L'INSEE vient de publier une étude très intéressante sur la dépendance. En effet, elle pose la question de la couverture individuelle.
Selon la dernière évaluation de la Drees, les ressources financières consacrées au niveau national à la prise en charge des personnes âgées dépendantes étaient en 2011 évaluées à 28,3 milliards d’euros soit 1,41 points de PIB. Pour l'INSEE ces dépenses sont largement socialisées. Évalué à 21,1 milliards d’euros en 2011, soit 1,05 point de PIB, l’effort public en faveur des personnes âgées dépendantes représentait 75 % du coût financier global de la prise en charge. L'organismes statistique souligne que les restes à charge n’en demeurent pas moins importants pour les personnes âgées ayant besoin d’une aide dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
Au niveau national, le coût à la charge des ménages est estimé à 7,2 milliards d’euro. En effet, si les financements publics couvrent 99 % des dépenses de santé, ils ne couvrent que 83 % des dépenses médico -sociales et seulement 28 % des dépenses d’hébergement.
Rapporté au nombre de bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa), cela représente approximativement un reste à charge individuel moyen de 396 euros par mois. Pour les personnes les plus dépendantes (GIR 1 et GIR 2), le reste à charge est estimé à environ 3,6 milliards d’euros au niveau national, soit au niveau individuel de 692 euros par mois en moyenne .
Selon les estimations de la Drees, le reste à charge men - suel moyen en institution est estimé à 1 468 euros en 2007 (Fragonard, 2011). Dans le cas des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, le reste à charge mensuel moyen est estimé à 570 euros à domicile et 2 300 euros en institution (Association France Alzheimer, 2010).
Par ailleurs, L'INSEE évalue les dépenses non monétaires. L’aide informelle représente en effet une ressource majeure dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Or celle -ci implique des coûts pour les aidants, que ce soit en termes de réduction de l’offre de travail ou de détérioration de l’état de santé (Fontaine, 2011). Selon l’enquête Handicap Santé Aidant réalisée en 2008 (Drees et Insee), l’aide informelle serait au niveau natio - nal évaluée à 8,3 milliards d’euros (Davin et al., 2014). Ajoutés aux coûts monétaires évalués par la Drees, on arrive à un coût global approximatif de 36,6 milliards d’euros (1,65 points de PIB), dont 42 % à la charge des ménages.
lire la suite de l'étude
Selon la dernière évaluation de la Drees, les ressources financières consacrées au niveau national à la prise en charge des personnes âgées dépendantes étaient en 2011 évaluées à 28,3 milliards d’euros soit 1,41 points de PIB. Pour l'INSEE ces dépenses sont largement socialisées. Évalué à 21,1 milliards d’euros en 2011, soit 1,05 point de PIB, l’effort public en faveur des personnes âgées dépendantes représentait 75 % du coût financier global de la prise en charge. L'organismes statistique souligne que les restes à charge n’en demeurent pas moins importants pour les personnes âgées ayant besoin d’une aide dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
Au niveau national, le coût à la charge des ménages est estimé à 7,2 milliards d’euro. En effet, si les financements publics couvrent 99 % des dépenses de santé, ils ne couvrent que 83 % des dépenses médico -sociales et seulement 28 % des dépenses d’hébergement.
Rapporté au nombre de bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa), cela représente approximativement un reste à charge individuel moyen de 396 euros par mois. Pour les personnes les plus dépendantes (GIR 1 et GIR 2), le reste à charge est estimé à environ 3,6 milliards d’euros au niveau national, soit au niveau individuel de 692 euros par mois en moyenne .
Selon les estimations de la Drees, le reste à charge men - suel moyen en institution est estimé à 1 468 euros en 2007 (Fragonard, 2011). Dans le cas des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, le reste à charge mensuel moyen est estimé à 570 euros à domicile et 2 300 euros en institution (Association France Alzheimer, 2010).
Par ailleurs, L'INSEE évalue les dépenses non monétaires. L’aide informelle représente en effet une ressource majeure dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Or celle -ci implique des coûts pour les aidants, que ce soit en termes de réduction de l’offre de travail ou de détérioration de l’état de santé (Fontaine, 2011). Selon l’enquête Handicap Santé Aidant réalisée en 2008 (Drees et Insee), l’aide informelle serait au niveau natio - nal évaluée à 8,3 milliards d’euros (Davin et al., 2014). Ajoutés aux coûts monétaires évalués par la Drees, on arrive à un coût global approximatif de 36,6 milliards d’euros (1,65 points de PIB), dont 42 % à la charge des ménages.
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