samedi 30 novembre 2013

La semaine économique et financière

Le coin des épargnants

Le CAC 40 est toujours en dessous de la barre des 4300 points. En de semaine, il s’en est rapproché à 4295 points. En une semaine, la progression a été de 0,39 % et sur le mois, la hausse a été de 0,40 %. Il y a une barre psychologique autour des 4300 points. L’attentisme est de rigueur au vu des résultats américains sur un marché en mode pause du fait de Thanksgiving.

Depuis le début de l’année, le CAC 40 a gagné 17,97 % et 20,35 % en un an.

L’or ne fait plus recette. L’once de métal jaune se situe autour de 1250 dollars l’once après être tombé à près de 1225 en début de semaine, loin de ses records de 2012. Depuis le début de l’année le métal précieux a perdu près de 25 % de sa valeur à Londres.

Zone euro, le Sud va mieux, le Nord confirme, le centre hésite

Le Sud sort de la récession. L’Espagne et le Portugal retrouvent des couleurs au niveau de la croissance et de la balance commerciale. L’Italie reste en revanche toujours en deux eaux. Le Nord confirme avec néanmoins la perte du triple A pour les Pays-Bas .

L’Espagne  a enregistré une augmentation de son activité économique au troisième trimestre de 2013, ce qui un fait nouveau depuis plus de deux ans.

La consommation, l’investissement des entreprises, ont montré des signes de stabilisation. Les exportations ont augmenté de près de 40% en volume depuis le printemps 2009.

Les coûts unitaires de production ont baissé, les investissements directs étrangers ont progressé le rétablissement de la profitabilité des entreprises a été importante.

Face à cette amélioration, l’Agence Standard & Poor’s a relevé le 29 novembre, la note de « négative » à « stable » pour la perspective attachée à la dette du pays, notée BBB-.

Zone euro, inflation en légère hausse, emploi en très légère baisse

Selon Eurostat, le taux d'inflation annuel de la zone euro est évalué pour le mois de novembre à  à 0,9%  contre 0,7 % au mois d'octobre dernier.

Ce petit ressaut a été occasionné par  l'alimentation, les boissons alcoolisées & le tabac. Ont joué également à la hausse les services (1,5% contre 1,2% en octobre). En revanche, les biens industriels hors énergie restent stables avec +0,3%. En revanche, l'énergie continue de se contracter avec -1,1% contre -1,7% en octobre.
L'amélioration dans le Sud et la reprise de la demande interne allemande peuvent expliquer ces variations à la hausse qui demeurent néanmoins très limitées. L'inflation demeure en-dessous de la cible de 2 % de la BCE.

Selon Eurostat, dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'élève à 12,1% au mois d'octobre 2013 contre  12,2% relevé en septembre. Dans l’Union Européenne, le taux de chômage a été de 10,9%, stable par rapport au taux relevé en septembre.

En octobre 2013, 26,654 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’Union  dont 19,298 millions dans la zone euro. Par rapport à septembre 2013, le nombre de chômeurs a diminué de 75 000 dans l’Union  et de 61 000 dans la zone euro. Comparé à octobre 2012, le chômage s’est accru de 512 000 personnes dans l’Union et de 615 000 dans la zone euro. Le chômage demeure au plus bas en Autriche (4,8%), en Allemagne (5,2%) et au Luxembourg (5,9%). Il demeure au plus haut en Grèce (27,3% en août 2013) et en Espagne (26,7%). Sur un an, le taux de chômage a augmenté dans la moitié des États membres et a baissé dans l’autre moitié. Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Chypre (de 13,2% à 17,0%), en Grèce (de 25,5% à 27,3% entre août  2012 et août 2013) et aux Pays-Bas (de 5,5% à 7,0%).Les baisses les plus marquées ont été observées en Lettonie (de 14,0% à 11,9% entre les troisièmes trimestres 2012 et 2013), en Irlande (de 14,5% à 12,6%) et en Lituanie (de 13,0% à 11,1%). La France, avec un taux de chômage à 10,9 % se situe dans la moyenne pour l'Union européenne (10,9 +%) et en-dessous de la moyenne de la zone euro (12,1 %).

A titre de comparaison, au mois d'octobre 2013, le taux de chômage a été de 7,3% aux États-Unis, en hausse par rapport au taux de 7,2% enregistré en septembre 2013 et en baisse par rapport au taux de 7,9% observé en octobre 2012.

France, de modestes espoirs et des craintes

La France a enregistré une baisse de son chômage grâce à l’amélioration de la situation de l’emploi chez les jeunes en relation avec le développement des emplois aidés. Il faut noter que les départs à la retraite contribuent également à ce mouvement. En revanche, le chômage de longue durée se développe et concerne plus de 40 % des demandeurs d’emploi.

Questions craintes, les indicateurs relatifs à la confiance des ménages et de chiffres d’affaires redeviennent négatifs. De même, le recul de la consommation en octobre témoigne de la persistance de la crise. Les augmentations d’impôts pèsent sur l’activité économique plus fortement que prévu. Une augmentation d’un point de PIB des impôts réduit la croissance d’un point. De ce fait, le trend de la croissance reste toujours mal orienté.

Allemagne, Angela Merkel à la tête de sa deuxième grande coalition

Après 66 jours de négociation, la grande coalition est sur les rails. Ce délai dépasse la durée moyenne qui était de  37 jours. Les deux partis sont arrivés à un accord écrit de 185 pages. Ce contrat prévoit l’introduction d’un salaire minimum, l’abaissement de l’âge de départ à la retraite, la double nationalité pour les enfants nés en Allemagne de parents non ressortissants de l’UE, la parité homme-femme au sein des entreprises. Ces mesures sont issues du programme du SPD. L’ensemble de ces mesures représente 23 milliards d’euros sur 4 ans soit 1 point de PIB annuel. Le contrat de coalition semble donc, à première vue participer du changement de cap économique, que les Etats-Unis, le FMI et la Commission européenne ont appelé de leurs vœux au cours des dernières semaines.

Le salaire horaire minimum sera fixé à 8,50 euros à partir de 2015 et devrait concerner 7 millions de salariés, soit 16% de la masse salariale. Toutefois, la nouvelle loi devrait exclure les apprentis, les travailleurs saisonniers et les « mini-jobs ». Les secteurs où les accords de branche sont inférieurs à EUR 8,50 auront jusqu’en 2017 pour s’aligner. En outre, une commission paritaire formée de représentants des salariés (3), des employeurs (3) et d’experts (2) se réunira régulièrement pour négocier la réévaluation annuelle du salaire minimum. Sur le front
des retraites, le SPD voulait faire abroger la loi de 2007 qui prévoit de repousser à 67 ans l’âge de départ à la retraite d’ici à 2029. Désormais, la retraite à taux plein pourra être touchée dès 63 ans, mais sous certaines conditions, à savoir uniquement pour ceux qui auront totalisé 45 ans de cotisations.

En revanche, le SPD a renoncé à ses exigences européennes. Le contrat de coalition s’oppose à toute idée de mutualisation de la dette ainsi qu’à l’instauration d’un fonds européen de garantie des dépôts. En revanche, il est favorable à l’utilisation des fonds du MES pour recapitaliser directement des banques en difficulté, dans la mesure où « tous les autres moyens prioritaires » auront été épuisés.

L’objectif d’orthodoxie budgétaire est maintenu avec le maintien de l’équilibre du solde budgétaire structurel d’ici à 2015 et la réduction de la dette qui devrait être
ramenée à 70% du PIB d’ici à 2017, contre 80% en 2013. Il est également convenu que le Gouvernement ne recourra pas à des hausses d’impôts pour financer le train de nouvelles mesures.

La CSU a obtenu quelques concessions de ses partenaires. Les automobilistes étrangers empruntant les autoroutes allemandes ainsi que les poids lourds traversant le pays devront acquitter un péage. Néanmoins, cette mesure est contraire au droit européen.
Cet accord sera soumis à référendum auprès des 473 000 adhérents du SPD. Ces derniers voteront par correspondance entre les 6 et 12 décembre. Les résultats seront annoncés le 15 décembre.

Si le « oui » l’emporte le 15 décembre, le Bundestag se réunira le 17 pour réélire Angela Merkel, pour la troisième fois. La Chancelière disposera alors de quelques jours pour former son gouvernement. Par le passé, la répartition des portefeuilles ministériels était calquée sur celle des sièges obtenus au Bundestag. Ainsi le SPD devrait disposer de six portefeuilles ministériels sur les quatorze du nouveau cabinet Merkel. La CDU en aurait cinq et sa petite sœur bavaroise, la CSU, trois.

Etats-Unis, toujours en mode hésitant

Le retour de la croissance forte est toujours attendu. Les indicateurs avancés régionaux sont incertains. L’évolution des carnets de commandes de l’industrie manufacturière tend à confirmer les résultats moyens des enquêtes régionales.

Certes, il faut noter que les créations d’emplois ont été supérieures en octobre aux prévisions  avec un solde positif de 212 000. Mais, le taux de chômage reste calé à 7,3% en octobre. De ce fait, le taux de chômage reste bien supérieur à son taux naturel. Ce dernier est estimé à 5,5% par le CBO (Congressional Budget Office) et entre 5% et 6% par les membres du FOMC. La main d’œuvre disponible est ainsi bien supérieure aux offres d’emplois, pesant sur la formation des salaires, dont la progression en glissement annuel évolue aux alentours de 2% depuis deux ans et demi.

Dans ces conditions, la politique monétaire ne devrait pas être modifiée.

A suivre... next week
Lundi 2 décembre, aux Etats-Unis seront communiqués les résultats dépenses de construction pour les mois de septembre et octobre
Toujours aux Etats-Unis, sera rendu public l’indice ISM manufacturier du mois de novembre. Il est attendu en baisse.
 
Au Royaume-Uni, il faudra suivre l’indice  PMI manufacturier du mois de novembre.  
En octobre, l’indice global du secteur manufacturier avait légèrement été en baisse. Après cette correction, il est attendu en hausse pour novembre.  

Mardi 3 décembre

En France, il faudra suivre le débat sur l'avenir du nucléaire, à l'Assemblée nationale.

Mercredi 4 décembre, en France, sera rendu public l’indice PMI de services pour le mois de novembre. Se tiendra, par ailleurs un forum sur l'énergie, à l'université Paris-Dauphine, en présence.

Au Royaume-Uni, il faudra regarder l’indice d’activité dans les services qui  avait atteint, dans les services, son niveau le plus élevé depuis le printemps 1997 (à 62,5, après 60,3 en septembre). L’indice pourrait subir une légère correction en novembre.
 
L’OPEP se réunit à Vienne. Il n’y a pas de changement de cap à attendre.
 
Aux Etats-Unis, seront communiqués l’enquête emploi ADP du mois de novembre, les ventes de logements neufs pour les mois de septembre et octobre et le Livre beige de la Fed.
 
Au Canada, est attendue une réunion de la Banque centrale.  

Jeudi 5 octobre

En France sera publié le taux de chômage au sens du BIT pour le 3ème trimestre.

Au Royaume-Uni, la BoE se réunit. Compte tenu de l’évolution récente de la situation économique, la BoE devrait maintenir inchangé son taux directeur à 0,5%, ainsi que le montant de ses achats d’actifs à GBP 375 mds.
 
En parallèle, la BCE se réunit également. Le taux d’inflation de 0,9 % devrait rassurer le board. La BCE devrait laisser ses taux inchangés lors de la réunion de décembre.
 
Vendredi 6 décembre,

A Paris, se tient un sommet à l’Elysée sur la sécurité en Afrique. Toujours à Paris seront connus les résultats du commerce extérieur du mois d’octobre et la situation mensuelle budgétaire de l'Etat d’octobre.

A Washington, seront publiés les résultats des créations d'emploi et le taux de chômage du mois de novembre. Après un rebond en octobre, les créations d'emplois devraient se ralentir autour de 180 000 créations par mois. 

vendredi 29 novembre 2013

Réversion au rapport à défaut de réforme

Dans le projet de loi sur les retraites, l'article 13 bis prévoit la remise par le Gouvernement d’un rapport au Parlement, dans les six mois suivant la promulgation de la loi, sur les pensions de réversion.
Ce rapport devra examiner les possibilités de faire évoluer les règles régissant les pensions de réversion dans un double objectif :
  • –une meilleure prise en compte du niveau de vie des conjoints survivants ;
  • –une harmonisation des règles entre les différents régimes.
Il s'agit d'un vieux serpent de mer qui a été évoqué également dans le cadre de l'accords sur les complémentaires du mois de mars dernier.

Le cumul emploi retraite revisité par le Gouvernement dans le cadre du projet de réforme des retraites version 2013


Dans le cadre du projet de loi sur les retraites de 2013, le Gouvernement et la majorité ont revu le dispositif du cumul emploi-retraite. Ainsi, en vertu de l'article 12,il est prévu qu'à compter du 1er janvier 2015 la liquidation d’une pension dans un régime de retraite de base légalement obligatoire supposera de mettre un terme à l’ensemble de ses activités professionnelles.Par ailleurs, le Gouvernement a supprimé la possibilité, introduite par la loi de financement de la sécurité sociale du 21 décembre 2006, de déroger aux règles de droit commun en cas de cumul d’une retraite avec une activité de tutorat par un ancien salarié d’une entreprise. Par ailleurs, l'assemblée nationale a dans un article 12 bis adopté en première lecture à l’initiative du Gouvernement, prévu qu'en en cas de dépassement du plafond prévu dans le dispositif du cumul emploi-retraite plafonné, de réduire les montants de pension servis à due concurrence au lieu de suspendre le service des pensions.

La fin des régimes interne de retraite supplémentaire se fera par ordonnances


En pleine polémique sur les retraites chapeaux, il est à noter que l'article 33 du projet de loi sur les retraites en cours de discussion concerne les fameux régimes article 39 en gestion interne au sein des entreprises. Dans le texte initial, le Gouvernement avait prévu d'obliger les entreprises de les externaliser sous six mois. Après discussion avec le patronat, un amendement a rectifié le dispositif. Pour régler cette question et mettre le droit français en conformité avec le droit européen, le Gouvernement aura recours aux ordonnances dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution. L'article 33 prévoit que " le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi afin de protéger les intérêts des travailleurs salariés et des personnes ayant déjà quitté l’entreprise ou l’établissement de l’employeur à la date de la survenance de l’insolvabilité de celui-ci, en ce qui concerne leurs droits acquis, ou leurs droits en cours d’acquisition, à des prestations de retraite supplémentaire d’entreprise. L’ordonnance est prise dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Le projet de loi de ratification de cette ordonnance est déposé devant le Parlement au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant la publication de l’ordonnance".

Les entreprises par cette procédure ont gagné du temps et pourront négocier les conditions de transfert. Il est à noter que depuis 2010, tout nouveau régime de retraite doit être géré en externe.

La France critiquée par l'OCDE mais sans violence


Dans le cadre de son rapport Panorama des retraites 2013, l'OCDE critique un peu la réforme engagée par le Gouvernement Ayrault en la matière. Monika Queisser, responsable des politiques sociales à l'OCDE considère que la France doit "aller beaucoup plus loin sur l'âge de la retraite et rapprocher l'âge effectif de départ de la borne des 65 ans», En revanche, elle considère sur le prolongement de l'allongement de la durée de cotisation, entamé lors de la réforme Fillon de 2003 et que le Gouvernement prévoit de porter progressivement à 43 ans à compter de 2020 n'est pas illogique «Certes, la France pourrait aller plus vite, dit-elle, mais cela ne servirait à pas grand-chose si le marché du travail ne suit pas et que les seniors se retrouvent au chômage plutôt qu'à la retraite.»

L'OCDE juge positive l'instauration de règles d'or. Ces dernières visent à rééquilibrer automatiquement les finances des retraites en cas de dérapage, comme en Allemagne. Rien de cela de ce côté-ci du Rhin. Le gouvernement Ayrault a simplement prévu la création d'un conseil de surveillance» des retraites sans pouvoir de décision.

Le rapport de l'OCDE sur les retraites


L'OCDE a publié son rapport sur les retraites. L'organisation internationale demande notamment à la France d’accélérer le rythme des réformes.

L'OCDE souligne que les récentes réformes des systèmes de retraite ont contribué à contenir la hausse des coûts futurs résultant du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie au sein des pays membres. L'organisation s'inquiète du maintien du niveau de vie des retraités et demandent la mise en oeuvre de politiques adaptées pour éviter une hausse de l'inégalité et de la pauvreté parmi les retraités.

Selon le rapport, l'âge moyen de départ à la retraite pourrait être d'au moins 67 ans, pour les hommes comme pour les femmes, d’ici 2050. Cela représente un recul de l’âge de la retraite, par rapport aux niveaux actuels, d’environ 3.5 années en moyenne pour les hommes et 4.5 années pour les femmes.

Le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, souligne que « l’augmentation de l’âge de la retraite et le développement des régimes des retraites privées sont des mesures qui vont dans la bonne direction, mais seules, elles ne seront pas suffisantes », a déclaré « Les gouvernements doivent tenir compte des effets à long terme sur la cohésion sociale, les inégalités et la pauvreté. Garantir à chacun un niveau de vie décent après une vie de travail doit être au cœur des politiques publiques ».

Toujours selon l'Organisation, les bas salaires ont en grande partie été protégés contre les baisses de prestations dans la plupart des pays de l’OCDE et ils bénéficieront d’une retraite représentant environ 70 % de leurs revenus d’activité pour une carrière complète. Il est à souligner que les salaires moyens ne recevront en moyenne que 54 % de leurs revenus d’activité lorsqu’ils seront à la retraite, risquant ainsi de voir leur niveau de vie chuter de façon importante après avoir quitté le monde du travail. De la même façon, les hauts revenus ne recevront que 48 % de leurs revenus d’activité mais ils sont moins vulnérables grâce à des économies personnelles et des investissements plus importants.alors qu’il était de 15.1 % en 2007, et il a reculé dans 20 pays, n’augmentant qu’au Canada, en Pologne et en Turquie. En fait, les enfants et les jeunes sont aujourd’hui confrontés à un risque de pauvreté supérieur, de 13.4 % et 13.8 % respectivement.L'OCDE souligne que le taux de pauvreté parmi les retraités a reculé, s’établissant à 12.8 % en 2010.

L'OCDE réclame des efforts en matière de coûts de gestion des régimes de retraite personnels et professionnels.

Le rapport analyse l’impact de la propriété du logement et du patrimoine financier sur les revenus des retraités. Environ 77 % des plus de 55 ans sont propriétaires de leur logement, alors que la proportion n’est que de 60 % chez les moins de 45 ans, bien que plus d’une personne sur cinq parmi les personnes âgées propriétaires de leur logement, en Europe continentale, continue de rembourser son emprunt.

Le rapport constate que le patrimoine financier des retraités est très inégalement réparti, à l’intérieur même des pays et entre pays.

L'OCDE a mis en place un comparateur très ludique pour analyser la situation des différents pays.