L'hebdomadaire "The Economist" consacre sa une à la mutation démographique mondiale. En effet, la baisse du taux de fécondité qui a commencé à la fin du XVIIIème siècle en France avant de se diffuser au reste de l'Occident au XIXeme et au XXeme siècles se propagent à très grande vitesse dans les pays émergents. Entre 2020 et 2050, le taux de fécondité devrait tendre vers 2,1 qui est le taux de remplacement des générations.
Ainsi, pour passer de 5 à 2 enfants par femme, les Anglais auront mis 130 ans de 1800 à 1930 quand les Sud Coréens n'auront mis que 20 ans de 1965 à 1985. De 1980 à 2000, le nombre d'enfants par femme au Bangladesh est passé de 6 à 3. En Mauritanie, le même résultat a été obtenu en dix ans de 1963 à 1973.
L'Iran des Mollahs n'échappent pas à la règle. Le nombre d'enfants par femme est passé de 7 à 1,9 de 1979 à 2006 et est de 1,5 à Téhéran. En 1970, seulement 24 pays avaient un taux de fécondité inférieur à 2,1. Aujourd'hui, 70 pays sont concernés. De 1950 à 2000, le taux moyen de fécondité des pays en voie de développement a été divisé par deux passant de 6 à 3.
De ce fait, la stabilisation de la population mondiale est toujours confirmée pour 2050 voire un peu avant. Elle devrait passer e 6,8 à 9 milliards d(habitants. Certains experts pensent que le pic serait atteint avant 2050 avec une population maximale e 8,5 milliards.
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