Le coin des Epargnants
Le CAC 40 a fait du surplace en ce début d’année avec une petite hausse de 0,07 point. La prudence est de mise face aux incertitudes et après les gains de l’année 2013. Le statuquo monétaire de part et d’autre de l’Atlantique a certainement pesé sur le comportement des investisseurs. Le CAC a terminé vendredi à 4260 points
France, de la rupture dans le langage au tournant politique
Près de deux semaines après les vœux, le buzz sur le changement de cap économique du Président économique. L’annonce d’un pacte de responsabilité avec les entreprises a été perçue comme la reconnaissance de leur rôle dans le processus de création de valeurs.
Le taux de croissance de la France devrait se situer entre 0,7 et 1 % cette année. Le pouvoir espère que la croissance américaine et du reste de l’Europe portera la croissance française. La réduction du déficit public de 4,1 à 3,6 % du PIB pèsera un peu sur la demande intérieure avec un effort budgétaire de 15 milliards d’euros. Pour 2015, le Gouvernement parie sur une croissance de 1,5 %. Les experts économiques estiment qu’un taux de 1,3 % est plus crédible. Le retour d’une croissance à 2 %, sous réserve d’un contexte favorable, n’est pas envisagé avant 2017.
A moyen terme, le taux de croissance restera insuffisant pour créer suffisamment d’emplois pour juguler
la dégradation du chômage enregistré depuis 2009.
Zone euro, rien n’est fait mais statuquo sur les taux
Le Président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, qui a jugé jeudi "prématuré" de parler de victoire sur la crise économique en zone euro. Néanmoins, la BCE n’a pas modifié ses taux. Son principal taux directeur est resté à 0,25 %. Le Président a, lors de son point presse, souligné que l’inflation est contenue et basse mais qu’elle devrait revenir progressivement autour de la cible des 2 %. Le taux d’inflation de la zone euro s’élevait à 0,8 %. Il a indiqué que la demande de monnaie restait atone. Au niveau économique, la BCE s’attend à une amélioration progressive au cours des années 2014 et 2015 grâce à une reprise de la demande interne.
Zone euro, la reprise modérée
Les trois principaux instituts européen de conjoncture économique (INSEE pour la France, IFO pour l’Allemagne et ISTAT pour l’Italie) sont très prudents et ne s’attendent pas à une reprise à l’américaine. Le retour de la croissance en Europe sera lent et progressif.
Pour les résultats de la fin de l’année 2013, les trois instituts pensent qu’il y a une légère accélération. Ainsi, si le PIB de la zone euro a augmenté de 0,1 % au 3ème trimestre 2013 avec une forte diminution de la croissance des exportations, l’activité économique devrait accélérer légèrement (+0,2 % au 4ème trimestre 2013, +0,2 % au 1er trimestre 2014 et +0,3 % au 2ème trimestre 2014). Les instituts considèrent que le moteur de la croissance devrait à terme être la demande interne qui remplacera celui de la demande externe.
Les instituts notent que la politique budgétaire reste toujours restrictive dans de nombreux États membres et que la situation du marché du travail pourrait conduire à une stagnation du revenu réel disponible, entraînant une croissance limitée de la consommation privée.
En revanche, l’investissement devrait, selon eux, augmenter grâce à l'accélération progressive de l'activité et à la nécessité de renouveler les capacités de production après une phase marquée d'ajustement. Sous l'hypothèse d’une stabilisation du prix du pétrole à 110 dollars le baril et d’un taux de change euro/dollar fluctuant autour de 1,36, l'inflation globale devrait rester bien en deçà de 2 %. Les trois instituts tablent sur une inflation de 0,9 % au 1er trimestre 2014 et de 1,1 % au 2ème trimestre 2014.
Les instituts admettent que leur scénario peut être remis en cause avec le cas échéant une croissance de l’investissement plus forte que prévu, due à l'amélioration de l'accès au crédit. Par ailleurs, il est possible que la consommation privée stagne en raison de la faiblesse persistante du marché du travail et d’une demande extérieure plus faible dans les économies émergentes.
Etats-Unis, ça tourne rond
238 000 créations d’emplois ont été créés au mois de décembre soit plus que prévu. L’amélioration du marché du travail se poursuit.
Le taux de de chômage est passé à 7% en novembre et à 6,7% en décembre. Il est à son plus bas niveau depuis cinq ans tout en étant encore au-dessus de son taux naturel. Il faut, par ailleurs, noté que du fait des retraits du marché du travail, le taux de chômage réel au-dessus de 8 %.
A suivre next week
Lundi 13 février, en France, il faudra suivre les indicateurs composites avancés de l'OCDE au mois de janvier avec la confirmation d’une reprise progressive des pays avancés. Aux Etats-Unis, il faudra suivre les résultats du budget fédéral pour le mois de décembre. A Détroit, le début des journées presse du salon de l'automobile sera à décrypter pour analyser l’évolution du marché automobile américain mais aussi mondial.
Mardi 14 janvier, sera communiquée la balance des paiements de la France pour novembre. Il faudra suivre surtout, toujours en France, l’indice des prix à la consommation de décembre. Logiquement, le taux d’inflation devrait rester autour de 0,7 à 0,8 %. Le Gouvernement sera amené à trancher sur le taux du Livret A qui devrait rester à 1,25 % même si l’application de la formule devrait ramener le taux à 1 %.
Toujours mardi et toujours en France, sera rendu public la situation mensuelle budgétaire de l'État de novembre.
A Berlin sera connue la première estimation du PIB pour 2013. A Londres, le taux d’inflation pour décembre sera communiqué. A Bruxelles, la production industrielle du mois de novembre pour la zone euro sera rendue publique. A Washington, mardi sera riches en résultats : prix import/export du mois de décembre, les ventes au détail toujours pour décembre et les stocks des grossistes pour novembre
Mercredi, en France, il faudra suivre les créations d'entreprises de décembre et l’indice de référence des loyers du 4ème trimestre.
A Bruxelles, sera communiquée la balance commerciale de la zone euro pour novembre.
Aux Etats-Unis, il faudra regarder l’indice manufacturier "Empire State" de janvier en l’indice des prix à la production de décembre.
Jeudi, en France, il faudra suivre l’adjudication d'OAT moyen terme.
A Berlin sera communiqué le taux d’inflation de décembre quand à Bruxelles ce sera le taux d’inflation de la zone euro de décembre. A Washington sera également rendu public, l’indice des prix à la consommation de décembre. Il faudra également suivre les inscriptions au chômage de semaine au 11 janvier et l’indice immobilier NAHB de janvier.
Vendredi, à Londres, il faudra suivre les ventes au détail de décembre et les mises
A Washington, seront communiqués les mises en chantier et les permis de construire de décembre
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