dimanche 31 juillet 2011

La lettre du Cercle - N°61 - août 2011


Au sommaire de la lettre d'information N° 61 :


- L'édito : "Epargner a toujours été un art"
- Retraite : êtes-vous prêt : le quizz du Cercle
- Si l'assurance-maladie se porte mal, ce n'est pas la faute des retraités
- La taxe sur les retraites-chapeaux devant le juge constitutionnel
- Naître et Mourir, mais dans quelle région française ?
- Madelin, le bilan 2010
Consulter la lettre N°61

jeudi 28 juillet 2011

L'Agirc modifie les règles de réversion



En vertu d'une circulaire Agirc/Arrco du début du mois de juillet, pour les décès postérieurs à 2011, le conjoint d'un cadre ayant au moins deux enfants à charge de moins de 25 ans au décès peut bénéficier de la réversion du  régime de retraite complémentaire des cadres Agirc sans condition  d'âge.

Le nouveau texte modifie la condition d'âge des enfants qui passe de 21 à 25 ans.

L'Agirc a décidé de s'aligner sur l'Arcco.

Consulter la circulaire


lundi 25 juillet 2011

Et si on refaisait le match France/Allemagne ?

En Allemagne, la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus passera de 19,9 % en 2005 à 27 % en 2050 (données Eurostat) (soit + 7 points). – En France, elle passera de 16 % à 27 %. (soit + 11 points). Dans les faits, l'Allemagne est en avance sur la France ; son baby-boom étant intervenu plus tôt et il a été plus bref qu'en France. La population allemande a commencé à diminuer depuis plusieurs années quand celle de la France devrait poursuivre sa progression au moins jusqu'en 2040. Il est même envisageable que la population française dépasse après 2050 la population allemande. 

L'impact de la réforme en 2011

Avec l'entrée en vigueur de la réforme au 1er juillet, les experts attendent une infléchissement de la progression des dépenses. En 2011, la hausse des charges du régime général devrait atteindre 3,5 %.  Le nombre de départs à la retraite devrait baisser de 10 % cette année et se situer pour le régime général à 642 000, 100 000 retraités en moins par rapport à la situation sans réforme.Le nombre de départs en retraite anticipée devrait s'élever à 40 000 très en baisse par rapport aux chiffres des années précédentes.

L'impact de la réforme en 2011

Avec l'entrée en vigueur de la réforme au 1er juillet, les experts attendent une infléchissement de la progression des dépenses. En 2011, la hausse des charges du régime général devrait atteindre 3,5 %.  Le nombre de départs à la retraite devrait baisser de 10 % cette année et se situer pour le régime général à 642 000, 100 000 retraités en moins par rapport à la situation sans réforme.Le nombre de départs en retraite anticipée devrait s'élever à 40 000 très en retraite par rapport aux chiffres des années précédentes.

Le rapport d'activité de la CNAV pour 2010


12,88 millions de retraités, 17,58 millions de cotisants, 670 907 nouvelles attributions de retraites personnelles, 8,93 milliards d’euros de déficit, 93 milliards d’euros de prestations versés, 94 % des nouveaux retraités satisfaits des services offerts, 2 423 966 millions de consultations de relevés de carrière en ligne ; tels sont les principaux chiffres du rapport d'activité de la CNAV pour 2010.

Consulter le rapport

vendredi 22 juillet 2011

Pic démographique


Le pic de production de certaines matières premières pourraient intervenir dans les prochaines années. Des incertitudes existent du fait des imprécisions régnant sur les réserves et sur le développement des techniques d'extraction. En revanche, le pic démographique et tout particulièrement celui de la population active est plus facile à prévoir. En fonction des dernières données démographiques,
Ainsi, pour les économies d'Asie du Sud-Est, si la proportion de la population active est passée de 47 à 64 % de 1975 à 2010, elle devrait redescendre à 57 % d'ici 2050. Seuls les pays du sud de l'Asie et des pays du Moyen Orient et du Maghreb devraient enregistrer une augmentation de leur population active dans les prochaines années. L'Europe de l'Est est engagée dans un processus de baisse et sera rejointe d'ici 2030 par le reste de l'Europe. L'Allemagne est également déjà concernée ce qui explique (en partie) ses bons résultats en termes de chômage.

La retraite à 67 ans en Espagne


Le Parlement espagnol a adopté, jeudi 21 juillet 2011.  le projet de loi du gouvernement qui recule l'âge de départ la retraite de 65 à 67 ans.

L'âge de la retraite à taux plein était fixé jusqu'à maintenant pour les Espagnols, jusqu'à présent à 65 ans après 35 années de cotisations à la sécurité sociale.Selon la nouvelle loi, l'âge de la retraite sera progressivement reculé à 67 ans à partir de 2013, avec 37 ans de cotisations. Il sera possible de partir en retraite à 65 ans, mais 38,5 années de cotisations seront nécessaires.

Par ailleurs, dans le cadre du plan d'assainissement des comptes publics, le gouvernement a décidé de geler les pensions et d'assouplir la réglementation sur les licenciements

jeudi 21 juillet 2011

Les jeunes actifs face à la retraite : une enquête TNS Sofres

TNS Sofres vient de réaliser une enquête sur les jeunes actifs face à la problématique de la retraite. Deux catégories d'actifs ont été interrogés, les 25/34 ans et les 35/45 ans.

Les jeunes actifs considèrent qu'il est nécessaire de préparer financièrement sa retraite dès 28 ans en moyenne.

La question des revenus perçus une fois retraité constitue la principale préoccupation chez plus de la moitié d'entre eux (53%) ainsi que la capacité d'épargne (22%).
En matière de taux de remplacement, ils souhaiteraient toucher en moyenne près de 80% de leurs derniers revenus et s'attendent dans les faits à en toucher plus de 60%

Il y a une tendance à surestimer l'effort d'épargne à faire (en moyenne ils estiment à 178 € le montant mensuel à épargner pour se constituer un revenu complémentaire suffisant (une estimation en hausse depuis 2010 : 165€)

Il pensent devoir mettre de côté plus du double de ce qu'ils déclarent pouvoir faire aujourd'hui... leur capacité d'épargne actuelle étant de 85€ par mois en moyenne (74€ en 2010).

Face à la retraite, il y a un sentiment de culpabilité , près de 3 jeunes sur 5 pense qu'il ne fait pas ce qu'il faut (59%) contre 66% en 2010.
Dans les faits, 28% a commencé à préparer sa retraite avec des solutions financières individuelles. Cette préparation s'accroît fort logiquement avec l'âge (40% chez les 35/44 ans). Près d'1/4 des jeunes (23%), a également prévu de le faire dans l'année.

En ce qui concerne les salariés, 38% ont commencé à préparer leur retraite avec des solutions individuelles ou collectives ; ils sont 50% chez les 35-44 ans.
Plus d'1 jeune sur 5 (22%) déclare épargner davantage ou envisage de le faire, depuis que la réforme des retraites a été votée.

Les 25/34 privilégient les placements individuels quand les 35/44 ans préfèrent les solutions collectives.

L'aide de l'entreprise dans la préparation de la retraite constitue toujours un facteur de réelle incitation. Les salariés dont l'entreprise propose un plan d'épargne retraite considèrent cette aide comme motivante pour 73% d'entre eux.

Le niveau d'information des jeunes actifs reste faible.
Près d'1/3 des salariés (31%) ne sait toujours pas si son entreprise en propose ou non...
Seuls 22% des jeunes s'estiment bien informés sur les solutions d'épargne retraite collectives.
Des solutions collectives dont on ne retient encore principalement que l'avantage financier (principale caractéristique perçue chez 47% des jeunes salariés) mais dont l'accessibilité ou la simplicité d'utilisation sont encore peu reconnues.

8 jeunes actifs sur 10 (80%) et le plus tôt possible dans la vie active ! (pour 75% d'entre eux) souhaitent être informés. Besoin d'être accompagné en particulier sur les solutions les plus appropriées (dans 47% des cas), ... simulations financières à l'appui ! (dans 59% des cas).

Consulter l'étude

mardi 19 juillet 2011

Sortie en capital du PERP : un nouveau régime fiscal

L'article 41 de la loi de finances rectificative pour 2011 a modifié le régime fiscal optionnel pour les sorties en capital des produits d'épargne retraite comme le PERP.

La loi de finances pour 2011 avait institué un système de quotient. Le montant était divisé par quinze avant d'être ajouté au revenu imposable ; le supplément d'impôt généré faisait in fine l'objet d'une multiplication par quinze.

En lieu et place de ce dispositif, il est prévu à compter de l'imposition des revenus de 2011, l'application d'un prélèvement libératoire de 7,5 % après application d'un abattement de 10 %.

lundi 18 juillet 2011

La taxe sur les retraites chapeaux devant le Conseil constitutionnel

Par l'entremise de l'association ADRESE, le Conseil Constitutionnel a été saisi par le Conseil d'Etat afin de statuer, dans le cadre d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, sur la constitutionnalité de l'article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale qui a institué une contribution sociale sur les rentes versées par des régimes de retraite supplémentaires à prestations définies à la charge du bénéficiaire.

Depuis le 1er janvier 2011,  les bénéficiaires de rentes perçues en vertu d'un supplément de retraite à prestations définies doivent acquitter une taxe non déductible del'impôt sur le revenu dont le taux varie de 7 à 14 % . Deux barèmes coexistent en fonction de la date de liquidation de la pension.

Cette taxe n'a fait l'objet d'un examen lors de la saisine du Conseil constitutionnel sur le projet de loi de finances pour 2011 et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 qui ont institué cette taxe.

Le motif invoqué est la rupture d'égalité devant les charges publiques. Le Conseil constitutionnel a trois mois pour statuer.

Consulter la saisine

 

Minimum contributif

A compter du 1er janvier 2012, seuls les assurés justifiant de ressources inférieures à 1 005 euros par mois se verront appliquer les règles relatives au minimum contributif.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 a prévu de réserver le bénéfice de ce minimum contributif aux assurés dont les ressources ne dépassent pas un plafond déterminé.

Le montant de ce plafond vient d'être fixé à 1 005 euros par mois. Il sera revalorisé aux mêmes dates et dans les mêmes proportions que le SMIC.

Ces dispositions sont applicables aux pensions liquidées à compter du 1er janvier 2012.

mercredi 13 juillet 2011

remboursement des rachats de trimestres devenus inutiles

La loi portant réforme des retraites permet jusqu'à la fin 2013 aux assurés ayant acheté des trimestres devenus inutiles du fait du report de l'âge de la retraite de se faire rembourser.

Une instruction fiscale du 21 juin 2011 précise les modalités du remboursement.
Les rachats de cotisations concernés sont ceux  effectués par les assurés (notamment les salariés du régime général de la Sécurité sociale, les artisans, industriels, commerçants, professions libérales et avocats) nés à compter du 1er juillet 1951, résidents ou non de France, n'ayant pas fait valoir leur droit à la retraite.
Les intéressés, informés de leur droit à remboursement, peuvent l'obtenir sur simple demande formulée au plus tard le 10 novembre 2013.

Les sommes versées au moment rachat ont en principe été admises en déduction du revenu imposable des assurés.

Le remboursement des rachats est  imposable et comprend  la revalorisation des cotisations initialement versées. Elle est pris en compte  au titre de l'année de sa perception, comme un complément de revenu imposable à l'impôt sur le revenu.

 

L'imposition effectuée dans la même catégorie, en principe, que celle au titre de laquelle les cotisations ont été déduites. Néanmoins,  le remboursement peut bénéficier du système du quotient applicable aux revenus exceptionnels qui permet à l'assuré de réduire l'IR supplémentaire généré par ces revenus exceptionnels. Dans certains cas, en effet, ce système évite que le revenu global (ordinaire et exceptionnel) ne soit soumis à un taux d'imposition supérieur à celui auquel il aurait été soumis en l'absence de revenu exceptionnel.

lire l'instruction

lundi 11 juillet 2011

Dépendance : état des lieux du débat

La ministre des solidarités et de la cohésion sociale a confiée à 4 groupes de travail de mener la concertation sur la dépendance dont les conclusions, présentées le 21 juin dernier, devraient permettre à l’exécutif de préparer le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Les groupes de travail portant respectivement sur la société et le vieillissement, les enjeux démographiques et financiers de la dépendance, l'accueil et l'accompagnement des personnes âgées et la stratégie pour la couverture de la dépendance tendent à couvrir l'ensemble de la question en s'intéressant tout à la fois à la question du financement sur le long terme, la prévention, l'accompagnement des populations ciblées et le soutien des aidants dont la situation ne peut être traitée à part.

Le premier groupe, traitant de l'enjeux du vieillissement dans la société préconise une meilleur prise en compte par les collectivités et plus particulièrement l'échelon départemental en mettant notamment en place un gichet unique piloté par les Agences régionales de santé dont le coût est estimé à 135 millions d'euros et dont l'objectif serait d'améliorer la coordination autour des personnes dépendantes et de leur famille. La prise en compte du vieillissement doit plus généralement s'inscrire, d'après le groupe de travail, dans le cadre de vie et avoir un écho dans les plans locaux d'urbanisme (accessibilité...)

En optant pour une hypothèse de progression démographique de la dépendance intermédiaire, le groupe animé par Jean-Michel Charpin table sur un passage du coût de la dépendance de 24 Md€ en 2010 à 37 Md en 2040, en raison d'un multiplication par 1,4 des personnes âgées dépendantes entre 2010 et 2030 ( passant ainsi de 1 150 000 à 1 550 000 personnes) et par 2 entre 2010 et 2060 (atteignant 2 300 000 personnes en 2060 soit près de 10% de la population retraitée).

Le 3e groupe relatif aux conditions d'accueil et d'accompagnement des personnes âgées, s'inscrit dans la logique des pouvoirs publiques en faisant la nette promotion du maintien à domicile du plus grand nombre. Le groupe de travail d'Evelyne Ratte rappelle qu'actuellement près de 60% des personnes dépendantes sont à domicile, contre 70% en Allemagne. L'objectif affiché étant de rattraper le niveau en allemand en favorisant notamment les l'offre d'hébergements intermédiaires et les structures de répit destinées à soutenir les aidants.

Enfin, le dernier groupe portant sur la stratégie de couverture de la dépendance animé par Bertrand Fragonard à préconisé pour sa part une consolidation du système actuel prévoyant notamment une hausse des plafonds de l'APA et plus généralement la mise en place d'une assurance dépendance universelle impliquant un socle commun à tous les contrats proposés par les assureurs garantissant notamment :

la transparence de l'information sur les produits à la souscription
la fixation d'un montant minimal de rente
la transférabilité des contrats
une diffusion multi-supports de la garantie dépendance qui pourrait ainsi être intégré à des contrats santé, retraite ou à une assurance-vie
Ces derniers invités à s'exprimer lors des débats régionaux initiés par le gouvernement se sont dits prêts à assumer le rôle croissant qu'ils sont invités à prendre afin de soutenir les pouvoirs publics pour faire face à cette question de société à travers, notamment, la mise en place de partenariat publics privés.

La ministre des solidarités et sa ministre de tutelle ont, pour leur part, évoqué plusieurs pistes telles que l'alignement de la CSG payée par les retraités sur celle de actifs, la taxation du patrimoine ou encore la création éventuelle d'une deuxième journée de solidarité et ont rappelé que le gouvernement s'opposerait à toute solution qui viendrait augmenter le coût du travail ou qui conduirait à une progression de l'endettement.

Mise à la retraite d'office : jurisprudence de la Cour de cassation

Dans une décision du 29 juin 2011, la Cour de cassation a modifié sa jurisprudence en matière de mise à la retraite. Ainsi, l'employeur n,e peut plus évoquer la mise à la retraite d'office pour se séparer d'un collaborateur embauché après la date à laquelle il pourrait prétendre à partir à la retraite à taux plein.
L'employeur qui embauche en connaissance de cause un salarié ayant dépassé l'âge légal de mise à la retraite ne peut donc pas évoqué les dispositions de l'article L 1237-5 du Code du travail pour rompre le contrat de travail.

Dan le cas d'espèce, la salariée avait signé son contrat de travail alors qu'elle était âgée de 66 ans. L'employeur lui avait notifié sa mise à la retraite quelques mois avant ses 70 ans.

La salariée n'avait pas le nombre de trimestres suffisant pour lui ouvrir droit à la pension maximale et s'opposait à la rupture de son contrat.

La Cour de cassation juge que, lorsque le salarié est embauché alors qu'il remplit les conditions légales de mise à la retraite, son âge ne peut constituer un motif de rupture du contrat.

De ce fait, la mise à la retraite notifiée en l'espèce est considérée comme un licenciement.

décrets d'application de la réforme des retraites : pénibilité et égalité professionnelle

Trois nouveaux décrets d'application de la réforme de 2010 ont été publiés au Journal Officiel du 9 juillet 2011. L'égalité professionnelle hommes/femmes et la prévention de la pénibilité font l'objet de trois décrets. Il est ainsi prévu le mécanisme de sanction financière pour les entreprises de plus de 50 salariés n'ayant pas rédigé de rapport sur l'égalité professionnelle. Il en est de même pour les entreprises n'ayant pas conclu d'accord ou élaboré un plan de prévention de la pénibilité.

décret sur l'égalité professionnelle

décret sur la pénibilité

décret 2 sur la pénibilité

vendredi 8 juillet 2011

Etes-vous préparé pour votre future retraite ? A vous de jouer

Le Quizz "Etes-vous prêt pour la retraite ?" du Cercle est en ligne. En quelques minutes en répondant à 15 questions, vous pouvez déterminer votre degré de préparation financière pour la retraite. Ce quizz prend en compte votre âge et votre situation professionnelle. Il se veut ludique et pédagogique.

A vous de jouer !!!

Faites le quizz

 

Espérance de vie : quelle région choisir ?

L'INSEE vient d'actualiser ses bases statistiques concernant la démographie. Ainsi, les résultats 2009 par départements et par régions des taux de mortalité et de l'espérance de vie ont été rendus publics.

le taux de mortalité a atteint, en 2009, 8,4 pour mille. En France métropolitaine, il était de 8,5 et en province de 9,1. le plus faible taux est enregistré en Alsace avec 7,5 et le plus fort dans le limousin avec 12,2. Ces différences s'expliquent en grande partie par la structure de la population. Le Limousin est constitué d'une population plus âgée que la moyenne nationale.

Concernant la mortalité infantile, le taux est de 3,8 pour mille (3,6 pour la France métropolitaine). Ce taux ne baisse plus en France depuis plusieurs années. Nous sommes désormais au-dessus de moyenne de l'OCDE. Il y a de fortes différences d'une région à une autre. le taux le plus faible est enregistré en Corse avec 2,7 pour mille. le taux en Ile de France est de 3,6. Il atteint 5,0 en Alsace et dépasse 10 en Guyane.

L'espérance de vie était de 77,6 ans pour les hommes et de 84,2 ans pour les femmes en 2009 (respectivement 77,7 et 84,3 ans en France métropolitaine). pour les hommes, l'espérance de vie est la plus élevée en Ile de France avec 79 ans suivi par la région Midi-Pyrénées Rhôna Alpes et la Corse avec respectivement 79,1, 78,7 et 78,6 ans. C'est dans le Nord-pas de -Calais et en Picardie que l'espérance de vie est la plus faible pour les hommes avec respectivement 74,4 et 75,7 ans suivi par la Bretagne, Champagne Ardennes et la Haute Normandie.

Pour les femmes, la région idéale est les Pays de la Loire avec une espérance de vie 85 ans suivi par l'Ile de France 84,8 ans. En revanche, il faut mieux éviter le Nord Pas de Calais (82,1) et la Picardie (82,4).

En ce qui concerne l'espérance de vie à 60 ans, la moyenne nationale est de 22 ans pour les hommes et de 26,7 ans pour les femmes (France métropolitaine : 22 et 26,7 également). L'espérance de vie à 60 ans est la plus élevée en Corse avec 23,1 années pour les hommes suivi par la région Midi Pyrénées avec 23 ans et l'Ile de France avec 22,9 ans. Pour les femmes, trois régions sont en tête : l'Aquitaine, l'Ile de France et les Pays de la Loire avec 27,2 ans.

Les espérances de vie les plus faibles à 60 ans sont pour les hommes dans le Nord-Pas-de-Calais avec 19,8 et en Picardie avec 20,7. Pour les femmes, ce sont également ces deux régions avec une espérance de vie de 25,1 ans dans le Nord-Pas-de-Calais et de 25,2 ans pour la Picardie.

mercredi 6 juillet 2011

Le bilan des contrats Madelin en 2010

Les contrats Madelin ont été créés par la loi du 11 février 1994. ils couvrent pour les TNS les risques vieillesse, prévoyance et perte d'emploi subie.

En 2010, les cotisations Madelin se sont élevées à 2,128 milliards d'euros en progression de 4,4 % par rapport à 2009. 35 % des versements ont été effectués en unités de compte soit 750 millions d'euros.

87 000 nouveaux contrats ont été souscrits soit une hausse 4 % après une baisse de 6 % en 2009. 74 % des contrats ouverts sont des contrats multi-supports.

Le nombre de contrats en cours de constitution s'élevait à 921 000 en hausse de 6 % sur un an. 95 % des contrats sont en cours de constitution soit 873 000.

5 % sont en phase de liquidation soit 48 000.

Le taux d'équipement des TNS est de 57 % dont 44 % au titre des compagnies d'assurances. Le taux s'est stabilisé depuis 2007. Trois quarts des contrats ont été souscrits auprès d'une compagnie d'assurances. Ce taux était de 34 % en 1994. Il a dépassé 50 % en 1997.

Les prestations continuent de progresser et ont atteint 574 millions d'euros soit 15 % de hausse après une progression de 17 % en 2009. 452 millions d'euros correspondent à des rachats , des transferts ou à des déblocages exceptionnels et pour 6 % à des décès. 21 % de l'ensemble des prestations a été versé dans le cadre de la liquidation.

Les provisions mathématiques ont atteint 18 milliards d'euros en progression de 14 % par rapport à 2009. Les provisions au titre des unités de compte s'élèvent à 3,8 milliards d'euros soit 23 % du total.

L'âge moyen à la souscription est de 42 ans. l'âge moyen des titulaires est de 67 ans. 71 % des adhérents sont des hommes.

Les TNS ont versé en moyenne 2 450 euros en 2009. 17 % ont versé moins de 500 euros et 156 % plus de 5000 euros.

L'encours moyen est de 17 700 euros. 19 % des contrats ont plus de 25 000 euros d'encours.

L'âge moyen de liquidation est de 64 ans. L'âge moyen des bénéficiaires des rentes est de 66 ans. 71 % des bénéficiaires sont des hommes. La rente moyenne s'élève à 2100 euros en 2009. dans 34 % des cas, la rente est supérieure à 2000 euros.

mardi 5 juillet 2011

Conseil d'analyse stratégique : un rapport sur la dépendance

Le Conseil d'analyse stratégique vient de rendre public un rapport sur "les défis de l'accompagnement du grand âge" dans le cadre du débat sur la dépendance. Ce rapport vise à analyser les politiques mises en oeuvre chez nos principaux partenaires.

Six pays de l’Union européenne (Allemagne, Danemark, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède), les États-Unis et le Japon ont été étudiés.

Le poids de l’effort public consacré à la dépendance est assez comparable dans les pays de l’OCDE, où il représente en moyenne 1,2 % du PIB.

En France, ce sont 23 milliards d’euros qui ont été consacrés à la dépendance en 2010, financés essentiellement par l’État et l’assurance-maladie.

Le constat de la dépendance est largement partagé au sein des pays étudiés. "on vit de plus en plus vieux et, si le risque individuel de devenir un jour dépendant reste relativement faible, le risque financier associé est très important et le problème de la perte d’autonomie se posera de façon plus aiguë dans les années à venir du fait des générations plus nombreuses qui arrivent au grand âge".

le rapport met en avant deux défis :

"Le premier est financier : il s’agit de concilier l’objectif de maîtrise des dépenses publiques avec les exigences de protection auxquelles aspirent les personnes âgées en perte d’autonomie.

Le second défi est organisationnel : permettre une meilleure couverture des besoins de soins des personnes âgées dépendantes, en leur assurant une prise en charge de qualité, selon leurs souhaits soit à domicile, soit dans une structure adaptée, notamment par un soutien aux différents intervenants (professionnels ou aidants familiaux)".

Le rapport met en avant que "les prestations deviennent progressivement universelles, mais ciblées sur les personnes ayant les besoins les plus élevés".

Il indique que la priorité est donnée au maintien à domicile, par le biais de politiques de structuration de l’offre de services à domicile, d’adaptation des logements, de diversification des lieux de vie et de soutien aux aidants familiaux.

Il souligne que "la coordination des acteurs reste un enjeu majeur des politiques de prise en charge du grand âge".

Enfin, il met l'accent sur "l’importance des politiques de prévention de la perte d’autonomie est partout reconnue. Toutefois, en dépit de résultats probants, ces programmes sont encore peu développés".

Consulter le rapport

 

Test retraite

En fonction de votre âge et de votre parcours professionnel, en répondant à quelques questions, vous avez la possibilité d'apprécier l'état de préparation financière de votre future retraite. Ce quizz vise à vous sensibiliser à la question du financement de votre future retraite.

Faites le test

Passage de la durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein de 41 ans et un trimestre à 41 ans et 2 trimestres

Sur Europe 1, Xavier Bertrand, Ministre du travail a confirmé, mardi 5 juillet, le passage à 41,5 ans de la durée de cotisation pour les générations 1955 et suivantes.

lundi 4 juillet 2011

La question des polypensionnés vue par le COR

40 % des hommes et 30 % des femmes recevront des pensions de plusieurs régimes de base. En fonction des durée de cotisation et des dates de cotisation, il en résulte de nombreux écarts entre retraités. Cette situation résulte de la complexité des règles des différents régimes de base. La loi portant réforme des retraites de 2010 prévoit que le Gouvernement s'attaquera à cet épineux dossier. Le Conseil d'Orientation des retraites a consacré, le 22 juin dernier, une séance à ce dossier.

Consulter sur cette question, le site du COR

Durée de cotisation : bientôt 41 et 2 trimestres ?

Du fait de la poursuite de l'augmentation de l'espérance de vie, le Conseil d'Orientation des Retraites devrait proposer dans une note qui sera examinée cette semaine de porter à 41 et 2 trimestres la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Ce report concernerait les générations nées après 1955.

L'allongement de la durée de cotisation a été utilisé en 1993 avec le report de 37,5 à 40 années. Depuis 2003, il a été convenu que la durée de cotisation devait être de 1,79 la durée de retraite. Avec les gains d'espérance de vie, cela a abouti au report de 40 à 41 années puis à 41 années et un trimestre. Ce processus a été confirmé par la loi portant réforme des retraites de novembre 2010.

Lire l'article du Figaro

dimanche 3 juillet 2011

La lettre du Cercle des Epargnants N°60 - juillet 2011

Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de juillet :

- L'emploi des seniors et la réforme des retraites
- Quand l'heure des comptes sonnera
- L'assurance-vie face à l'immobilier
- Le cumul emploi/retraite chez les médecins
- La dette souveraine, l'Europe et les épargnants
- Les infos surl'épargne et sur la retraite

lire la lettre



vendredi 1 juillet 2011

Pénibilité : un dispositif en rodage

Le nouveau dispositif de prise en compte de la pénibilité entre en vigueur avec le recul de l'âge légal de départ à la retraite. Les personnes ayant un taux d'incapacité de plus de 20 % et ceux dont le taux est compris entre 10 et 20 %, après passage devant une commission technique, pourront continuer de partir à 60 ans.

La CNAV a indiqué que 300 à 400 dossiers avaient été déposés. Ce nombre réduit s'explique par le caractère récent du dispositif et surtout du fait que le report de l'âge à la retraite est progressif (recul de 4 mois étalé entre les générations de 1951 à 1956). De ce fait, les personnes concernées n'ont pas toutes déposé un dossier du fait que le gain n'était que de quatre mois. Il en sera certainement tout autre quand le report sera effectif à 62 ans.

Entrée en vigueur de la réforme des retraites

A compter du 1er juillet 2010, la réforme de novembre 2010 sur les retraites prévoyant le recul de l'âge de départ à la retraite entre en vigueur. Ainsi, l'âge légal passera de 60 à 62 ans, à raison de quatre mois supplémentaires par an. Les premières personnes concernées sont celles nées après le 1er juillet 1951.

Par ailleurs, l'âge du taux plein est relevé progressivement de 65 à 67 ans de 2016 à 2023.

Enfin, les personnes justifiant d'un taux d'incapacité permanente au moins égal à 20% ainsi que, après avis d'une commission pluridisciplinaire, celles justifiant d'un taux d'incapacité permanente compris entre 10 et 20% continueront à pouvoir partir à 60 ans.

lire le dossier spécial retraite de la Tribune