lundi 25 mai 2009

Le Come back de l'assurance-vie

La crise, la baisse du taux du livret A et les taux attractifs des fonds euros ont permis le retournement du marché pour l'assurance-vie. Les cotisations collectées au mois d'avril ont progressé de 11 % pour atteindre près de 12 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, la hausse est de 5 %. Les versements en fonds euros progressent de plus de 13 % quand ceux en unités de comptes diminuent de 33 %.

Au 30 avril 2009, l'encours de l'assurance vie s'élevait à 1 154,7 milliards d'euros en progression de 2 % par rapport à 2008.

Dans le même temps, la collecte sur le Livret A diminue mais reste positive. Les Français, en période de crise, ont tendance à accroitre leur effort en matière d'épargne et à reconstituer leur patrimoine atteint par la chute des cours en 2008.

Le taux d'épargne qui était de 14,9 % du revenu disponible brut en 2008 devrait atteindre 16 % d'ici la fin de l'année.

Travailler plus longtemps pour vivre mieux

Selon une étude réalisée par des chercheurs du Kings College de Londres sur le bénéfice d’une retraite prise plus tard, il apparaît nettement que les risques de survenue de la maladie d’Alzheimer diminuent.

Pour l’équipe des Dr Powell et Lovestone, travailler plus longtemps a un impact positif sur la stimulation du cerveau au point de retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Plus de 1300 Britanniques atteints de démence sénile ont été étudiés. Leur éducation, leur emploi et l’âge de leur prise de retraite ont notamment été vérifiés.

Les chercheurs ont remarqué que ceux qui avaient poursuivi leurs activités au-delà de l’âge moyen de départ à la retraite avaient développé la maladie d’Alzheimer plus tardivement que ceux qui avaient pris leur retraite plus tôt.

Ils considèrent qu’une année de travail de plus entraînerait un retard de six semaines dans l’apparition des premiers symptômes de la maladie.

dimanche 24 mai 2009

Les Entretiens de l'Epargne et de la Retraite le 18 juin à Montpellier

Le Cercle et Generali organisent le 18 juin 2009 à Montpellier un grand débat sur le thème


"Epargne, Retraite, face à la Crise que faire ?"

à l'Hôtel Pullman Antigone (ex Sofitel)
1, rue des Pertuisanes - Montpellier


Participeront à cette réunion Jean-Pierre Gaillard, journaliste économique, Jacques Barthélémy, avocat conseil en droit social, Florence Legros, économiste et professeur d'université à Paris Dauphine et Philippe Crevel.

Ce débat est ouvert à tous. Vous pouvez vous inscrire en ligne

Télécharger l'invitation

vendredi 22 mai 2009

Assurance vie : à la recherche de l'argent

Régulièrement, les politiques et la presse se font l'écho que des milliards d'euros seraient captés silencieusement par les compagnies d'assurance du fait quà la mort de certains bénéficiaires de contrats d'assurance-vie, les bénéficiaires ne seraient pas retrouvés ou le décès du contractant pris en compte. Le Parisien annonce une somme de 5 milliards d'euros; d'autres sources privilégient un montant de 1 milliard d'euros.
Concrètement, 150 000 à 170 000 contrats tomberaient chaque année en déshérence. Faute de pouvoir retrouver les bénéficiaires, l'argent est reversé à l'actif des compagnie d'assurances et profite donc aux autres assurés.

Bien souvent, l'adresse du titulaire n'a pas été actualisée, celle des bénéficiaires peuvent être manquantes ou les personnes concernées sont soient décédées. Les sommes en jeu par contrat serait de 12 000 euros.
La tentation des pouvoirs publics est de mettre la main sur ces fonds plus que de le redistribuer.
Philippe Houillon a proposé la création d'une commission d'enquête sur le sujet et le sénateur Hervé Maurey préparerait un proposition de loi. Hervé Novelli, en réponse à une question d'un sénateur, a indiqué que le Gouvernement rendrait public le rapport prévu par la loi de 2007 sur les contrats en déshérence. Depuis le 1er janvier 2009, les assureurs peuvent consulter le fichier INSEE sur les décès via l'Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance.
La loi de 2007 a prévu que 30 ans après l'ouverture du contrat ou après le décès de son titulaire et si aucun bénéficiaire s'est manifesté, les sommes capitalisées sont affectées au Fonds de réserve des retraites.

Plan Sénior le décret est publié

Après quelques tergiversations, le Gouvernement a publié le décret qui impose aux entreprises de prendre des mesures en faveur de l'emploi des seniors. La non mise en oeuvre d'un plan en ce domaine sera sanctionnée par une taxe fixée à 1 % de la masse salariale.
Si les intentions sont louables, l'application risque d'être hasardeuse compte tenu de la complexité et l'hétérogénéité des situations.


Les entreprises devront se fixer des objectifs et les suivre par des indicateurs sur les points suivants :

« 1° Recrutement des salariés âgés dans l’entreprise ;
« 2° Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles ;
« 3° Amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité ;
« 4° Développement des compétences et des qualifications et accès à la formation ;
« 5° Aménagement des fins de carrière et de la transition entre activité et retraite ;
« 6° Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat."

Le Ministre de l'Emploi et les préfets de région seront compétents pour valider les plans.

La taxe sera perçue sur une base mensuelle pour tout mois de non mise en oeuvre d'un plan en faveur de l'emploi des seniors.

Je pense qu'il y a du travail pour les juristes et que le contentieux ne manquera pas de se développer d'autant plus que ses plans peuvent être élaborés au niveau des branches, au niveau de l'entreprise de manière paritaire. En cas d'échec des négociations, le chef d'entreprise pourra élaborer un plan.


télécharger le décret

jeudi 21 mai 2009

La dépendance de plus en plus un problème

Selon la dernière enquête TNS SOFRES réalisée en face à face les 23 et 24 avril auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus pour la Fédération hospitalière de France, les Français sont de plus en plus critiques en ce qui concerne la politique en faveur des personnes très âgées ou dépendantes. du grand âge. L'enquête démontre une inquiétude croissante des Français vis-à-vis de la prise en charge de la dépendance.

Les Français se déclarent de plus en plus concernés par la question de la dépendance. En 2009, près d’un Français sur trois (32%) indique avoir dans son entourage proche une personne âgée dépendante, en perte d’autonomie physique ou psychique. Pour 21% des Français, il s'agit d’un parent proche (père, mère, grands-parents ou arrière grands-parents).

D'ici 2040? le nombre de personnes de plus de 60 ans doublera. 1,2 millions de personnes âgées seront dépendantes, soit une progression de plus de 40 % par rapport à l'an 2000.



Près de trois Français sur quatre (71%) considèrent que le système n'est pas efficient jugeant que les pouvoirs publics ne couvrent pas bien le risque de la dépendance. La progression de ce jugement est en forte hausse : (+ 16 points en cinq ans et + 3 points en deux ans).

"Par ailleurs, la critique est de plus en plus sévère : en 2004, moins d’un Français sur cinq (14%) sanctionnait très durement l’action des pouvoirs publics (« pas du tout satisfaisante »). En 2009, 22% dénoncent un grave déficit de politique publique".

Le report de la création de la cinquième branche ou de la mise en place d'un nouveau dispositif en faveur de la dépendance ne vont pas améliorer la situation. Les Français jugent que les pouvoirs publics ne communiquent pas assez ou mal sur le sujet.

"55% des Français déclarent en effet qu’ils ne se sentiraient pas capables de prendre en charge une personne âgée dépendante de leur entourage, en perte d’autonomie physique ou psychique. Un sur quatre (26%) admet même qu’il n’en serait pas du tout capable".

Les maisons de retraite ont toujours eu une mauvaise image en France. Leurs coûts comme l'insuffisance de la qualité des services sont mis en avant. Un récent sondage de la Sofres confirme la méfiance des Français qui souhaitent le plus longtemps possible rester chez eux.

La question des services à la personne est de plus en plus fondamentale. Les personnes travaillant auprès des personnes âgées sont estimées à 3 700 000 personnes. Ce personnel devrait s'accroitre sous réserve de trouver des salariés motivés et formés ainsi que de solvabiliser la demande.

Ainsi, sans surprise, les sondés souhaitent "les personnes qui s’occupent quotidiennement ou très régulièrement d’une personne âgée dépendante disposent d’une aide financière (63%), d’une formation pour savoir répondre à ses besoins (58%), de moments de répit grâce à l’hébergement temporaire de la personne âgée en maison de retraite (57%) et d’un statut légal de l’aidant (53%)".

vendredi 15 mai 2009

Point sur les Marchés Financiers par Generali Investments

Comme tous les mois, Generali Investments France décrypte l'évolution des marchés financiers.
Pour le mois de mai, c'est Marc Fabayre qui participe aux "Minutes Marché" et qui répond au questions suivantes :

- Après le rebond de mars et avril, où en est-on ?

- Les chiffres : indicateurs économiques fiables ?

- Comment aborder le 2è trimestre ?

- Pourquoi en avril ce fort rebond des petites capitalisations ?

- Parmi les petites capitalisations, que sélectionner ?


Marc Fabayre est directeur de la distribution Europe de Generali Investments et participe aux réunions du Cercle des Epargnants "Les Entretiens de l'Epargne Retraite " en tant que spécialiste Financier.


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mardi 12 mai 2009

La CNAV fait un cadeau sans le savoir...

Du fait d'une erreur dans un programme informatique, la CNAV pour le calcul du nombre de trimestres utilisé pour déterminer le montant de la pension commet depuis 1984 une erreur en faveur des assurés ayant connu une période de chômage. Un trimestre suppose de valider 50 jours d'indemnisation or, il était octroyé dès le 1er jour. Plus de 663 000 personnes en activité seraient concernées et plus d'un million avec les retraités. La CNAV a annoncé que les droits des retraités ne seraient pas revus ni pour les assurés nés avant le 1er janvier 1955. Pour les autres, une procédure de correction sera menée en concertation avec les intéressés.

samedi 9 mai 2009

La Lettre du Cercle : mai 2009



Au sommaire de la lettre n°34 du Cercle des Epargnants :

- l'avenir du PERP
- quelles limites pour la dette publique
- l'information en matière de droits à la retraite
- le Cercle et le développement durable
- l'emploi des seniors
- la dépendance

télécharger la lettre n°34

mercredi 6 mai 2009

Revenus du patrimoine, montée des inégalités ?

L'INSEE a publié le 6 mai sa deuxième édition de son ouvrage consacré aux revenus du patrimoine.

L'INSEE souligne que les divergences de pouvoir d'achat ont augmenté ces dernières années. Ainsi, si de 2003 à 2005, en euros constants, le niveau de vie médian a progressé de 1,3%, il s'est accru de plus de 10 % pour un tiers des ménages et a diminué d'autant pour un autre tiers. Pour 12,7 % de la population, la baisse atteint même 30 %. Pour 18,6 % de la population, la hausse est de plus de 30 %.


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lundi 4 mai 2009

La Commission Européenne au chevet des retraites

La Commission européenne vient de publier son rapport annuel sur le vieillissement de la population.
A travers ce rapport, la Commission souligne que malgré la crise, les Etats membres doivent poursuivre les réformes en matière de retraite. En effet, d'ici 50 ans, l'âge médian, qui s'établit aujourd'hui à environ 40 ans, devrait passer à 48 ans en raison de la hausse de l'espérance de vie, de la faiblesse du taux de natalité et du ralentissement de l'immigration. Selon le rapport, d'ici 2060, les dépenses augmenteront en moyenne de 4,7 % du PIB, en raison du nombre croissant de seniors. Pour chaque personne de plus de 65 ans, il ne restera plus que deux personnes en âge de travailler (de 15 à 64 ans), contre quatre aujourd'hui.

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vendredi 1 mai 2009

Vous avez dit "inquiet" !

Un récent sondage réalisé par l'IPSOS pour le COREM confirme les résultats de l'étude menée récemment par le Cercle des Epargnants. Ainsi, selon l'IPSOS, 67 % des Français se déclarent préoccupés par leur niveau de vie à la retraite et 75 % d'entre eux sont inquiets du montant de leur future retraite. L'épargne retraite est jugée comme indispensable pour améliorer sa pension (53 % des Français). Seuls 3 % affirment ne pas avoir l'intention d'épargner pour la retraite.

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