jeudi 12 février 2009

La CNAV coule mais l'UNEDIC ne viendra pas à son secours

L’histoire était écrite. Les gouvernements depuis plus de dix ans prévoient de basculer une partie des cotisations chômage sur le régime retraite. En effet, le départ massif des enfants du baby boom à la retraite devait entrainer une réduction du chômage permettant un tel transfert. malheureusement, le meilleur des mondes n’est pas au rendez-vous. Déjà, il ne suffit pas qu’un salarié parte à la retraite pour qu’il y ait un chômeur en moins. L’échec de la politique des préretraites censée favoriser l’emploi des jeunes aurait du inciter à la prudence. Si, de plus, un crise conjoncturelle se greffe sur cette donne, le beau château de cartes s’effondre. Le gouvernement a du reporter le relèvement de 0,3 point de la cotisation d’assurance vieillesse. En outre, les excédents de l’UNEDIC risque de disparaitre tout en sachant que l’organisme n’avait pas encore remboursé les dettes accumulées dans le passé. Comme certains experts, dont Florence Legros, l’avait prédit, il faudra trouver d’autres moyens pour garantir l’équilibre de nos systèmes de retraite. De ce fait, pour 2009, le déficit de la CNAV pourrait atteindre 10 milliards d'euros.

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