Dans un article publié dans les Echos du 3 août, le délégué général de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances, Jean-François Lequoy regrette l’assimilation de l’épargne retraite au PERCO de la part des parlementaires. Le passage en commission des affaires sociales du projet de loi sur la retraite a, en effet, donné lieu à l’adoption d’amendements en faveur du PERCO qui est plus un enfant de l’épargne salariale que de l’épargne retraite. Le PERCO ne pèse que 3 milliards d’euros quand l’épargne retraite individuelle et collective s’élève à près de 125 milliards d’euros. « Le Perco, c’est très bien, mais cela ne saurait être la totalité de l’épargne retraite », souligne Jean-François Lequoy qui ajouté également que « le paysage est loin d’être simple, et même totalement brouillé pour le non-spécialiste » du fait comme l’a indiqué le Cercle dans sa dernière étude de la multitude de produits ouverts au public : PERP, PERCO, articles 39, 82 et 83, Madelin, Prefon, CREF, COREM, PERE...
L’épargne retraite collective touche 3 millions de salariés quand le PERCO concerne 557 000 salariés. Le PERCO permet une sortie en capital ce qui le rend attractif mais qui ne devrait pas lui permettre d’être qualifié de produit retraite. Un produit retraite est logiquement un produit avec sortie en rente et ayant un dispositif de sécurisation progressive afin de garantir son versement après la cessation d’activité.
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