mardi 30 juillet 2013

Jouer avec la démographie mondiale


Afin de réviser sa démographie ou de s'amuser durant ces vacances d'été, l'INED met à disposition des cartes interactives avec la possibilité de choisir l'année, le pays ainsi que de multiples indicateurs (taux de natalité, taux de fécondité, immigration....).

Jouer avec les cartes interactives

Les emploi à domicile très liés au vieillissement de la population


En 2010, selon l'INSEE, la France comptait 1,8 million de salariés, hors assistantes maternelles qui ont travaillé au domicile de particuliers dans le cadre des services à la personne. Ces eplois représentent près de 5 % des salariés en France. Leur importance est fonction du nombre de retraités. Ils sont ainsi plus présents dans le Sud-Ouest, dans les zones rurales, âgées. Leur poids dépasse 6 % en Limousin, Poitou-Charentes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon. Le poids est élevé s en Basse-Normandie. À l’inverse, le poids de ces services est plus faible, de l’ordre de 4 % de l’emploi salarié, en Île-de-France, dans les régions de l’Est, notamment en Alsace et Franche-Comté, et en Corse.

Le poids des cadres est un autre élément à prendre en compte. 90 % des salariés des services à la personne sont des femmes ; 24 % ont plus de 55 ans. Près d’un salarié sur trois travaille également en dehors du secteur des services à la personne. Le faible nombre d’heures travaillées chez les particuliers incite à cumuler les employeurs, le plus souvent à proximité : un tiers des salariés de particuliers-employeurs résident dans la même commune que leur(s) employeur(s).

L’assistance aux personnes âgées ou dépendantes constitue le premier pôle d'activité du secteur. Elle représente près des deux tiers des heures rémunérées par des organismes prestataires.

Ce secteur d'activité est impacté par la crise. Ainsi, entre 2008 et 2010, le nombre d’heures rémunérées pour des activités de services à la personne (salariées ou non salariées) n'a progressé que de 1,2 % par an, contre 4,7 % entre 2000 et 2007. En 2011, une chute a été enregistrée à hauteur de 1,8 %.

vendredi 26 juillet 2013

70 ans mais de retraite en vue


Clin d'oeil en cette période estivale, Mick Jagger fête aujourd'hui ses 70 ans en France au château de la Fourchette en Touraine. Après avoir célébré les 50 ans des Stones, le chanteur a décidé d'organiser une petite réception. Il n'a pas prévu de prendre sa retraite pour le moment. A-t-il lu l'étude sur Alzheimer soulignant que la cessation d'activité est propice au déclenchement de la maladie ? Il n'en demeure pas moins qu'entre sa société de production cinématographique, ses projets musicaux personnels et une éventuelle tournée des Stones à l'automne, le calendrier du septuagénaire semble encore bien chargé.

jeudi 25 juillet 2013

Le MEDEF réclame ds réformes pour les retraites


le MEDEF a envoyé au Gouvernement ses propositions sur la retraite. Il demande un passage rapide de la durée de cotisation de 41,5 ans à 44 ans d'ici 2020. Idéalement, le patronat souhaite également un relèvement de l'âge légal à 63 ans. Le MEDEF n'est pas contre l'alignement de la CSG à 7,5 % au lieu de 6,6 % pour les retraités, ni contre la suppression partielle de l'abattement de 10 %. Il préconise également la fiscalisation des majorations pour trois enfants. Il met également en avant des dispositifs en vigueur en Allemagne comme le plafond de cotisations et la fixation d'un taux de remplacement plancher. Il suggère également une refonte des droits familiaux. Le MEDEF n'est pas opposé à la désindexation des pensions avec une progression moins rapide que l'inflation.

Le MEDEF au niveau structurel propose l'instauration d'ici 2020 d'un régime unique par points avec harmonisation progressive des différents régimes fonction publique comprise.

Le MEDEF préconise également le développement de l'épargne retraite.

Au niveau des cotisations, organisation patronale demande une réduction des charges de 5,4 points avec en contrepartie le relèvement de la TVA ou de la CSG.

mercredi 24 juillet 2013

La lettre du Cercle des Epargnants du mois d'août 2013 N°85


Au sommaire de la lettre N°85 du miso d''août  :

  • L'édito "doom and gloom" ou l'amère réforme des retraites
  • Gimme  shelter ou deux tiers de l'épargne des ménages placées en produits non risqués
  • Perp /Perco, on refait le match 
  • Les Livrets A à l'abandon
  • Le mercato de l'épargne est ouvert
  • Le retraité un épargnant sous surveillance 


L 85 V1

  lire la lettre N°85

mardi 23 juillet 2013

Alzheimer, le pire n'est pas écrit


La revue médicale The Lancet a publié une étude de l’Institut de santé publique de Cambridge qui souligne que la prévalence à Alzheimer est peut être en recul. En comparant deux groupes de 7 000 personnes tirées au sort en Angleterre et au Pays de Galles vingt ans après, il apparaît que le taux de prévalence de la maladie varie assez fortement Au début des années 1990, le taux, extrapolé à l’ensemble de la population du Royaume-Uni, aboutissait au chiffre de 884 000 malades. Entre 2008 et 2011, le taux de prévalence n’est plus que 6,5 %, contre 8,3 % vingt ans plus tôt. Le nombre de malades estimé est alors de 670 000, soit 114 000 patients de moins. or, il était admis que le nombre de malades d'Alzheimer double tous les 20 ans. Il y aurait donc une révision assez nette des évaluations.

En France, le nombre de malades est évalué à 860 000 personnes de plus de 65 ans atteintes. D'ici 30 ans, il a été avancé un chiffre de deux millions de patients. Une révision à la baisse du nombre de malades aurait un impact sur les dépenses de santé et allégerait d'autant les dépenses publiques.

Pour régler le problème des retraites et Alzheimer, continuer de travailler !!!


Comment réduire les dépenses de retraite et d'assurance maladie, il faut continuer à travailler le plus longtemps possible. Une enquête française de l'Inserm et du Centre international sur la longévité (ILC) souligne que les départs tardifs à la retraite réduisent les risques de démence. Le Pr Françoise Forette, présidente de l'ILC-France explique : "après 60 ans, chaque année de travail en plus, c'est 3 % de diminution du risque de démence". Soit un risque diminué de 15 % entre un départ à 60 ans et un départ à 65 ans.

L'activité professionnelle préserverait la réserve cognitive de l'individu et permet le maintien d'une socialisation. Il y a évidemment des biais statistiques. Ceux qui continuent à travailler sont ceux qui le peuvent et qui ne sont pas atteints par d'incapacité.

samedi 20 juillet 2013

La semaine économique et financière

Le coin des épargnants

Le taux du Livret A passera donc bien de 1,75 à 1,25 % au 1er août. Ce taux concerne également le livret de développement durable. Le taux du Livret d’épargne populaire sera de 1,75 % contre 2,25 %.

La bourse de Paris a gagné 1,82 % sur la semaine et termine à 3925 points à quelques encablures du seuil des 4000 points. Depuis le 1er janvier, la hausse est de 7,81 %. Les marchés ont, durant cette semaine, réagi positivement aux propos de Ben Bernanke qui a souligné que les taux devraient rester bas pendant encore deux ans et qu’il était trop tôt pour mettre un terme à la politique de soutien extraordinaire à l’économie. En début de semaine, la bourse de New York avait dépassé ses plus hauts historiques.

 La France ne fait plus partie du club des 3 A

 Avec la décision de l’agence Fichte d’abaisser la note de la France, notre pays a quitté le club des triple A.

 Dans la zone euro, seuls l’Allemagne, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas disposent encore de la meilleure note des agences.

 L'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas sont néanmoins sous surveillance négative ou sous la menace d'une dégradation par Moody's. Il faut noter que Standard & Poor’s a récemment confirmé la note de l’Allemagne. Selon S&P’s, « l’Etat fédéral a fait la preuve de sa capacité à absorber les chocs, économique et financier. Il est à même de supporter un endettement supérieur à beaucoup d’autres pays, «au vu de sa structure économique diversifiée et résistante et de son accès à un financement à bas coût sur les marchés de capitaux ».

 La France attendra l’automne

 Les propos du Président de la République sur une sortie rapide de la récession n’ont pas pour le moment réussi à rassurer les acteurs économiques. Si la récession a atteint un palier, la reprise n’est pas encore au rendez-vous. Elle sera, sans nul doute, ténue. Les capacités de rebond restent limitées du fait de la faiblesse de l’investissement. Par ailleurs, les entreprises françaises doivent supporter la concurrence accrue des entreprises du sud de l’Europe privées de leur marché intérieur et qui bénéficient de la baisse des salaires. Les tensions sociales sont aujourd’hui moins vives que les tensions dans les banlieues. La France à plusieurs vitesses prend de plus en plus forme. A côté d’un monde des CDI se développe un monde du non-travail, des CDD, de l’intérim qui part à la dérive. Les accidents à Trappes en sont le symbole. Le manque d’actes en faveur des jeunes et des banlieues risque de déboucher sur de plus en plus en bouffées de chaleur aux marges des grandes villes. Les emplois d’avenir et les contrats de génération ne suffisent pas à créer un choc économique positif.

 Angela Merkel fête ses 60 ans et reçoit en cadeaux de beaux sondages

 Angela Merkel peut fêter sereinement son 60ème anniversaire au regard des derniers sondages publiés. Le dernier sondage commandé par l’hebdomadaire Bild Am Sonntag, en date du 14 juillet, accorde 41% des intentions de vote à la CDU / CSU (46% avec les voix du FDP) contre seulement 26% pour le SPD (38% avec les Verts).

 Pour conforter ses intentions, Angela Merkel a annoncé un plan de relance dont le coût est estimé à environ EUR 30 mds, plan qui ne remet pas en cause l’équilibre budgétaire.

 Rééquilibrage des comptes courants au sein de l’Union européenne et au sein de la zone euro

 L’excédent des paiements courants de l’Union européenne s’améliore avec en plus un rééquilibrage interne. L’amélioration de la compétitivité de l’Europe du Sud ainsi que la faiblesse de la demande intérieure contribuent à ce rééquilibrage qui était recherché par les autorités communautaires. Par ailleurs, l’excédent allemand a enregistré en mai sa plus forte baisse mensuelle depuis janvier 2010 (EUR -3,4 mds)

 Le G 20 au chevet d’une économie mondiale hésitante

 Les Ministres des finances et les Gouverneurs des banques centrales se sont réunies à Moscou vendredi 19 juillet. L’objectif a été d’adresser un message aux marchés afin de réduire la volatilité. Les perspectives de reprise se précisent aux Etats-Unis et au Japon constituent des facteurs positifs sur lesquels il faut capitaliser.

 Les responsables du G20 souhaitent éviter les tensions issues des propos de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, sur un éventuel ralentissement  du programme de soutien à l'économie.

 Anton Silouanov, ministre russe des Finances, a ainsi souligné qu’une meilleure communication serait "cruciale pour éviter une volatilité grave sur les marchés financiers".
Le communiqué final de la réunion appelle à "des efforts coordonnés et à une prévisibilité des mesures d'assouplissement quantitatif".

 Le Fonds monétaire international (FMI) a rappelé que la sortie de la politique non conventionnelle serait sources de problèmes pour les pays émergents

 Sans surprise, le  G20 a mentionné  son attachement à des taux de change flexibles et à des réformes structurelles au niveau national. La Chine était ainsi visée avec une demande de rééquilibrage de l’économie vers la demande intérieure.

 La banque centrale chinoise a annoncé vendredi une libéralisation des taux de prêts pratiqués par les établissements en Chine, ce qui devrait réduire les coûts de financement des entreprises et des ménages.

 Les participants du G 20 ont rappelé leur refus de se lancer dans des guerres monétaires, "nous nous abstiendrons de toute dévaluation compétitive et nous ne fixerons pas des objectifs de taux de change dans un tel but".

 "Nous restons attentifs aux risques et aux effets négatifs inopportuns de périodes prolongées d'assouplissement monétaire", est-il également écrit dans le communiqué de fin de réunion. "Les futurs changements de politique monétaire seront toujours élaborés de façon précise, et clairement expliqués."

 A suivre

 Le calendrier des publications des résultats économiques sent un peu les vacances en s’allégeant un peu.

 Mardi 23 juillet, il faudra suivre la publication par l’INSEE du climat des affaires qui pourrait ressortir en hausse.

 Mercredi, Eurostat, publiera les enquêtes PMI de la zone euro du mois de juillet. L’indice composite d’activité s’est inscrit à 48,7 en juin, en hausse d’un point par rapport au mois de mai, signalant une modération du rythme de contraction de l’activité

Jeudi, il faudra regarder la publication de l’indice sur les biens durables aux Etats-Unis du mois de juin qui pourrait être en hausse.

Au Royaume-Uni, il faudra suivre le PIB du 2ème trimestre avec une possible accélération de la croissance qui a été de +0,3% t/t au T1 2013). Selon les données d’activité et les enquêtes
 L’indice IFO allemand du mois de juillet sera communiqué. Pour le mois de juin, l'enquête IFO avait légèrement progressé à 105,9. En juillet, elle pourrait rester quasiment inchangée, en dépit de la correction à la baisse attendue de l'indice des anticipations qui avait bondi le mois précédent.

 Vendredi, il faudra suivre le taux d’inflation du mois de juin au Japon. Comme espéré par les pouvoirs publics, l'inflation devrait se redresser progressivement. En juin, mesurée par l'indice national sous-jacent des prix à la consommation, elle devrait repasser au-dessus de 0 pour la première fois depuis avril 2012.

vendredi 19 juillet 2013

Retraite, les majorations pour enfant pourraient ne pas passer l'automne !!!


Le Gouvernement poursuit sa chasse aux milliards pour tenter de restaurer l'équilibre des régimes de retraite. La proposition qui tient la corde est celle d'une recomposition des majorations pour familles nombreuses, la majoration de 10 % des pensions pour les ayants droits avec plus de 3 enfants.

Marisol Touraine souhaiterait transformer cet avantage en un système à forfait destiné aux femmes dont les pensions sont en moyenne inférieure de 40 % avant réversion.

Dans le système actuel, les régimes de retraite obligatoires versent aux mères et aux pères d’au moins 3 enfants une majoration de leur pension de retraite proportionnelle au montant de la pension versée, avec un taux de 10% pour 3 enfants et plus. Dans la fonction publique et les régimes spéciaux, il y a majoration de 5% en général – par enfant supplémentaire au-delà du troisième.

Le coût de ce dispositif est de 5,7 milliards d'euros pour l'ensemble des régimes de retraite de base.

Selon le Conseil d'Orientation des retraites (Cor), la pension moyenne des hommes s'élève à 1.552 euros et celle des femmes à 899 euros, l'écart se réduisant avec les nouvelles générations. Du fait du versement sur les deux membres du foyer, cette majoration accroît de facto l'écart hommes femmes car elle favorise ceux dont les pensions sont les plus élevées.

C'est pourquoi le Gouvernement réfléchit à l'instauration d'un forfait mensuel de 70 ou 100 euros versé dès le premier enfant pour la mère et non plus pour le père. Ce forfait serait en outre fiscalisé et soumis à l a CSG et au CRDS à la différence de la majoration de 10 % .

lundi 15 juillet 2013

Les règles de calcul des retraites passées au crible du COR


Le Conseil d'Orientation des Retraites a publié dans  sa lettre une étude très intéressante sur les modalités de calcul des retraites dans les différents pays  de l'OCDE. La comparaison est difficile à mener tant les règles diffèrent d'un pays à un autre. Des termes identiques peuvent recouvrir des réalités différentes.

Dans tous les pays, l'octroi d'une pension est lié au fait d'avoir versé des cotisations mais la comparaison des taux est délicate. En effet, les périmètres diffèrent et le niveau des taux dépend de la place des retraites dites publiques. En outre, les retraites de certains pays bénéficient de dotation publique qui amoindrit d'autant le recours aux cotisations. Ces dernières sont réparties à parité entre employeurs et salariés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon et au Canada. En France, en Belgique ou en Suède, les cotisations employeurs sont légèrement supérieurs à celles des salariés.  En Espagne ou en Italie, les cotisations sont très majoritairement employeurs. Aux Pays-Bas, c'est l'inverse.

Pour avoir droit à une pension, il faut avoir une durée minimale d'assurance de 5 ans en Allemagne, de 10 ans aux Etats-Unis, de 20 ans en Italie ou de 25 ans en Espagne. En France, il est possible de liquider une pension dès l'obtention d'un trimestre.

L'ouverture des droits est conditionnée à un âge minimal de 60 ans au Canada, de 60 ans et 9 mois pour la génération 1952 en France, de 61 ans en Suède, de 62 ans aux Etats-Unis, de 65 ans en Belgique et au Royaume-Uni (68 ans à terme), de 65 ans en Allemagne (67 ans à terme), de 66 ans et 3 mois en Italie.

Des dispositifs de carrière longue permettant de déroger à la condition d'âge existe en France, en Italie, en Belgique et en Espagne.

lire la lettre du Conseil d'Orientation des Retraites du mois de juillet 2013 

dimanche 14 juillet 2013

François Hollande prudent sur la réforme des retraites

A l'occasion de son intervention du 14 juillet, François Hollande a été relativement prudent au sujet de la réforme des retraites.Il a déclaré que "la réforme est nécessaire". Il a indiqué que pour réduire le déficit de 20 milliard d'euros en 2020, il faudrait des ressources supplémentaires. Il a confirmé que la durée de cotisation fixée actuellement à 41,5 années augmentera dans les prochaines années. Il n'a pas nié que les retraités pourraient être mis à contribution. Il a souligné qu'il attendait les positions des partenaires sociaux.

mercredi 10 juillet 2013

Les seniors heureux !!!!!


En pleine récession, il y a au moins une catégorie de Français qui sont heureux, les seniors. 89 % des Français de plus de 70 ans  se déclarent heureux selon un sondage réalisé par Viavoice pour le Monde. 37 % indiquent qu'elles sont très heureuses.   62 % affirment ne pas avoir peur de vieilli.  et 76 % estiment que l'allongement de l'espérance de vie est une "bonne chose". Et autant de personnes âgées ont le sentiment de s'être "bien préparées". 60 % pensent que l'on s'occupe bien des personnes âgées.

44 % déclarent apprécier  avoir du temps à consacrer du temps à leur famille et à leurs proches, et 38 % avoir  du temps pour leurs activités de loisirs, culturelles ou associatives. 

La dépendance  est évidemment la plus grande crainte des plus de 70 ans. . Un sur deux se dit préoccupé par "la crainte de ne plus être suffisamment autonome". La seconde préoccupation étant la maladie pour 47 % d'entre eux. Là aussi, le sentiment est partagé par la génération de leurs enfants dans les mêmes proportions.

lire l'article du Monde 

vendredi 5 juillet 2013

Les Français sont d'accord pour allonger la durée de cotisation

Selon un sondage CSA pour les Echos et l'Institut Montaigne, 53 % des Français se déclarent favorable à l'allongement de la durée de cotisation contre 45 % qui sont contre dont 23 % tout à fait opposés.

Les retraités en étant pas concernés sont les plus favorables (59 % pour) ;suivent les cadres qui seraient pourtant les plus impactés en commençant à travailler tard (62 %). En revanche, les catégories les plus modestes sont opposés (52 % contre).

Deux tiers des sympathisants de droite sont favorables à l'allongement de la durée de cotisation mais seulement 52 % des sympathisants de gauche. Les sympathisants du Front de gauche sont très opposés (seulement 28 % de favorables). 50 % des électeurs de François Hollande sont opposés quand 64 % des électeurs de Sarkozy y sont favorables.

Consulter le sondage 

jeudi 4 juillet 2013

Né un 4 juillet : focus sur le système de retraite par répartition américain


La population américaine compte environ 315 millions d'habitants et augmente de 1 % par an. Les personnes de plus de 60 ans représentent 19,5 % de la population contre 14 % en 1970. Elles représenteront 25 % de la population en 2025. La part des personnes de plus de 60 ans par rapport à la population active passera de 34 à 52 % de 2013 à 2050.

Les dépenses de retraite sont le premier poste de dépenses fédérales obligatoires avec 773 milliards de dollars en 2012 soit 31 % des dépenses totales. En 2017, le montant des retraites pourraient atteindre 1026 milliards de dollars.

Le système de retraite américain est inséré dans le programme de sécurité sociale "Social Security" qui prend en charge la vieillesse, le décès, l'invalidité, Medicare (soins de santé pour les plus de 65 ans).

Le régime de retraite a été institué en 1935 par Roosevelt et concerne tous les secteurs d'activité publics et privés. 96 % de la population active est couverte par le Old Age and Survivors Insurrance appelé OAS.

La retraite est de la compétence du Congrès. Les partenaires sociaux ne participent pas à la gestion de l'OAS. Néanmoins, ils sont consultés par le Congrès.

Le régime OAS fonctionne selon le principe de la répartition et est financé par des prélèvements. Les cotisations sont à la charge des employeurs et des salariés. (6,2 % sur les 110 100 premiers dollars tant pour les salariés que pour les employeurs ; 12,4 % pour les 110 100 dollars pour les indépendants).

La pension est obtenue sous réserve d'avoir un nombre trimestres cotisés minimum (40) et avoir atteint un âge minimum. Pour les personnes nées après 1960, cet âge minimum est fixé à 67 ans. Il est néanmoins possible de l'obtenir à 62 ans sous réserve d'une décote. Une surcote s'applique jusqu'à 70 ans.

La pension est calculée sur la base des salaires perçues dans la limite de 110 100 dollars par an. Le calcul tient compte des 35 meilleures années avec une indexation. Des majorations s'appliquent en cas d'enfant à charge et de la présence d'un conjoint. Il y aussi un dispositif de réversion.

A ce régime par répartition, il faut ajouter les régimes par capitalisation professionnels et individuels. La capitalisation assure le versement de 456 milliards de dollars.

Il n'en demeure pas moins que la répartition assure la première source de revenus des retraités.

Retraite, le débat ou le combat


Le Premier Ministre reçoit les partenaires sociaux ce jeudi 4 juillet afin de connaître officiellement leur position sur le sujet de la réforme 2013 des retraites. Le débat ne sera pas simple à mener compte tenu du peu de consensus sur le sujet. La CGT et FO sont hostiles à toutes mesures pouvant aboutir à une remise en cause du système. La CFDT favorable à la réforme systémique joue la prudence sur un dossier délicat. Le Medef avec son nouveau Président entend s'opposer dur comme fer à tout relèvement des cotisations. Il y a peu de mesures qui arrivent à faire l'unanimité. La désindexation des retraites de base semble être mise de côté. En revanche, le Gouvernement tient à l'allongement de la durée de cotisation. Il apparaît également possible que les retraités soient mis à contribution.

La Caprimka passe à l'attaque pour défendre la retraite des auxiliaires médicaux


La Carpimko, la caisse de retraite des auxiliaires médicaux, qui est une des dix sections gérant les retraites des professionnels libéraux a décidé de présenter ses propositions dans le cadre du futur débat sur les retraites. Il faut savoir que la Caprimko a été la seule caisse membre de la CNAVPL à s'opposer au plan d'urgence pour rééquilibrer les comptes. Ce plan comporte une augmentation des cotisations de près de 17 % d'ici 2014. Cette augmentation concerne essentiellement les revenus situés dans la tranche 1 de cotisations (0,85 fois le plafond de la sécurité sociale). Or 60 % des cotisants la Caprimko se trouvent dans cette tranche. En outre, la Caprimko du fait de sa structure démographique est amenée à financer une part importante de la compensation entre les régimes. De ce fait, le taux de cotisations par rapport aux revenus moyens des affiliés à la Caprimko est supérieur à celui des autres sections.

Face à cette situation, la Caprimko a demandé aux pouvoirs publics une modification des règles de calcul des cotisations, de maintenir une durée de cotisation. La CNAVPL souhaiterait abandonner la durée de cotisation ce aboutirait à fixer à 67 ans l'âge de liquidation de la retraite à taux plein selon les représentants de la Caprimka. Par ailleurs, ces derniers souhaitent maintenir l'indexation de la retraite sur l'inflation.

mardi 2 juillet 2013

La Cour des Comptes épingle la branche vieillesse


Comme en 2011, la Cour des Comptes a certifié les comptes de l'assurance-vieillesse mais en énonçant six réserves. La Cour a souligné qu'il existait des incertitudes relatives aux données de carrière adressées par les organismes sociaux et les employeurs de salariés, de nombreuses erreurs de calcul des pensions de retraite : 9,1 % des pensions nouvellement attribuées sont affectées par une erreur de portée financière (soit une incidence financière de 0,84 % du montant total des droits), contre 7,5 % en 2011 (incidence financière de 0,69 %). La Cour des Comptes a rappelé que pour avoir une vision claire du déficit de la branche vieillesse il faudrait imputer celui du FSV. Dans les faits, le déficit de la branche vieillesse est minoré de près de 4 milliards d’euros par la non intégration du déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Le FSV, qui finance notamment le minimum vieillesse (pour les personnes âgées n’ayant pas ou très peu de pension de retraite) et les cotisations retraite des chômeurs, a enregistré un déficit de 4,1 milliards d’euros en 2012, contre 3,5 milliards en 2011.Ce déficit du FSV, «de nature structurelle» selon la Cour des comptes, est «lié à l’insuffisance des ressources dont il est doté». «Les règles de combinaison des comptes en vigueur n’autorisent pas l’intégration du FSV dans le périmètre des comptes du régime général», regrette la Cour dans son rapport. La Cour des Comptes a recalculé le déficit de la branche vieillesse qui serait de 3,9 milliards au dessus de son niveau affiché, 4,8 milliards d'euros en 2012. ».

lundi 1 juillet 2013

Espérance de vie à la retraite, des inégalités persistances en fonction des CSP


Dans le cadre de la future réforme des retraites de 2013, la question de l'espérance de vie entre les différentes catégories sociales a été posée. Une étude de la Drees souligne que la France se caractérise par une différence marquée d'espérance de vie en fonction des parcours professionnel. Il faut noter que les écarts diminuent avec l'avancement en âge.

selon la Drees , "à 55 ans, parmi les retraités nés en 1942 et résidant en France, les femmes peuvent espérer vivre 6,4 ans de plus que les hommes. Les hommes anciens cadres ont une espérance de vie majorée de 3,3 ans comparée à celle des anciens ouvriers, et les femmes anciennes cadres de 2,3 ans par rapport aux anciennes ouvrières".

Toujours selon le rapport de la Drees,  "5,3 années de retraite séparent hommes et femmes et parmi les hommes, les cadres peuvent espérer percevoir leur retraite 2,8 années de plus que les ouvriers. Pour les femmes, à l’inverse, les différences de durée de retraite sont plus marquées entre cadres et ouvrières que les écarts de durée de vie. Leur amplitude est comparable à celle observée dans la population masculine".

lire le rapport de la Drees

La lettre du Cercle des Epargnants N°84 - juillet 2013


Au sommaire de la lettre N°84 du mois de juillet :

  • Comment en finir avec le dopage ?
  • L'équation impossible de la retraite 
  • Pour la retraite de demain
  • L'immobilier américain
  • Le taux d'épargne
  • La dépendance, l'arlésienne
  • Les sept pleureuses

lettre N84

Lire la lettre N°84