet clef, les projections de taux de remplacement sur cas-types.

 La dernière séance de l'année prévue le mercredi 19 décembre 2012 sera consacré à l'examen et à l'adoption du rapport du COR sur les projections financières à l'horizon 2060.

mercredi 10 octobre 2012

Le FMI demande la poursuite des réformes en matière de retraite


Le FMI dans son étude de conjoncture du mois d'octobre souligne que de nombreux Etats ont relevé leur âge de départ à la retraite afin de peser sur les dépenses d'assurance-vieillesse. L'organisation internationale note que les Etats devront continuer dans cette voie d'autant plus que les dépenses de santé ont tendance à déraper.

Le PERP et les contrats Madelin ont la cote


Avec le plafonnement des niches fiscales, le durcissement de la taxation des revenus de l'épargne, avec l'augmentation du taux marginal de l'impôt sur le revenu, le Plan d'Epargne Retraite Populaire retrouve des couleurs. En effet, il offre une déduction fiscale de 10 % des revenus professionnels pris en compte dans la limite de 8 fois le plafond de la sécurité sociale soit un peu moins de 30 000 euros par an avec une possibilité de cumuler sur trois ans. Les contrats Madelin réservés aux TNS offrent les mêmes avantages.

Ces produits semblent répondre à deux objectifs importants pour les Français : améliorer leur future retraite et réduire la facture fiscale.

Le Monde et l'Express ont consacré cette semaine des articles au sujet des produits retraite.

Consulter l'article du MONDE

L'intégration des immigrés est meilleure que l'idée que l'on s'en fait


La France compte 5,3 millions d'immigrés et 6,7 millions de descendants directs d'immigrés. L'INSEE a mis en ligne un dossier assez complet sur la démographie, l'intégration économique et sociale ainsi que sur les problèmes rencontrés des populations immigrés ou descendants d'immigrés. Ce dossier, contrairement aux idées reçues, montre que la très grande majorité des immigrés s'intègrent et que leur niveau de formation progresse rapidement de génération en génération.

Consulter le dossier de l'INSEE

lundi 8 octobre 2012

Les professionnels libéraux appelés à financer leur caisse de retraite


La caisse des retraites des professions libérales est en déficit depuis plusieurs années. ce déficit devrait être en 2012 de 127 millions d'euros contre 73,5 millions en 2011 et 20,9 millions en 2010. En l'absence de mesures de correction, le déficit pourrait atteindre, en 2013, 218 millions d'euros. Cette progression est liée à l'augmentation du nombre de bénéficiaires qui est passé de 243 292 à 2295 221 de 2010 à 2013. La crise réduit par ailleurs les recettes.

De ce fait, les cotisations des professions libérales devraient augmenter en 2013 et 2014. Le relèvement des taux de cotisations, proposé par le gouvernement, a été entériné jeudi dernier par le conseil d'administration de la CNAVPL. les 620.000 cotisants devront supporter des augmentations. Ainsi, pour la première tranche de leurs revenus, qui va jusqu'à 85 % du plafond de la Sécurité sociale (environ 2.600 euros par mois), le taux de cotisation des professions libérales passera de 8,6 % à 9,75 % en 2013, puis à 10,10 % en 2014. Sur la deuxième tranche (pour les revenus compris entre 2.600 et 15.155 euros), le taux passera d'abord de 1,6 % à 1,81 %, puis à 1,87 %. Cette mesure devrait rapporter 70 millions d'euros en 2013.

La situation de la caisse des professions libérales n'est pas la plus critique et il faut signaler tous les ans, elle verse plus du tiers de ses ressources aux régimes les plus défavorisés sur le plan démographique, notamment ceux des agriculteurs. Par ailleurs, les auto-entrepreneurs sont rattachés à la CNAPL tout en cotisant faiblement ce qui àterme dégradera le rendement de cette caisse.

Les plafonds de l'épargne retraite pour 2013


Compte tenu des hypothèses retenues par la Commission des comptes de la sécurité sociale retient l'hypothèse d'un plafond de sécurité sociale porté à 37 032 euros pour l'année 2013. Ce chiffre n'est pas encore officiel, le chiffre définitif devant être fixé par arrêté en novembre prochain.

En prenant comme base ce chiffre, il est possible d'estimer les plafonds du PERP et des contrats Madelin.

La déduction du PERP est limitée à 10 % des revenus professionnels plafonnés à huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale soit 29 625 euros pour une personne seule au titre des revenus de 2013.
>BR> Pour les personnes ayant de faibles revenus ou ne disposant pas de revenus professionnels, la limite de déduction est fixée à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 3 703 euros au titre des revenus 2013.

les cotisations versées dans le cadre des Contrats Madelin sont déductibles à hauteur de 10 % du bénéfice imposable dans la limite de huit fois le PASS, soit 29 625 euros, plus 15 % sur la fraction du bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS , soit une déduction maximale de 74 063 euros.

Pour les professionnels dont le bénéfice imposable de 2012 est inférieur ou égal à 37 032 euros, la déduction est égale au minimum à 10 % du PASS, soit 3703 euros.

vendredi 5 octobre 2012

Augmentation des cotisations vieillesse


Afin de financer le retour partiel de la retraite à 60 ans, le Gouvernement a prévu une hausse de la cotisation plafonnée d’assurance vieillesse. L'augmentation intervient le 1er novembre 2012. le taux passe à 6,75 % pour le salarié et 8,40 % pour l’employeur.

jeudi 4 octobre 2012

Retraite + 2 % au 1er avril 2013


Selon certaines informations, la revalorisation des retraites serait de 2 % et interviendrait le 1er avril prochain. Cette augmentation reviendrait à prendre en compte l'inflation de 2012 sans autre coup de pouce qui est la logique suivie depuis 1993.

mercredi 3 octobre 2012

Départs à la retraite, une petite accalmie avant la tempête


Dans les années 80, le nombre de départs à la retraite ne dépassait pas 400 000 mais avec l'arrivée à l'âge de la retraite des enfants du baby-boom, la donne a changé. Ainsi, en 2010, 720 000 départs ont été enregistrés. Avec le passage de la retraite à 62 ans et les mesures d'incitation pour rester en activité, une baisse sensible a été constatée. Ainsi, en 2011, 609 000 départs ont été dénombrés, en 2012, ce chiffre devrait être de 578 000. Mais, le répit sera de courte durée. En 2013, 718 000 départs sont attendus. Cette remontée est imputable en partie à la réforme Hollande qui devrait se chiffrer par 65 000 départs supplémentaires.

Les dépenses des régimes de base de retraite devraient progresser de 3,8 % en 2012 et de 4,2 % en 2013 soit 214 milliards d'euros.

lundi 1 octobre 2012

Les retraités alignés pour payer la CSA


Le projet de loi de financement de la sécurité sociale a prévu l'assujettissement des retraités imposés à l’impôt sur le revenu à une contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie à hauteur de 0,15 % en 2013 et 0,30 % en 2014. Cette mesure rapportera 350 millions d’euros en 2013 et 700 millions d’euros en 2014 et servira à financer la dépendance.

Retraite à 60 ans pour les travailleurs de l'amiante


Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 étend à tous les régimes de retraite la possibilité de liquider la pension dès 60 ans en cas de carrière complète pour les bénéficiaires d'une allocation de cessation d'activité anticipée d'activité des travailleurs de l’amiante.

L'INED fête à sa manière la journée internationale des personnes âgées


L'INED a mis en ligne une série d'animations sur l'allongement de l'espérance de vie, sur son impact et sur les possibilité de sa poursuite.

rendez-vous sur le site de l'INED

réduction légère du déficit de l'assurance-vieillesse


Le projet de loi de financement de la sécurité sociale présenté le 1er  octobre 2012 prévoit que le régime vieillesse sera en perte de 4 milliards d'euros, le fonds de solidarité vieillesse qui finance les dépenses d'assistance le sera à hauteur de 2,6 milliards d'euros. En 2012, le déficit de l'assurance-vieillesse était de 5,2 milliards d'euros et celui du FSV de 4,1 milliards d'euros.

L'amélioration des comptes vieillesse est imputable en grande partie à la montée en puissance de la retraite à 62 ans.

La lettre du Cercle des Epargnants : octobre 2012



Au sommaire de la lettre du Cercle des Epargnants du mois d'octobre 2012 :


  • L'édito du mois d'octobre par Philippe Crevel Epargne et impôts, 
  • un couple maudit 
  • L'assurance-vie n'a pas dit son dernier mot
  • Les retraités français broient du noir 
  • Et si la réforme s'appelait Trustee 
  • Pas de répit pour la retraite en 2013

dimanche 30 septembre 2012

Les Québécois et l'épargne retraite


Une étude publiée au Canada souligne les Québécois sont gênés pour épargner en vue de leur retraite du fait du niveau de leur endettement. 87 % des Québécois ont des dettes, que ce soit une hypothèque (57%), une marge de crédit (42%), un prêt-auto (40%), un solde impayé sur sa carte de crédit (38%), un prêt personnel (14%) ou un prêt étudiant (7%).

Ce ne sont pas ceux qui sont endettés pour leur logement qui sont les plus gênés pour financer leur épargne retraite , ce sont ceux qui ont des crédits à la consommation. L'étude montre que seulement la moitié (53%) des jeunes de 25 à 34 ans possèdent un plan d'épargne retraite (REER). Les trois quarts d'entre eux y ont amassé moins de 20 000$. En revanche, après 45 ans, pratiquement les trois quarts des Québécois ont un REER. les 55 à 64 ans disposent pour près de 60% d'entre eux au moins de 50 000$ d'épargne-retraite. les sommes capitalisés sont trop faibles pour fournir de véritables pensions.

Source: Question Retraite N.B. : Le sondage SOM a été réalisé du 27 avril au 27 mai 2012 auprès de 1805 répondants de 25 à 64 ans à travers le Québec. La marge d'erreur maximale est de 2,7%.

samedi 29 septembre 2012

Les retraités mis à contribution pour financer la dépendance


La ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, a confirmé que les retraités devront acquitter la contribution sociale d'autonomie avec un taux de 0,15 % partir de 2013.

Cette mesure devrait être intégrée au prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Le gouvernement étend ainsi la contribution solidarité autonomie (CSA) aux retraités instituée, en 2004, par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin pour financer la dépendance. Cette taxe est versée par les entreprises au taux de 0,3% de leur masse salariale. Les salariés, en «échange», travaillent un jour de plus dans l'année - c'est la fameuse journée de solidarité. Cette taxe rapporte 2,3 milliards d'euros.

Le Premier Ministre a, revanche, récusé l'idée d'une harmonisation de la CSG ou de la suppression de l'abattement de 10 % à l'impôt sur le revenu.

mercredi 26 septembre 2012

Le Conseil d'Orientation es Retraites confirme lemaintien de la durée de cotisation à 41 années et demi pour la génération 1956


Sans surprise car le Gouvernement avait déjà annoncé que la durée de cotisation pour la retraite resterait cette année à 41 années et demi, le Conseil d'Orientation des Retraites a confirmé dans son avis technique remis à l'occasion de la réunion du 25 septembre le maintien de cette durée au regard des éléments démographiques en sa possession.

En effet dans un communiqué le COR a a souligné "qu'en vertu de la loi du 21 août 2003, la durée d’assurance évolue de manière à maintenir constant, jusqu’en 2020, le rapport constaté en 2003 (soit 1,79) entre cette durée et la durée moyenne de retraite. Pour le calcul de la durée d’assurance applicable à la génération 1956, qui fait l’objet du présent avis, et le calcul de la durée moyenne de retraite telle que définie par la loi, l’espérance de vie à 60 ans retenue s’élève selon l’INSEE à 24,52 ans, en progression de 0,10 an par rapport à l’année précédente. Eu égard à la définition de la durée d’assurance sur une base trimestrielle, on constate qu’avec une durée d’assurance de 41,5 ans, la durée moyenne de retraite s’établit à 23,02 ans et que le rapport entre ces deux durées (41,5 / 23,02) permet de respecter la règle définie par la loi de 2003. L’application mécanique de la règle définie par la loi du 21 août 2003 conduit donc à une durée d’assurance de 41,5 ans (166 trimestres) pour la génération née en 1956, inchangée par rapport à la durée de la génération précédente née en 1955".

Les seniors travaillent de plus en plus


Selon l'INSEE, le nombre d'actifs âgés de 50 à 64 ans a progressé d'un million en France depuis 2005 mais en la matière la France reste en-dessous de la moyenne européenne. Le taux d'activité de cette classe d'âge a augmenté de 3,8 points en six ans et atteint désormais à 44,4%. Pour les 60-64 ans,le taux est passé de 13,8% en 2005 à 19,8% en 2011.

Cette progression s'explique par le report de l'âge légal de départ à la retraite et par la suppression des mesures d'incitation au départ précoce à la retraite. Par ailleurs, de plus en plus de seniors continuent à travailler par choix ou par nécessité afin de maintenir leur pouvoir d'achat.

En Allemagne, 64% des séniors sont actifs, ils sont 59,7% au Royaume-Uni et la moyenne européenne est de 50,9%. Le taux d'emploi des plus de 60a ns est de 33% pour la moyenne européenne.

En revanche, le taux de chômage des 55-64 ans est passé de 4,6% à 6,5% mais il est nettement inférieur au taux national. Les seniors ont des emplois plus stables que les autres actifs. 20,4% des plus âgés sont cadres contre 16,6% pour la moyenne nationale et seulement 17,7% sont ouvriers, contre 22% pour la moyenne française.

mardi 25 septembre 2012

Une nomination qui est un signe pour la réforme systémique des retraites !


L’ancien sénateur Alain Vasselle,devrait a priori céder  la présidence du Haut Conseil du Financement de la Protection Sociale à  Mireille Elbaum.  Elle est une  ancienne conseillère de Martine Aubry  et enseigne au CNAM [Conservatoire National des Arts et Métiers NDLR]. Dans une note publiée par l'OFCE, Mireille Elbaum  se prononce en faveur d'une réforme systémique des retraites.  "Une éventuelle réforme systémique"  pourrait signifier le recours aux comptes notionnels sur le modèle suédois, réforme que soutenait l'ancienne majorité au Sénat et que le Gouvernement de François Fillon n'avait pas souhaité engager compte tenu de la proximité des élections.

Lire l'étude de l'OFCE

Santé et famille


Selon le «Baromètre Cercle Santé –Europ Assistance», le sondés ont répondu à des questions sur leur perception du bien-être. Pour 75%des Européens et 67% des Américains, c’est«être en bonne santé physique» qui prime . Les Français placent la santé en première position (73%) et la famille en seconde position (63%) comme facteur de bien-être.

lundi 24 septembre 2012

Les retraités espagnols au régime sec


L'Espagne vit au rythme des rumeurs sur fond de crise sans précédent des finances publiques. Ainsi, la réforme de report à 67 ans de l'âge de départ à la retraite pourrait être accélérée. Initialement, ce report est étalé sur 15 ans. Autre sujet de discorde, le gel des pensions ferait l'objet d'une étude. Après la Grèce et l'Italie, l'Espagne mettrait au régime sec les retraités.

La retraite, une affaire familiale, une étude de HSBC


Le programme d’études "Future of Retirement - L’Avenir des Retraites", réalisé par le groupe HSBC, étudie à l'échelle mondiale les comportements face à la retraite. Depuis sa création en 2005, plus de 110 000 personnes ont été interrogées dans le monde.

>BR> Le dernier rapport, "La retraite, une affaire de familles", est un supplément au rapport principal de 2011 "Préparer sa retraite, c’est la réussir", qui est le sixième volet de la série « l’Avenir des Retraites ». Un focus sur la France du rapport "La retraite, une affaire de familles" est également disponible.

Ces rapports se fondent sur une étude menée auprès de plus de 17 000 personnes dans 17 pays dont la France. „

IL apparaît selon cette étude "qu'à avoir des enfants renforce chez les gens les sentiments de bien-être et de sécurité liés à la retraite. En France, les personnes avec des enfants sont moins susceptibles de percevoir la retraite comme une période de solitude, bien que 6 % seulement des participants français souhaitent vivre chez leurs enfants pendant leur retraite. „„Une moitié seulement des couples mariés français (46 %) envisage de rester dans son domicile actuel à la retraite, mais nombreux sont ceux qui prévoient une résidence plus petite ou une résidence secondaire. „„La planification de la retraite chez les couples français est plutôt l’apanage des hommes :28 % d’entre eux revendiquent d’exercer seuls la responsabilité de la gestion de l’épargne retraite dans leur foyer, par rapport à 22 % chez les femmes.„„En France, comme partout ailleurs dans le monde, les femmes sont centrées sur les objectifs financiers à plus court terme : 2 femmes sur 5 assument la gestion exclusive du budget du foyer, le seul domaine des finances familiales dans lequel les femmes sont plus proactives que les hommes. „„Les Françaises sont également bien plus averses au risque, 59 % d’entre elles se qualifiant de très averses au risque par rapport à seulement 40 % des hommes. „„Les plans financiers des foyers français comportent de sérieux déficits : plus des deux cinquièmes (44 %) des quinquagénaires n’ont pas d’épargne en vue de leur retraite et 55 % des ménages avec enfants n’ont pas souscrit de contrat d’assurance en cas de décès. „„En dépit du fait que 61 % des Français ayant des enfants souhaitent leur transmettre des biens, l’optimisation successorale et fiscale apparaît comme une faible priorité, 88 % d’entre eux n’ayant pas rédigé de testament. „„19 % seulement des quinquagénaires, l’âge auquel culmine pourtant le volume du patrimoine, ont entamé une démarche d’optimisation fiscale".

Consulter l'étude

vendredi 21 septembre 2012

Rififi au Canada au sujet des retraites


Le Gouvernement canadien entend faire un adopter un texte dit omnibus comportant de nombreuses dispositions relatives aux finances publiques. Il y a ainsi le projet de porter à 67 ans l'âge auquel les Canadiens peuvent accéder au programme de sécurité de la vieillesse. dans le même texte, il y a également des mesures visant à durcir le régime des retraites de députés. L'opposition accuse le pouvoir en place de faire un chantage, un vote contre le texte serait assimilé par la population comme une volonté des députés de maintenir leurs avantages.

En Allemagne, tout va sauf la natalité


Nouvelle déconvenue en Allemagne en matière de natalité. En effet, le taux de fécondité est passé à 1,36 enfant par femme contre 1,39 en 2010 et loin du seul des 2,1. La France était à 2,0 en 2011. La population allemande est en diminution depuis plusieurs années. Elle est ainsi passée de 82,5 millions d'habitants à 81,8 millions de 2002 à 2012. Au rythme actuel, l'Allemagne pourrait ne compter qu'entre 60 et 70 millions d'habitants en 2060 soit moins que la France.

Le mur de Berlin existe encore en matière d'espérance de vie


Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'espérance de vie a fortement progressé sur le continent européen mais son évolution n'est pas la même entre l'est et l'ouest. Les progrès ont été plus importants à l'ouest. la fin du bloc soviétique s'est traduit par une remise en cause des systèmes de santé et par une stagnation voire une dégradation de l'espérance de vie. Depuis quelques années, les pays d'Europe de l'Est rattrape légèrement l'Ouest. par ailleurs, les progrès ont été réalisés dans l'Europe du Nord avant de se diffuser sur l'ensemble du continent. Depuis quelques années, le Sud fait aussi bien voire mieux.

lire l'étude de l'INED

jeudi 20 septembre 2012

le retour de la réforme de la dépendance ?


Nicolas Sarkozy avait décidé de reporter la réforme de la dépendance du fait des contraintes budgétaires. Le nouveau Gouvernement reprend le dossier sans se hâter. Une réforme est annoncée pour 2013 voire 2014. Le mot dépendance disparaît au profit de celui d'autonomie. En revanche, il faudra bien financer un dispositif visant à améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie. Le coût de cette réforme pourrait être de 0,5 point de PIB à l’échéance 2020.

L'idée de relever la CSG des retraités est à nouveau soulever sachant que cela pourrait rapporter 1,2 milliard d'euros. Aujourd'hui, es retraités percevant moins de 10 024 euros de revenus annuels sont exonérés de CSG, ceux touchant entre 10 024 et 13 273 euros acquittent une CSG à 3,8 % et ceux qui sont au-dessus de 13 273 euros acquittent une CSG à 6,6 % contre 7,5 % pour les actifs.

L'entretien individuel pour préparer sa retraite se met en place


Conformément à la reforme des retraites de 2010,  le GIP Info Retraite met en place progressivement  l'entretien information retraite.

Cet entretien vise à réaliser un point sur sa carrière passée et  d'obtenir des simulations du montant de sa retraite  ainsi que de de poser des questions à un expert.

Cet entretien s'adresse à tout assuré de plus de 45 ans ayant acquis des droits à retraite dans un régime légalement obligatoire français.

L'assuré sera invité à vérifier que sa carrière est complète sur un relevé de situation individuelle, et ce, afin d'optimiser la qualité des calculs qui seront fait sur cette base. Un rendez-vous sera ensuite fixé avec son organisme de retraite. Au cours de l'entretien, il pourra faire le point sur sa carrière gratuitement avec un expert de l'organisme, se faire expliquer les simulations de montant de retraite qui lui auront été fournies.

lire le communiqué de presse de GIP Info retraite

mercredi 19 septembre 2012

Le Premier Ministre rassure les retraités pour quelques mois


Interrogé sur RTL, mercredi 189 septembre, le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, a indiqué que les retraités conserveraient leur abattement de 10 % applicable pour le calcul de l'impôt sur le revenu ainsi que ke taux de CSG à 6,6 %. Il a en effet déclaré qu'« aucune disposition » visant à supprimer l'abattement de 10 % pour les retraités n'est envisagée dans le projet de loi de finances 2013. Après, l'automne, tout est possible...

L'INED étudie les conditions de vie des seniors


L'INED a présenté une série d'études sur les conditions de vie es Français après 60 ans. Il a été étudié notamment l'état de santé, la position socio-économique, ou la situation conjugale, contribuant au bien-être des seniors.

Un état des lieux des différences entre hommes et femmes et de leur persistance en projection, en lien avec les écarts sur le marché du travail a été également réalisé. Enfin, une analyse des dispositifs du système de retraite qui majorent la pension des femmes et leurs évolutions envisageables dans un contexte conjugal, démographique et économique qui se modifie a été présentée.

retrouver le dossier presse