dimanche 20 novembre 2011
L'épargne retraite collective, un objectif clef pour les pouvoirs publics canadiens
Tous les gouvernements des pays occidentaux sont dans l'obligation de revoir leur système de retraite afin de prendre en compte la détérioration du rapport inactifs/actifs. La Canada qui a réussi à rétablir l'équilibre des finances publiques dans les années 2000 n'échappe pas à la règle. Ainsi, le Premier Ministre vient d'annoncer des mesures qui visent à faciliter le développement de l'épargne retraite notamment par la création de nouveaux régimes de pension agréés collectifs. Le Gouvernement est intervenu car les entreprises réduisent fortement leurs engagements dans les domaines des retraites. Il faut ainsi noté que la proportion de Canadiens qui travaillent et qui participent à des régimes de pension agréés (RPA) parrainés par les employeurs est passée de 41 % en 1991 à 34 % en 2007. Le taux de participation de la population active dans des REER a atteint un sommet de 45 % en 1997 avant de diminuer à 39 % en 2008.
Le projet de loi présenté au Parlement prévoit la création de régimes de pension agréés collectifs (RPAC), lesquels s’adresseraient en priorité aux petites entreprises où, généralement, le personnel n’a pas accès à un régime de retraite. Les RPAC seront également accessibles aux travailleurs indépendants. Actuellement, un peu plus de 60 % des Canadiens ne participent pas à un régime de retraite offert au travail.
Il serait souhaitable que les pouvoirs publics en France se positionne plus clairement en faveur de l'épargne retraite collective et individuelle en simplifiant la fiscalité et les règles en vigueur.
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