lundi 15 juillet 2013

Les règles de calcul des retraites passées au crible du COR


Le Conseil d'Orientation des Retraites a publié dans  sa lettre une étude très intéressante sur les modalités de calcul des retraites dans les différents pays  de l'OCDE. La comparaison est difficile à mener tant les règles diffèrent d'un pays à un autre. Des termes identiques peuvent recouvrir des réalités différentes.

Dans tous les pays, l'octroi d'une pension est lié au fait d'avoir versé des cotisations mais la comparaison des taux est délicate. En effet, les périmètres diffèrent et le niveau des taux dépend de la place des retraites dites publiques. En outre, les retraites de certains pays bénéficient de dotation publique qui amoindrit d'autant le recours aux cotisations. Ces dernières sont réparties à parité entre employeurs et salariés aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon et au Canada. En France, en Belgique ou en Suède, les cotisations employeurs sont légèrement supérieurs à celles des salariés.  En Espagne ou en Italie, les cotisations sont très majoritairement employeurs. Aux Pays-Bas, c'est l'inverse.

Pour avoir droit à une pension, il faut avoir une durée minimale d'assurance de 5 ans en Allemagne, de 10 ans aux Etats-Unis, de 20 ans en Italie ou de 25 ans en Espagne. En France, il est possible de liquider une pension dès l'obtention d'un trimestre.

L'ouverture des droits est conditionnée à un âge minimal de 60 ans au Canada, de 60 ans et 9 mois pour la génération 1952 en France, de 61 ans en Suède, de 62 ans aux Etats-Unis, de 65 ans en Belgique et au Royaume-Uni (68 ans à terme), de 65 ans en Allemagne (67 ans à terme), de 66 ans et 3 mois en Italie.

Des dispositifs de carrière longue permettant de déroger à la condition d'âge existe en France, en Italie, en Belgique et en Espagne.

lire la lettre du Conseil d'Orientation des Retraites du mois de juillet 2013 

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