Selon une étude de Réserve Fédérale de San Francisco, les « baby- boomers » - nés entre 1946 et 1964 -devraient modifier leur comportement en matière d'épargne en préférant alléger ou vendre leurs portefeuilles de titres actions. « Afin de financer leur départ à la retraite, ils vont probablement céder les actifs qu'ils ont amassés, surtout les plus risqués comme les actions », précisent les auteurs du rapport, les économistes Zheng Liu et Mark Spiegel.
Les auteurs de l'étude soulignent que « cette vente massive pourrait lourdement peser sur la valorisation » du marché. Entre 1981 et 2000, période où l'activité professionnelle des « boomers » a été la plus intense, le coefficient de capitalisation des résultats (PER) du S&P 500 a triplé. Or, désormais, « la projection pour le prix réel des actions reposant sur les courbes démographiques constitue un modèle plutôt bearish », pessimiste donc, indique l'étude. Le document prévoit qu'aux Etats-Unis, le PER réel des actions (ajusté de l'inflation) devrait reculer de 13% entre 2010 et 2021. Mais la patience des investisseurs à long terme finira par payer ! Car « nos calculs suggèrent qu'en 2030, la valeur réelle des actions aura augmenté de 20% par rapport à 2010 », notent les deux économistes.
Néanmoins tout n'est pas perdu, le cours des actions pourraient selon cette étude être soutenu par les achats des fonds souverains étrangers ou par de petits porteurs originaires des pays émergents comme la Chine... à condition d'être autorisés par leur gouvernement à sortir des capitaux de leur pays.
Lire l'étude
Les auteurs de l'étude soulignent que « cette vente massive pourrait lourdement peser sur la valorisation » du marché. Entre 1981 et 2000, période où l'activité professionnelle des « boomers » a été la plus intense, le coefficient de capitalisation des résultats (PER) du S&P 500 a triplé. Or, désormais, « la projection pour le prix réel des actions reposant sur les courbes démographiques constitue un modèle plutôt bearish », pessimiste donc, indique l'étude. Le document prévoit qu'aux Etats-Unis, le PER réel des actions (ajusté de l'inflation) devrait reculer de 13% entre 2010 et 2021. Mais la patience des investisseurs à long terme finira par payer ! Car « nos calculs suggèrent qu'en 2030, la valeur réelle des actions aura augmenté de 20% par rapport à 2010 », notent les deux économistes.
Néanmoins tout n'est pas perdu, le cours des actions pourraient selon cette étude être soutenu par les achats des fonds souverains étrangers ou par de petits porteurs originaires des pays émergents comme la Chine... à condition d'être autorisés par leur gouvernement à sortir des capitaux de leur pays.
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