Le coin des épargnants
Le taux du Livret A passera donc bien de 1,75 à 1,25 % au 1er août. Ce taux concerne également le livret de développement durable. Le taux du Livret d’épargne populaire sera de 1,75 % contre 2,25 %.
La bourse de Paris a gagné 1,82 % sur la semaine et termine à 3925 points à quelques encablures du seuil des 4000 points. Depuis le 1er janvier, la hausse est de 7,81 %. Les marchés ont, durant cette semaine, réagi positivement aux propos de Ben Bernanke qui a souligné que les taux devraient rester bas pendant encore deux ans et qu’il était trop tôt pour mettre un terme à la politique de soutien extraordinaire à l’économie. En début de semaine, la bourse de New York avait dépassé ses plus hauts historiques.
La France ne fait plus partie du club des 3 A
Avec la décision de l’agence Fichte d’abaisser la note de la France, notre pays a quitté le club des triple A.
Dans la zone euro, seuls l’Allemagne, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas disposent encore de la meilleure note des agences.
L'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas sont néanmoins sous surveillance négative ou sous la menace d'une dégradation par Moody's. Il faut noter que Standard & Poor’s a récemment confirmé la note de l’Allemagne. Selon S&P’s, « l’Etat fédéral a fait la preuve de sa capacité à absorber les chocs, économique et financier. Il est à même de supporter un endettement supérieur à beaucoup d’autres pays, «au vu de sa structure économique diversifiée et résistante et de son accès à un financement à bas coût sur les marchés de capitaux ».
La France attendra l’automne
Les propos du Président de la République sur une sortie rapide de la récession n’ont pas pour le moment réussi à rassurer les acteurs économiques. Si la récession a atteint un palier, la reprise n’est pas encore au rendez-vous. Elle sera, sans nul doute, ténue. Les capacités de rebond restent limitées du fait de la faiblesse de l’investissement. Par ailleurs, les entreprises françaises doivent supporter la concurrence accrue des entreprises du sud de l’Europe privées de leur marché intérieur et qui bénéficient de la baisse des salaires. Les tensions sociales sont aujourd’hui moins vives que les tensions dans les banlieues. La France à plusieurs vitesses prend de plus en plus forme. A côté d’un monde des CDI se développe un monde du non-travail, des CDD, de l’intérim qui part à la dérive. Les accidents à Trappes en sont le symbole. Le manque d’actes en faveur des jeunes et des banlieues risque de déboucher sur de plus en plus en bouffées de chaleur aux marges des grandes villes. Les emplois d’avenir et les contrats de génération ne suffisent pas à créer un choc économique positif.
Angela Merkel fête ses 60 ans et reçoit en cadeaux de beaux sondages
Angela Merkel peut fêter sereinement son 60ème anniversaire au regard des derniers sondages publiés. Le dernier sondage commandé par l’hebdomadaire Bild Am Sonntag, en date du 14 juillet, accorde 41% des intentions de vote à la CDU / CSU (46% avec les voix du FDP) contre seulement 26% pour le SPD (38% avec les Verts).
Pour conforter ses intentions, Angela Merkel a annoncé un plan de relance dont le coût est estimé à environ EUR 30 mds, plan qui ne remet pas en cause l’équilibre budgétaire.
Rééquilibrage des comptes courants au sein de l’Union européenne et au sein de la zone euro
L’excédent des paiements courants de l’Union européenne s’améliore avec en plus un rééquilibrage interne. L’amélioration de la compétitivité de l’Europe du Sud ainsi que la faiblesse de la demande intérieure contribuent à ce rééquilibrage qui était recherché par les autorités communautaires. Par ailleurs, l’excédent allemand a enregistré en mai sa plus forte baisse mensuelle depuis janvier 2010 (EUR -3,4 mds)
Le G 20 au chevet d’une économie mondiale hésitante
Les Ministres des finances et les Gouverneurs des banques centrales se sont réunies à Moscou vendredi 19 juillet. L’objectif a été d’adresser un message aux marchés afin de réduire la volatilité. Les perspectives de reprise se précisent aux Etats-Unis et au Japon constituent des facteurs positifs sur lesquels il faut capitaliser.
Les responsables du G20 souhaitent éviter les tensions issues des propos de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, sur un éventuel ralentissement du programme de soutien à l'économie.
Anton Silouanov, ministre russe des Finances, a ainsi souligné qu’une meilleure communication serait "cruciale pour éviter une volatilité grave sur les marchés financiers".
Le communiqué final de la réunion appelle à "des efforts coordonnés et à une prévisibilité des mesures d'assouplissement quantitatif".
Le Fonds monétaire international (FMI) a rappelé que la sortie de la politique non conventionnelle serait sources de problèmes pour les pays émergents
Sans surprise, le G20 a mentionné son attachement à des taux de change flexibles et à des réformes structurelles au niveau national. La Chine était ainsi visée avec une demande de rééquilibrage de l’économie vers la demande intérieure.
La banque centrale chinoise a annoncé vendredi une libéralisation des taux de prêts pratiqués par les établissements en Chine, ce qui devrait réduire les coûts de financement des entreprises et des ménages.
Les participants du G 20 ont rappelé leur refus de se lancer dans des guerres monétaires, "nous nous abstiendrons de toute dévaluation compétitive et nous ne fixerons pas des objectifs de taux de change dans un tel but".
"Nous restons attentifs aux risques et aux effets négatifs inopportuns de périodes prolongées d'assouplissement monétaire", est-il également écrit dans le communiqué de fin de réunion. "Les futurs changements de politique monétaire seront toujours élaborés de façon précise, et clairement expliqués."
A suivre
Le calendrier des publications des résultats économiques sent un peu les vacances en s’allégeant un peu.
Mardi 23 juillet, il faudra suivre la publication par l’INSEE du climat des affaires qui pourrait ressortir en hausse.
Mercredi, Eurostat, publiera les enquêtes PMI de la zone euro du mois de juillet. L’indice composite d’activité s’est inscrit à 48,7 en juin, en hausse d’un point par rapport au mois de mai, signalant une modération du rythme de contraction de l’activité
Jeudi, il faudra regarder la publication de l’indice sur les biens durables aux Etats-Unis du mois de juin qui pourrait être en hausse.
Au Royaume-Uni, il faudra suivre le PIB du 2ème trimestre avec une possible accélération de la croissance qui a été de +0,3% t/t au T1 2013). Selon les données d’activité et les enquêtes
L’indice IFO allemand du mois de juillet sera communiqué. Pour le mois de juin, l'enquête IFO avait légèrement progressé à 105,9. En juillet, elle pourrait rester quasiment inchangée, en dépit de la correction à la baisse attendue de l'indice des anticipations qui avait bondi le mois précédent.
Vendredi, il faudra suivre le taux d’inflation du mois de juin au Japon. Comme espéré par les pouvoirs publics, l'inflation devrait se redresser progressivement. En juin, mesurée par l'indice national sous-jacent des prix à la consommation, elle devrait repasser au-dessus de 0 pour la première fois depuis avril 2012.
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