mardi 23 juillet 2013

Alzheimer, le pire n'est pas écrit


La revue médicale The Lancet a publié une étude de l’Institut de santé publique de Cambridge qui souligne que la prévalence à Alzheimer est peut être en recul. En comparant deux groupes de 7 000 personnes tirées au sort en Angleterre et au Pays de Galles vingt ans après, il apparaît que le taux de prévalence de la maladie varie assez fortement Au début des années 1990, le taux, extrapolé à l’ensemble de la population du Royaume-Uni, aboutissait au chiffre de 884 000 malades. Entre 2008 et 2011, le taux de prévalence n’est plus que 6,5 %, contre 8,3 % vingt ans plus tôt. Le nombre de malades estimé est alors de 670 000, soit 114 000 patients de moins. or, il était admis que le nombre de malades d'Alzheimer double tous les 20 ans. Il y aurait donc une révision assez nette des évaluations.

En France, le nombre de malades est évalué à 860 000 personnes de plus de 65 ans atteintes. D'ici 30 ans, il a été avancé un chiffre de deux millions de patients. Une révision à la baisse du nombre de malades aurait un impact sur les dépenses de santé et allégerait d'autant les dépenses publiques.

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