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mercredi 25 mars 2015

Négociation AGIRC ARRCO : rendez-vous en avril

Après un premier round très politique où le MEDEF a posé ses conditions, les prochaines réunions devraient être plus constructives. Il faudra sans nul doute qu'un rapprochement des positions interviennent. Le patronat devra faire un geste sur les cotisations. Au niveau des syndicats, il faudra avaler quelques couleuvres dont certainement le gel des points, la baisse du taux de réversion et une diminution du rendement des futures pensions.

Deux dates sont déjà arrêtées pour poursuivre la négociation, qui doit se terminer avant fin juin 2015 pour un accord qui sera mis en œuvre au plus tard en 2017 :

-          3eme séance : vendredi 10 avril 2015

-          4eme séance : mercredi 27 mai 2015

Affaire à suivre

jeudi 5 mars 2015

Le MEDEF engage la bataille des complémentaires

Le MEDEF vient d'avancer ses propositions afin de rééquilibrer les comptes de l'AGIRC et de l'ARRCO. L'objectif est de réaliser 7,1 milliards d'euros avant 2020.   Ces propositions, envoyées aux syndicats devraient servir de base de discussion pour la prochaine séance de négociation prévue le 20 mars.
Le MEDEF pérenniserait le gel des pensions complémentaires ces trois prochaines années  ce qui pourrait générer  4 milliards d'économies en 2020 mais comme l'inflation est faible, le rendement pourrait être moindre.

Afin de reporter l'âge de départ à la retraite, le MEDEF veut introduire  un système de «minoration temporaire et dégressive». Un cotisant  liquidant sa retraite dès 62 ans subirait une décote de 20 à 40 % selon les trois scénarios proposés aux syndicats. Plus l'assuré partirait tard, moins cette décote serait élevée, jusqu'à disparaître à 67 ans, l'âge de départ à taux plein. Cette mesure pourrait économiser  entre 2,1 et 4,3 milliards à horizon 2020. Le MEDEF préconise d'appliquer cette disposition à partir du 1er janvier 2017.
Depuis des années, les pensions de réversion sont sur la sellette. Ainsi, pour les complémentaire, une veuve (ou un veuf) touche 60 % de la pension complémentaire du défunt. Selon la proposition du MEDEF, à partir du 1er janvier 2016, les cotisants devraient faire un choix au moment de prendre leur retraite. Soit ils assurent à leur conjoint en cas de décès une réversion identique à celle d'aujourd'hui, mais acceptent en contrepartie une réduction de pension de 2 %, 4 % ou 5,5 %. Soit ils veulent maintenir une pension pleine et entière et acceptent que le conjoint ne touche qu'une réversion comprise entre un tiers et la moitié de la pension du défunt. Selon les options retenues, la mesure pourrait générer une économie de 100 à 300 millions en 2020.

Par ailleurs, de manière classique, le MEDEF prévoit d'augmenter la hausse du prix d'achat des points de retraite par les cotisants. Il faudra plus de cotisations pour acheter des points de retraite donc c'est une dégradation du rendement des retraites complémentaires qui est proposé. Cette mesure devrait rapporter  200 millions en 2020 mais… 4,6 milliards en 2040, quand les actifs d'aujourd'hui feront valoir leurs droits amoindris à la retraite.

Le MEDEF prévoit également la fusion AGIRC / ARRCO en 2019.

Il est peu probable que ces propositions soient acceptées par les syndicats. Ces derniers souhaiteraient un effort du patronat à travers une augmentation des cotisations.

mercredi 16 mai 2012

Le retour de la retraite à 60 ans, pas pour tous et surtout qui va payer...


Le retour de la retraite à 60 ans devrait être effectif autour du 30 mai pour les actifs ayant cotisé 41 années. Le nouveau gouvernement entend se prévaloir du respect d'une des promesses clefs de François Hollande.

Cette mesure devrait concerner 150 000 personnes par an. Elle serait financée par un relèvement de 0,1 point par an de la cotisation d'assurance-vieillesse. Le coût est d'environ 4 milliards d'euros par an.

Au coût pour les régimes de base, il faut ajouter celui des régimes complémentaires évalué à 9 milliards d'euros d'ici 2017. Compte tenu que les caisses complémentaires sont déjà en déficit technique, il conviendra soit d'augmenter les cotisations ce que refuse le MEDEF ou de diminuer le rendement ce que ne veulent plus les syndicats. Le débat risque d'être agité.

mercredi 14 septembre 2011

La CGC attaque contre l'accord sur les complémentaires

La CFE-CGC avait refusé de signer l'accord sur les régimes complémentaires qui pérennisent jusqu'en 2018 l'AGFF et qui prévoient l'alignement des rendements des régimes AGIRC et ARRCO. Par ailleurs, cet accord modifie le régime des majorations en faveur des assurés ayant plus de trois enfants.La CGC a déposé un recours contentieux contre cet accord au nom de la défense des cadres.

La CGC considère que l'accord réduit les droits des assurés AGIRC, d'environ 7,4 milliards d'euros. L'organisation syndicale critique également le changement de régime pour les majorations familiales.

Elle considère que l'accord ne permet pas le retour à l'équilibre. Elle estime que le déficit s'établira à 46,2 milliards d'euros en cumulé pour la période 2011:2030.