Dans une note publiée au mois d'avril, le FMI souligne qu'à "mesure que les populations vieilliront durant les décennies à venir, elles consommeront une part grandissante de ressources, mettant ainsi à mal les comptes des États et des entreprises".
L'organisation internationale indique que les États et les régimes de retraite privés ont tendance à sous-évalué les durées de vie. Or, "toute longévité supérieure aux prévisions de base représente un risque financier pour les États et les caisses de retraite à prestations définies, qui auront à dépenser plus que prévu en prestations sociales et pensions de retraite".
Cette sous-évaluation risque d'avoir des incidences majeures sur l'équilibre des régimes publics et privés."D’ici 2050 les durées de vie moyennes augmentaient de trois ans par rapport aux prévisions — conformément aux tendances passées de sous-estimation — les coûts déjà élevés du vieillissement pourraient s’accroître de 50 %".
le FMI demande aux Etats de prendre des mesures afin d'enrayer ce risque de dérive. "Premièrement, les États doivent reconnaître qu’ils doivent faire face à un risque considérable lié à leurs régimes de retraites à prestations définies et à leurs dispositifs d’assurance-vieillesse. Deuxièmement il faut répartir le risque de façon appropriée entre individus, gestionnaires des régimes de retraite et État. Troisièmement, les marchés de capitaux peuvent servir à transférer le risque des caisses de retraite aux structures qui sont mieux à même de le gérer".
Le FMI considère que le report de l'âge de départ à la retraite est indispensable compte tenu des perspectives de longévité accrue. Le FMI admet qu'il faudra également agir sur le niveau des prestations.
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