Les majorations de durée d'assurance, de deux années par enfant ne permettent pas de compenser le manque à gagner auquel il faut ajouter des salaires moins élevés que les hommes et des progressions de carrière plus difficiles.
Pour les femmes nées dans les années 60, les conditions de départ seront meilleures à condition que le système de retraite ne pâtisse pas trop de la situation économique et démographique. En conservant le mode de calcul actuel, les femmes actives auront accumulé une durée d'assurance supérieure à leurs aînées de six ans. Cette progression résulte de l'amélioration du taux d'activité féminin de génération en génération. Près de 80 % des femmes nées en 1965 travaillaient à l'âge de 35 ans, contre seulement 65 % de leurs aînées de la génération 1945. Les mères bénéficiant toujours de deux années d'assurance supplémentaires par enfant, la différence de durée cotisée avec les hommes s'est estompée.
Du fait des différences de salaires, les écarts de pension sont plus importants au niveau des complémentaires car le régime de base plafonné à 50 % du plafond de la sécurité sociale nivelle les écarts. Lire la synthèse de l'étude
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