Le Président a, par ailleurs, pris parti pour la prise en compte de l'allongement de la durée de la vie pour le calcul des retraites. Il a ainsi déclaré "est-ce que, comme président de la République, je peux laisser 20 milliards d'euros de déficit en 2020'" a-t-il interrogé, jugeant ce déficit "insoutenable". "Je refuse, comme président de la République, de reporter sur les générations à venir le fardeau du financement des retraites". Il a ajouté que "c'est par responsabilité que nous allons ouvrir le dossier des retraites et aussi par esprit de justice"."Ce n'est pas simplement pour diminuer un déficit, c'est pour améliorer une confiance, parce que si les jeunes pensent que leurs retraites ne seront jamais financées, mais pourquoi feraient-ils confiance aux régimes par répartition'" "Trois principes me guident: premier principe, nous devrons rétablir durablement (...) les régimes par répartition, en tenant compte de notre démographie". "Dès lors que l'on vit plus longtemps, parfois beaucoup plus longtemps, on devra travailler aussi un peu plus longtemps". "Le deuxième principe, c'est la justice", a-t-il souligné, citant "les inégalités entre régimes", celles qui "frappent les femmes" ou "ceux qui ont des carrières incomplètes"."Troisième principe, le dialogue, la concertation", qui "s'ouvrira dès la conférence sociale du mois de juin et se poursuivra jusqu'à la fin de l'été", a-t-il mentionné.
Il prend ainsi fait et cause pour l'allongement de la durée de cotisation. Il a aussi jugé positivement l'accord des partenaires sociaux sur les complémentaires donnant l'impression qu'il ne rejette pas l'idée de la désindexation pour les régimes de base.
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