mardi 18 octobre 2011
L'actualité économique et financière vie par Generali Investments
Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investements décrypte l'actualité économique et financière.
Les principales places financières ont signé une nouvelle semaine de hausse. De manière générale l'amélioration du climat économique américain et un regain de confiance dans la zone euro grâce aux multiples démarches politiques encours, ont rassuré les investisseurs, qui ont repris le chemin de la Bourse. Plus particulièrement, les investisseurs ont apprécié les avancées dans le règlement de la crise de la dette grecque. Entente entre Paris et Berlin le week-end passé sur la recapitalisation des banques même si les principales intéressées affirment qu’elles n’en ont pas besoin, accord pourle déblocage de la tranche de 8 milliards d’euros à la Grèce par la Troïka, présentation d’une feuille de route par le Président de la Commission Européenne, vote en faveur de l’élargissement du FESF en Slovaquie après deux jours d’attente pour des raisons politiques, etc... Si ces annonces ont rassuré les investisseurs à propos de l'impact de la crisede la dette souveraine sur la conjoncture mondiale, en revanche, ils ont observé avec inquiétude les statistiques en provenance de Chine et du Brésil, prouvant que le ralentissement économique frappe aussi les pays émergents. En outre,les mauvais résultats de JP Morgan, la dégradation de la note espagnole et la mise sous surveillance négative de plusieurs banques européennes par les agences de notation ont été de nouveaux motifs d’inquiétude. Etant donné que les négociations entre européens à propos de la dette vont aller bon train jusqu’au G20 des 3 et 4 novembre prochains (avec entre temps le sommet européen du 23 octobre), le marché risque encore d’osciller au gré des déclarations politiques des uns et des autres et des éventuelles nouvelles dégradations de la part des agences de notation. Toutefois, le marché vient d’entrer dans la période de publication de résultats, ce qui signifie que les sociétés vont faire entendre leur voix. Macroéconomie et politique ne monopoliseront plus la parole sur les marchés.
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