La CNAV a publié au mois de mars une étude sur les écarts d'activité et de rémunération entre hommes et femmes issus d'une même génération, celle de 1944 qui offre l'avantage d'être constituée personnes ayant quasiment liquidé en totalité leur pension en droit propre et pour laquelle une information complète de la carrière est disponible année après année.
Selon cette étude, le taux d'activité des hommes est toujours supérieur que celui des femmes sauf durant la période du service militaire. L'écart est à son maximum à 30 ans et atteint 38 points. Il est directement lié à la naissance des enfants. Le taux d'activité des femmes remonte à partir de 35 ans jusqu'à l'âge de 45a ns. Il ne retrouve néanmoins jamais le taux atteint à 20 ans. Le taux d'activité masculine culmine à 97 % dans la trentaine pour diminuer doucement jusqu'à 55 ans âge à partir duquel il chute brutalement. Entre 20 et 45 ans, seulement 31 % des femmes ont une carrière continue contre 79 % des hommes.
En matière es salaires, les assurés atteignent le plafond de la sécurité sociale autour de 37a ns. Il y a une diminution à partir de 45a ns et surtout après 55 ans. Cette baisse s'explique par les interruptions de carrière (chômage, sortie du marché du travail, handicap...).
Les femmes ont sur toute la période des salaires inférieurs aux hommes, en moyenne 20 %. le salaire médian des femmes de 20 à 55 ans représente 79 % du salaire plafond de la sécurité sociale contre 92 % pour les hommes.
L'écart de 20 % reste constant durant toute la carrière professionnelle. Il culmine à 24 % en début de carrière (25 et 30 ans). les premiers résultats concernant les générations suivantes confirment ceux de la génération 44 avec pour l'écart salarial un moindre écart durant la carrière mais ce dernier est de 19 %. la proportion des carrières continues chez les femmes restent stables autour d'un tiers.
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