mercredi 15 janvier 2014

Les territoires et la croissance démographique

Selon l'INSEE, au cours des 30 dernières années la population française a augmenté  de 0,5 % par an et a ainsi  gagné 9,4 millions d’habitants. La quasi totalité du territoire a profité de cette croissance 25 régions parmi les 26, 87 départements parmi les 100 et 26 825 communes parmi les 36 664 existantes.

Variation annuelle de la densité de la population entre 1982 et 2011

Figure 1 - Variation annuelle de la densité de la population entre 1982 et 2011
Source : Insee, recensements de la population

Assez logiquement la hausse a bénéficié au  bassin parisien qui concentre à lui seul 20% de l’augmentation. L’agglomération parisienne qui comprend 412 communes abritait 10,5 millions d’individus en 2011 et sa population a cru de 48 000 habitants par an en moyenne depuis les années 1980.

 D’après les éléments recueillis par l’INSEE l’influence du bassin parisien s’étend sur un rayon de 100 km.  Ainsi la croissance de la population vivant dans les communes qui forment la couronne périurbaine et qui dépendent largement de l’économie francilienne est deux fois plus élevée que pour l’ensemble du pays (+ 1,2% par an).

Outre Paris et sa périphérie, les flux migratoires ont également profité aux 13 plus grandes aires urbaines de province qui abritent 20% de la population totale.  Les aires les plus dynamiques se trouvent à l’ouest ou dans le sud ouest dans des villes comme Toulouse, Nantes, Rennes ou encore Bordeaux.  A l’Est les principales villes ou la croissance a été forte sont Toulon, Nice, Lyon, Grenoble et Strasbourg. A l’inverse Rouen et Lille ont une dynamique moins forte que la moyenne nationale.

Fait à noter, dans de nombreuses agglomération ou la population a progressé la ville centre est en recul en nombre d’habitants au profit de sa banlieue ou de sa couronne périurbaine comme par exemple Clermont-Ferrand, Le Mans, Limoges ou encore la Rochelle.

La hausse de la population pouvant être soit lié à une hausse de la fécondité ou à des mouvements migratoires, l’INSEE constate une grande diversité en la matière selon les régions. Ainsi le Nord et l’Est serait plus féconds quand l’Ouest et le Sud plus attractif  et attireraient davantage de migrants.

Variation annuelle de la densité de population due au solde naturel entre 1982 et 2011

Figure 3 - Variation annuelle de la densité de population due au solde      naturel entre 1982 et 2011

Variation annuelle de la densité de population due au solde migratoire entre 1982 et 2011





Figure 4 - Variation annuelle de la densité de population due au solde       migratoire entre 1982 et 2011

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