L'INSEE vient de publier les résultats définitifs de la natalité de 2012. Ainsi, l'année dernière, 821 047 bébés sont nés en France dont 790 290 en métropole.
Ce nombre est en baisse par rapport à 2010 de 1,4 % par rapport à 2010 qui était le deuxième point le plus haut depuis la fin du baby-boom en 1974 et, dans une moindre mesure, par rapport à 2011 (-0,3 %).
En 2012, pour la troisième année consécutive, les mères âgées de 30 à 34 ans sont plus nombreuses que celles de 25 à 29 ans marquant l'arrivée plus tardive des enfants.
La part des naissances de mères de 25 à 29 ans n'a cessé de diminuer : de 38 % en 1994, elle baisse à 30 % environ en 2012. A l'inverse, 55 % des enfants nés en 2012 ont une mère âgée de 30 ans ou plus contre 51 % en 2002 et 42 % en 1994.
Autre symbole de l'arrivée plus tardive des enfants, depuis 1994, la proportion de mères de 40 ans ou plus a presque doublée, passant de 2,5 % à 4,8 %, soit près de 40 000 naissances en 2012 .
En 2012, 71 % des pères sont âgés d'au moins 30 ans et 16 % ont 40 ans ou plus . Ainsi, plus de la moitié des nouveau-nés (51 %) a des parents âgés tous deux d'au moins 30 ans.
Le nombre de naissances hors mariage se positionne nettement au-dessus de 50 %; ce taux est de 57 % en 2012, contre 45 % dix ans auparavant et 37 % en 1994.
En 2012, c'est en Île-de-France (46 %) et en Alsace (49 %) que cette proportion est la plus faible. En revanche, dans les départements d'outre-mer, elle dépasse les trois quarts et atteint même 89 % en Guyane).
En 2012, 97 % des naissances vivantes et 83 % des naissances d'enfants sans vie ont lieu dans un établissement spécialisé.
C'est au mois d'octobre que l'on enregistre proportionnellement le plus de naissances en France avec 8,9 % des bébés de l'année. Suivent juillet et août avec chacun 8,7 % des naissances de l'année. Dans les départements d'outre-mer, le mois d'octobre enregistre même 9,2 % des naissances annuelles. La répartition mensuelle des naissances change lentement : depuis 1994, la part mensuelle des naissances entre les mois d'avril à juillet (mois traditionnellement les plus féconds) a diminué au profit des mois d'août à octobre.
Après une légère diminution entre 1994 et 1997, la part des enfants nés d'une mère de nationalité étrangère n'a cessé de progresser. En 2012, elle est de 14 %, contre 11 % en 2002 et moins de 10 % en 1997.
Cette proportion, très faible en Basse-Normandie (4 %) ou en Bretagne (5 %) atteint 27 % en Île-de-France, 23 % en Corse et 16 % en Alsace et en région PACA. La part de mère étrangère dans les DOM est très variable et passe de 3 % à la Réunion à près de 50 % en Guyane.
La part d'enfants nés en France en 2012 d'un père étranger est identique à celle d'enfants de mères étrangères, soit 14 % ; elle était de 1,3 point plus faible dix ans auparavant (tableau 37 France). Comme pour les mères, c'est en Île-de-France (26 %) et en Corse (23 %) qu'elle est la plus élevée, et en Bretagne (6 %) et Basse-Normandie (5 %) qu'elle est la plus faible.
19 % des enfants nés en 2012 ont une mère née à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), contre 16 % en 2002 . Pour la seule Métropole, cette proportion avait diminué, passant de 18 %, son point le plus haut en 1983, à 14 % en 1997 ; mais depuis l'an 2000 elle augmente régulièrement. Parmi les 157 449 naissances de mères nées à l'étranger, 38 % des mères sont nées au Maghreb, 22 % en Afrique subsaharienne, 15 % dans un pays européen autre que les pays de l'ancienne URSS et 14 % dans un pays asiatique. En Île-de-France, plus d'un tiers des mères sont nées à l'étranger (49 % en Seine-Saint-Denis). En Basse-Normandie, seules 6 % des mères sont dans ce cas.
La part des enfants de pères nés à l'étranger est légèrement plus importante que celle des mères nées à l'étranger et s'élève à 20 %.
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