Du fait de la jurisprudence de la Cour de Cassation et de la position de la Halde, le Gouvernement et les partenaires sociaux ont entamé de difficiles négociations pour réformer le dispositif de majoration des droits dont bénéficiaient jusqu'à maintenant les femmes ayant eu des enfants.
En moyenne, les femmes partant à la retraite en 2005 avaient obtenu 18 trimestres de réduction du fait d'avoir eu un ou plusieurs enfants. Le coût de cette mesure est évalué à plus de 4 milliards d'euros. 90 % des femmes qui sont parties à la retraite en 2005 ont bénéficié de ce type de majoration.
Cette mesure atténue le fait que les salaires des femmes sont toujours inférieurs à ceux des hommes au sein des entreprises, en moyenne 20 % de moins. Il en résulte que la retraite des femmes ne représente que 77 % de celle des hommes. sans les majorations, ce taux tomberait à 64 %.
Mme Karniewicz qui préside la CNAV a souligné qu'il était "trop tôt pour dire les pistes qui se dessinent" renvoyant "à la fin de la semaine prochaine" pour de premiers éléments.
La CNAV travaille sur une solution qui prévoit de découper les deux ans de validation d'assurance (retraite) pour les mères" avec "une partie réservée à la mère qui ne serait pas sujette à discrimination, parce que liée à l'accouchement. Elle pourrait être d'un an, si cette durée n'est pas jugée discriminatoire", a-t-elle expliqué.
"La deuxième partie, fixée pour l'instant à une année, serait ouverte au père ou à la mère, au titre de l'éducation des enfants".
"C'est aux parents de choisir, ou bien on pourrait mettre cette partie là sous condition, comme avoir interrompu une partie de son activité pour élever l'enfant", a-t-elle ajouté sans pour autant "inciter la femme à arrêter de travailler".
la CGT refuse une réforme qui aboutirait à diminuer les droits des femmes. La CFDT est pour le moment opposée à toute modification.
La discussion sur les droits familiaux permettra de tester le degré d'ouverture des partenaires avant le rendez-vous des retraites de 2010.
dimanche 30 août 2009
jeudi 27 août 2009
Espérance de vie, toujours plus...
L'espérance de vie des hommes à la naissance est passée de 72,9 à 77,3 ans de 1990 à 2006 soit un gain de plus de 4 ans. pour les femmes, elle est passée de 81 à 84,1 ans soit également un gain de 4 ans. Si auparavant, les gains d'espérance de vie des femmes augmentaient plus vite que ceux des hommes, il y a depuis plusieurs années une convergence. Cette situation s'explique par le fait que l'espérance de vie des femmes en France a atteint un niveau élevé. Par ailleurs, les femmes sont de plus en plus exposés aux risques alcool et tabac ce qui freine d'autant les potentiels gains.
Au niveau régional, une certaine harmonisation est constatée. Néanmoins reste en dessous de la moyenne nationale, l'Alsace, la Bretagne, le Nord-Pas de Calais, la Picardie, la Lorraine et la Haute Normandie. La Corse qui était en dessous de la moyenne en 1996 figure désormais au-dessus.
Le tableau de l'INSEE
Au niveau régional, une certaine harmonisation est constatée. Néanmoins reste en dessous de la moyenne nationale, l'Alsace, la Bretagne, le Nord-Pas de Calais, la Picardie, la Lorraine et la Haute Normandie. La Corse qui était en dessous de la moyenne en 1996 figure désormais au-dessus.
Le tableau de l'INSEE
mardi 25 août 2009
Baby et papy boom
Avec l'Irlande, la France reste la championne d'Europe pour le nombre de naissances, plus de 800 000 en 2008, soit le chiffre le plus élevé enregistré depuis 1981. Avec un taux de fécondité de 2,1, le nombre de naissances s'est accru de 1,2 % par rapport à 2007. L'âge moyen à la maternité continue de progresser pour atteindre près de 30 ans soit deux ans de plus que sur la précédente décennie.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
jeudi 6 août 2009
500 milions d'Européens
Selon une étude publiée par Eurostat le 3 août 2009, l'Union européenne comptait au 1er janvier de cette année, 499,8 millions d'habitants en progression de 2,1 millions par rapport à 2008 soit un taux annuel de progression de 0,4 %. L'accroissement naturel a été de 0,6 million et le solde migratoire positif de 1,5 million.
le taux de natalité a progressé en 2008 avec 5,4 millions de naissance. Le taux de natalité est de 10,9 pour mille soit une augmentation de 0,3. Dans tous les Etats, le taux de natalité a progressé sauf en Allemagne.
En 2008, 4,8 millions de décès ont été enregistrés. Le taux de mortalité a été de 9,7 pour 1000 soit le même taux qu'en 2007.
La France se démarque de ses partenaires par un fort taux de natalité, 13,3 pour 1000 en augmentation par rapport à 2007 12,9 pour mille. Notre pays arrive en seconde position derrière l'Irlande (14,4) et devant le Luxembourg (13,1). En matière de taux de mortalité, la France (8,9 pour 1000) se situe légèrement au-dessous de la moyenne (10,0 pour 1000) en augmentation par rapport à 2007 (8,3). Chypre, Malte et l'Estonie ont de taux de mortalité inférieurs.
L'augmentation de la population française est de 7 pour 1000 soit plus de trois fois la moyenne européenne. Plus de la moitié de l'accroissement de la population française est liée à la natalité.
Les pays qui connaissent la plus grande croissance démographique sont : l'Irlande, l'Espagne, le Luxembourg, Chypre.
le taux de natalité a progressé en 2008 avec 5,4 millions de naissance. Le taux de natalité est de 10,9 pour mille soit une augmentation de 0,3. Dans tous les Etats, le taux de natalité a progressé sauf en Allemagne.
En 2008, 4,8 millions de décès ont été enregistrés. Le taux de mortalité a été de 9,7 pour 1000 soit le même taux qu'en 2007.
La France se démarque de ses partenaires par un fort taux de natalité, 13,3 pour 1000 en augmentation par rapport à 2007 12,9 pour mille. Notre pays arrive en seconde position derrière l'Irlande (14,4) et devant le Luxembourg (13,1). En matière de taux de mortalité, la France (8,9 pour 1000) se situe légèrement au-dessous de la moyenne (10,0 pour 1000) en augmentation par rapport à 2007 (8,3). Chypre, Malte et l'Estonie ont de taux de mortalité inférieurs.
L'augmentation de la population française est de 7 pour 1000 soit plus de trois fois la moyenne européenne. Plus de la moitié de l'accroissement de la population française est liée à la natalité.
Les pays qui connaissent la plus grande croissance démographique sont : l'Irlande, l'Espagne, le Luxembourg, Chypre.
mardi 4 août 2009
62, 67 ans ou 42 ans de cotisation ? A vous de choisir ?
En 1993, Edouard Balladur a décidé de porter à 160 trimestres la durée de cotisations nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein et par ailleurs retenir non plus les 10 meilleures années mais les 25 meilleures années pour le calcul des droits.
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
lire l'article des Echos
lire le rapport de la DREES
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
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lire le rapport de la DREES
dimanche 2 août 2009
Report de l'âge de départ à la retraite le FMI le demande aussi
Après le Président de la République, après le Premier Ministre, le Ministre des Affaires sociales, le FMI demande à la France de reporter l'âge légal de départ à la retraite qui est le plus faible de l'OCDE.
lire l'article du Figaro
lire l'analyse du FMI
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