mardi 29 juin 2010

Retraite : l’Arrco affiche un résultat technique en forte baisse - Capital.fr

Retraite : l’Arrco affiche un résultat technique en forte baisse - Capital.fr: "Conséquence directe de la crise : le résultat technique de l’Arrco, la caisse de retraite complémentaire des salariés du secteur privé, a fondu l’année dernière, passant de 2,15 milliards d’euros en 2008 à 0,9 milliard d’euros en 2009.

Malgré l’augmentation importante des contributions versées par l’Unedic et par l’Etat pour prendre en charge les points attribués gratuitement aux chômeurs indemnisés, les ressources de l’Arrco n’ont progressé que de 1 %, les cotisations versées par les entreprises ayant diminué sensiblement sous l’effet du tassement des salaires.

Dans le même temps, les pensions de retraite à la charge du régime ont progressé de 4,5 % sous l’effet de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations nombreuses, issues du baby-boom de l’après guerre. En définitive, après prise en compte des transferts financiers entre caisses (l’Arrco a versé 0,97 milliard d’euros à l’Agirc) et des produits financiers qui ont rapporté 1,05 milliard d’euros à la caisse, le résultat global de l’Arrco s’est établit à 1,005 milliard d’euros en 2009.

– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

lundi 28 juin 2010

Agir Pour Ma Retraite N°5 : Juin/Juillet 2010


La lettre n°5 d'Agir Pour Ma Retraite est publiée.

Au sommaire :

- la réforme des retraites
- pourquoi la réforme systémique n'a pas eu lieu
- l'épargne bien ou mal aimée
- l'article 39, quel avenir

Lire la lettre en pdf

vendredi 25 juin 2010

Fillon reprend l'initiative en matière de retraite

Le Premier ministre a indiqué, en conférence de presse, le vendredi 25 juin 2010 que des mesures visant à apurer la dette sociale seraient annoncées dans les prochains jours. De nouvelles recettes devraient être rendues publiques.

Il a mentionné que "Le gouvernement comprend les inquiétudes, le gouvernement écoute l’avis des Français qui ont manifesté, des Français qui n’ont pas manifesté.

Il a ajouté qu’"aucune mobilisation ne règlera le problème démographique que pose la question des retraites... "L’intérêt général nous commande de ne pas transiger sur les principaux paramètres de la réforme".

Il a répété que les négociations sur la réforme se dérouleront durant tout l’été jusqu’au débat parlementaire afin de pouvoir incorporer les modifications éventuelles proposées par les uns ou par les autres".

Le Premier Ministre a confirmé le calendrier avec un dépôt du projet de loi le 13 juillet en conseil des ministres et un examen début septembre à l’Assemblée nationale et en octobre au Sénat.

mardi 22 juin 2010

le défi de l'emploi des seniors

Le taux d’emploi des seniors (55-64 ans) est passé de 2003 à 2009 de 40 à 46 % au sein de l’Union européenne. En France, ce taux est passé de 36,3 à 38,9 % sur la même période. La France se démarque surtout de ses voisins par le très faible taux d’emploi après 59 ans qui tombe à 17 % quand il est presque dans la moyenne entre 55 et 59 ans. Le passage à 62 ans modifiera la ligne d’horizon des salariés et des employeurs qui seront obligés de revoir leur politique de gestion des effectifs. La formation et une meilleure prise en compte des seniors dans l’entreprise vont devenir des priorités dans les prochaines années d’autant plus que la population générale des actifs vieillira à l’image de la population

vendredi 18 juin 2010

62 ans, logique !!!!

La croyance de la fin du travail était communément acceptée en France. Ces trente dernières années avaient donné raison aux partisans de cette religion. Le passage de la retraite à 60 ans et les 35 heures en constituaient les deux symboles les plus visibles. Il faut y ajouter l’entrée de plus en plus tardive dans la vie active. De ce fait, depuis 1970, la vie active s’est raccourcie de plus de 8 ans. Dans le même temps, l’espérance de vie a gagné plus de 10 ans.

En portant progressivement de 60 à 62 ans, l’âge de départ à la retraite, le Gouvernement a pris une décision courageuse mais qui ne remet en rien et loin de là l’équilibre travail/loisirs (dans le sens société du loisir). En effet, d’ici 2018, l’espérance de vie devrait s’accroitre de deux ans soit justement l’allongement prévu sachant que les gains sont essentiellement réalisés après 65 ans grâce aux progrès sanitaires et au meilleur suivi des seniors.

Les mauvais grincheux soulignent que du fait de faible taux d’emploi des seniors, en lieu et place des retraités, nous aurons des chômeurs en fin de droit. Or, dans tous les pays, c'est-à-dire tous nos partenaires, qui ont relevé l’âge de départ à la retraite, le taux d’emploi s’est amélioré. Si la France a un faible taux d’emploi des seniors, c’est avant tout la conséquence d’anticipations tant de la part des employeurs que de la part des salariés. Les employeurs n’investissent pas en formation sur des salariés de plus de 50 ans ou de 55 ans du fait de leur départ programmé autour de 60 ans. Les salariés ne sont pas enclins à se remettre en cause après 50 ans sachant les difficultés à trouver un emploi mais aussi en raison de la proximité de la retraite. Le relèvement de l’âge légal modifiera la donne.

Les recettes malthusiennes ont échoué. La France a, durant des années, pratiqué avec délice les préretraites afin de favoriser l’emploi des jeunes. A la clef, le taux de chômage des moins de 25 ans a toujours été dans notre pays supérieur à la moyenne européenne. La mise à la retraite ou en préretraite crée des coûts publics sans garantie aucune qu’ils soient couverts par une création de richesse dans le secteur privé.

La sortie de la crise, tout comme la résolution du problème de financement des retraites ne passeront que par la croissance et par l’emploi. La France mais plus largement l’Europe doivent générer des gains de productivité pour effacer les ardoises du passé et dégager des recettes pour financer les dépenses sociales de demain. Ce n’est pas en bridant le moteur économique que de tels gains pourront être trouvés. Il faut au contraire améliorer le fonctionnement du marché du travail et favoriser l’investissement productif à long terme.



La pénibilité est mise en avant pour rejeter cette réforme. Or, pour se convaincre qu’un actif de 60 ans, d’aujourd’hui, n’a rien à voir avec un actif de 60 ans de 1950, il suffit de regarder des photos d’époque, de remémorer nos grands-parents. Il y a une réelle amélioration des conditions de vie et de travail qui joue en faveur d’un maintien au travail. Certes, il demeure des métiers pénibles, certes, la pression morale a remplacé la violence physique du travail mais les actifs ont bénéficié de la tertiarisation de l’emploi ainsi que la diminution du nombre d’heures.

Livret A : hausse en vue

Le Gouvernement devrait revaloriser de 0,5 à 0,75 point le taux du Livret A qui est actuellement de 1,25 %. Cette hausse est liée à la remontée du taux d'inflation (1,6 point) en rythme annuel.
La rémunération du Livret A était en réel négative depuis plusieurs mois. Elle deviendra nulle ou tout juste positive.
cette mesure qui intervient après l'annonce du plan sur les retraites qui a touché les épargnants constitue un petit signe en faveur de l'épargne populaire.

mercredi 16 juin 2010

La réforme des retraites

Eric Woerth a annoncé le mercredi 16 juin la réforme des retraites 2010.
L’objectif est de ramener à l’équilibre l’ensemble des régimes de retraite à l’équilibre en 2018, le déficit actuel étant estimé à 32 milliards d’euros.

Le plan annoncé s’articule autour de quatre axes :

• report de l’âge légal de départ à la retraite et de l’âge de la retraite à taux plein
•harmonisation du régime de la fonction publique sur celui du privé
•prise en compte de la pénibilité et adoption de mesures de solidarité
•mise à contribution des hauts revenus et des revenus du patrimoine (4,4 milliards d’euros de recettes)

Les pertes des régimes de vieillesse sont transférées à la Caisse d’amortissement de la dette sociale qui pourra bénéficier de l’appui du Fonds de Réserve des Retraites.

I. LES DUREES DE COTISATION

1. le report de l’âge légal de départ à la retraite


L’âge légal fixé à 60 ans en 1982 sera relevé progressivement de 4 mois par an à partir de la génération 1951.

La retraite pour les fonctionnaires sera fixée à 62 ans en 2018. Ceux dont l’âge de départ à la retraite est inférieur à 60 ans sera également relevé de deux ans (52 au lieu de 50 ans ou 57 au lieu de 55 ans).

Pour les bénéficiaires des régimes spéciaux, le relèvement interviendra à partir de 2017 du fait de l’harmonisation en cours.


L'âge de la retraite à taux plein passera de 65 à 67 ans.

2. durée de cotisation


Eric Woerth a réaffirmé le principe de l’allongement de la durée de cotisation qui est passée de 37,5 à 40 ans puis à 41 ans (effectif en 2012). Cette durée sera fixée à 41,5 en 2020. Pour les générations de 1953 et 1954, elle sera de 41,1 années.

3. maintien du dispositif de carrière longue


Les salariés ayant commencé à travailler avant 18 ans pourront continuer à faire valoir leurs droits à la retraite entre 58 et 60 ans sous réserve de justifier de la durée de cotisations nécessaire plus deux ans.

50 000 personnes devraient être concernées en 2011 et 90 000 en 2015.

4. pénibilité


Les assurés dont l'état de santé est dégradé du fait de leur exposition à des facteurs de pénibilité garderont la possibilité de partir à 60 ans avec une retraite à taux plein quel que soit leur nombre de trimestres.

10 000 personnes par an bénéficieront de ce droit nouveau.

Des mesures de prévention de la pénibilité pour éviter l’usure des salariés devront être mises en place avec notamment l’instauration d’un carnet individuel de santé permettant le suivi des expositions aux risques. ?

5. développement de l'emploi des seniors


Le Gouvernement a prévu de mettre en œuvre une aide à l'embauche pendant un an pour les demandeurs d'emploi de plus de 55 ans et de renforcer les mécanismes de tutorat.

II. LES MESURES DE FINANCEMENT


1. impôt sur le revenu


Un prélèvement de 1 % est créé sur la dernière tranche d’impôt sur le revenu

2. revenus financiers


Les prélèvements sur les plus-values de cessions mobilières et immobilières et du prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes et les intérêts sont relevés d’un point

La contribution de l'employeur concernant les stock-options passe de 10 à 14 % et la contribution du salarié de 2,5 à 8 %.

Le crédit d’impôt sur les dividendes des particuliers est supprimé tout comme le plafonnement de la quote-part pour frais et charges sur les dividendes des entreprises.

Les plus-values seront désormais taxées au 1er euro et non plus à partir de 27 000 euros de cession.

3. retraites chapeau


Le prélèvement acquitté par les entreprises sur les retraites chapeau sera appliqué dès le 1er euro de rente versé.

Une contribution sociale de 14 % est mise en place pour le bénéficiaires

4. Charges sociales des entreprises

Le calcul des allègements de charges sera annualisé permettant une économie de plus de 2 milliards d’euros.

III. RENFORCEMENT DE LA CONVERGENCE ENTRE LES RÉGIMES PUBLIC ET PRIVÉ

1. cotisation du secteur public


Le taux de cotisation du secteur public (7,85 %) sera aligné sur celle du secteur privé (10,55 %) en 10 ans (part salariale).

2. Fermeture du dispositif de départ anticipé sans condition d'âge pour les parents de trois enfants ayant 15 ans de service à compter de 2012


Les fonctionnaires ayant déjà trois enfants au 1er janvier 2012 continueront de pouvoir bénéficier de cet avantage.

3. application de la même règle d'obtention du minimum garanti que dans le secteur privé



IV. AMÉLIORER LES MÉCANISMES DE SOLIDARITÉ


1. couverture des chômeurs non indemnisés

- Les jeunes en situation précaire bénéficieront de trimestres validés supplémentaires lorsqu'ils sont au chômage non indemnisé. Le nombre de trimestres validés passera de 4 à 6.

2. amélioration des retraites des femmes


L'indemnité journalière perçue pendant le congé maternité entrera désormais dans le salaire de référence sur lequel est calculée la pension de retraite. Les entreprises de plus de 300 salariés qui ne font pas de diagnostic de la situation salariale comparée des hommes et des femmes seront sanctionnées.

3. retraites agricoles

L'octroi du minimum vieillesse (709 euros pour un célibataire) aux agriculteurs sera facilité. Les terres agricoles et les corps de ferme ne feront plus l'objet d'un recours sur succession.

4. information des actifs


Pour favoriser l'information des actifs, un point d'étape individuel sera systématiquement fait à 45 ans.

Un relevé de carrière en ligne sera institué tout comme une information sur le système de retraite dès la validation des premiers trimestres.

lire la synthèse du Gouvernement

lundi 14 juin 2010

La retraite divise

La retraite divise les générations et les Français en fonction de leurs sympathies politiques. Le sondage du Cercle l'avait souligné ; celui de la Fondation pour l'Innovation Politique le confirme. Pour 71 % des sympathisants de droite, le recul de l'âge légal de retraite à 63 ans est une solution inévitable quand 64 % des sympathisants de gauche pensent le contraire.
Au niveau générationnel, ce sont les 35/49 ans qui sont les plus opposés à ce recul car ils sont les premiers concernés. Les retraités sont, en revanche, favorable à 61 %. Les 18-24 ans sont également majoritairement pour. La retraite est un horizon éloigné en ce qui les concerne.


retrouver les résultats du sondage TNS Sofres pour la Fondation

dimanche 13 juin 2010

Réforme des retraites : J-2

Le Gouvernement devrait annoncer la réforme du système des retraites le mardi 15 juin 2010.
Le report progressif de l'âge légal à 62 voire 63 ans est acté et devrait s'accompagner d'un allongement de la durée de cotisation d'ici 2050. Cette durée pourrait portée jusqu'à 43,5 ans par étapes.
Pourrait être également concernée l'âge de la retraite à taux plein qui est de 65 ans et qui pourrait être repoussée à 67 ans.
Question financement, le gouvernement devrait accroître les prélèvements sur les produits financiers et s'orienterait vers la création d'une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu.
Concernant les cotisations sociales, l'engagement de basculement des cotisations chômage vers les cotisations vieillesse serait réaffirmé. Il est possible qu'un dispositif d'augmentation des cotisations retraite des fonctionnaires soit institué tout en évitant d'entamer leur pouvoir d'achat. L'assiette de calcul de la retraite tant pour les salariés du privé que pour les fonctionnaires ne serait pas modifiée.
En l'état, il n'y aurait pas de mesures en faveur de l'épargne retraite qui pourrait être traitée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011.

mercredi 9 juin 2010

réforme des retraites, les nouveautés du jour !!!!

Avec le dossier des retraites, chaque nouvelle journée donne lieu à la publication de nouvelles propositions. Les dernières en date concernent les hauts revenus et les fonctionnaires. Ainsi, il est proposé au nom de la solidarité de créer une contribution sur les revenus dépassant 11 000 euros par mois. Cette mesure en fonction de la prise en compte des enfants à charge pourrait concerner entre 100 000 et 200 000 personnes. La gain fiscal est évalué entre 1 à 2 milliards d'euros.
Autre mesure, l'augmentation de la cotisation retraite des fonctionnaires qui est de 7,85 %. Son augmentation ne pourra se réaliser que dans le temps et avec une compensation financière. l'objectif d'aligner le taux sur celui du secteur privé, 10,55 %, permettrait un gain brut de 3 milliards d'euros.

mardi 8 juin 2010

La lettre n° 47 du Cercle - Juin 2010



La lettre n° 47 du Cercle des Epargnants change de maquette tout en conservant sa thématique "épargne et retraite".

Au sommaire de la lettre du mois de juin :

- Epargne et crise
- Toiletter le PERP
- N'oubliez pas l'article 83
- La réforme des retraites, les impôts et l'épargne...

lire la lettre

samedi 5 juin 2010

Les systèmes de retraite européen passés au criblr

Dans le cadre de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, le député Arnaud Robinet a rédigé un rapport sur les systèmes en vigueur chez nos partenaires. Il souligne l'intérêt du dispositif allemand avec l'existence d'un second pilier professionnel.

lire le rapport

Hervé Novelli et Gérard Longuet en faveur de l'épargne retraite

Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat et au tourisme ainsi que Gérard Longuet, Président du Groupe UMP au Sénat ont cosigné un article publié dans "Le Monde" en faveur de l'épargne retraite.

lire l'article

mercredi 2 juin 2010

Les propositions de l'AFG

L'Association française de gestion a rendu public ses propositions en matière de retraite. L'association préconise, sans surprise, le développement du PERCO qui actuellement ne concerne que 557 000 salariés. L'association entend faire de ce produit le principal produit de l'épargne retraite. A ce titre, elle demande des allègements fiscaux et sociaux ainsi que l'instauration d'un PERCO "individuel" et l'affectation automatique des sommes de l'intéressement et de la participation.

lire les propositions