Le report de l'âge légal au-delà de 60 ans s'inscrit dans un mouvement de fond. Si tous nos partenaires l'ont choisi, ce n'est pas le fruit du hasard. Elle est la conséquence logique de l'allongement de la durée de la vie et permet de compenser la diminution de la durée de la vie active (entrée plus tardive dans le monde du travail du fait de l'allongement de la durée des études). En 1936, plus de 50 % des jeunes à 16 ans étaient au travail. Aujourd'hui, l'âge moyen d'entrée sur le marché du travail est de 22 ans.
Nos partenaires sont déjà à 65, certains à 67 et d'autres réfléchissent pour aller au-delà. Passer à 62 ans apparaît assez logique d'autant plus que c'est la mesure qui rapporte le plus et le plus rapidement.
Certes, les mauvais esprits affirment qu'avec un fort taux de chômage et un faible emploi des seniors, ce n'est pas la bonne solution. Or, le paradoxe, c'est que ce sont les pays qui ont relevé le plus fortement leur âge légal qui ont le plus fort taux d'emploi des seniors. L'explication est liée à un effet horizon. Les employeurs ne souhaitent pas investir sur des salariés de plus de 50 ans du fait qu'à 60 voire avant ils sont à la retraite. En reculant de plusieurs années, les dépenses de formation sont plus rentables. En outre, le salarié cale, en France, sa carrière en fonction d'un départ à 60 ans. S'il sait qu'il devra partir plus tard, il devra adapter son comportement...
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