dimanche 30 octobre 2011
La longue marche pour la convergence franco-allemande en matière de retraite
Le Président de la République a annoncé lors de son intervention télévisée du jeudi 27 octobre dernier son souhait de favoriser une convergence franco-allemande. En matière de retraite, le chemin ne sera pas aisé. En effet, les deux systèmes sont différents et en Allemagne, les débats sont plus rationnels sur ce sujet.
Le système allemand repose sur trois piliers, le premier qui correspond à nos régimes de base et complémentaires, le deuxième est constitué de régimes d'entreprises et le dernier correspond à un système d'épargne facultatif.
Ainsi, Le deuxième pilier prend la forme de retraites d’entreprises, dont la création est facultative. En 2003, environ 43 % des salariés du secteur privé en bénéficiaient, 35 % des entreprises proposent une assurance complémentaire. Depuis le 1er janvier 2002, les employés peuvent demander qu’une partie de leur rémunération soit versée à un fonds de retraite d’entreprise.
Les pouvoirs publics ont développé des incitations en faveur de l'épargne retraite avec le développement du pilier par capitalisation est issu de la « réforme Riester » de 2001. Il s'agit d'un mécanisme optionnel, encouragé par l’État qui participe à l’effort de l’épargnant en versant des primes plus ou moins élevées en fonction du salaire de l’épargnant d’une part, et du montant épargné d’autre part.
Sur la pénibilité, les syndicats allemands sont favorables à un examen cas par cas et non par métier à la différence de la position des partenaires sociaux français.
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